Frédéric Audemard d'Alançon

militaire français

Jean Louis Antoine Frédéric Audemard d’Alançon, né Frédéric Audemard en 1824 et mort en 1897, est un officier français du XIXe siècle qui termine sa carrière militaire avec le grade de contrôleur général des armées de 1re classe.

Jean-Louis-Antoine-Frédéric Audemard d'Alançon
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Biographie

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Frédéric Audemard d’Alançon, né le à Vaison-la-Romaine dans une famille de la bourgeoisie d'Avignon originaire de Roquemaure dans le Gard[N. 1], est le fils de Jean Audemard (1789-1882), médecin à Avignon et de Nina d’Alançon (1795-1873)[1]. Diplômé de l’École polytechnique en 1843, il intègre l’École d’Application de l’Artillerie et du Génie. Il en sort lieutenant.

Il participe à la campagne de Rome (1849-1851)[réf. souhaitée] au cours de laquelle il est promu capitaine du Génie, en 1850, puis à celle d’Algérie (1851-1853)[réf. souhaitée]. Il intègre ensuite le corps de l’Intendance militaire en 1854[réf. souhaitée].

En 1869, alors sous-intendant militaire, il est nommé directeur adjoint de la 5e direction au ministère de la Guerre[2],[3],[4],[5].

Il est démis de ses fonctions de directeur des services administratifs 6e et 8e par Charles de Freycinet, délégué à la guerre dans le gouvernement de la Défense nationale et mis en disponibilité le 2 octobre 1870. Freycinet voulait lui substituer un civil et lui fit donner les raisons motivant son remplacement par l’intermédiaire de Léon Gambetta, alors ministre de l’Intérieur qui le fit « en quelques traits philosophiques »[6].

Alors qu'il est sous-intendant militaire et chef de service au ministère de la Guerre, il est nommé par arrêté du ministre de l'intérieur du 2 septembre 1871, pour faire partie d'une commission mixte siégeant à Versailles, chargée de régler toutes les questions relatives à l’occupation allemande dans les départements d’Alsace et de Lorraine[7].

Il devient intendant militaire en 1874. Il rejoint ensuite le Contrôle de l’administration de l’armée et devient contrôleur général de 1re classe en 1883.

Il est nommé commissaire aux comptes du Comptoir National d'Escompte de Paris en 1890[8],[9], mandat qu’il exerce jusqu’à son décès[10],[11],[12].

Il meurt à Paris le , à l’âge de 72 ans[13]. De son mariage en 1862 avec Jeanne Marie Céline Tixier il eut pour fils Marcel Éric Audemard d'Alançon.

Patronyme

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Né Audemard, il fut autorisé par décret du [1] ou du [14] à joindre à son patronyme le nom de sa mère, Marie Philippine Nina d’Alançon.

Distinctions

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Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. La famille Audemard d'Alançon est « issue d’un nommé Louis Audemard, fils de Guillaume et de Madeleine Serre. Il exerçait son activité dans la populeuse rue Carreterie, il n’était pas né dans cette ville, mais était originaire de Roquemaure, petite localité du Languedoc, au bord du Rhône, à une quinzaine de kilomètres de la cité des papes. Le 15 mars 1772, il épouse dans l’église paroissiale Saint-Symphorien (Avignon) Jeanne Cartier, fille d’un autre charron, dont il eut trois enfants qui survécurent : Pierre-Ange, Jean, né le 6.2. 1789, baptisé le lendemain à l’église Saint-Pierre (Avignon) et Marguerite. Ce modeste artisan mourut à Avignon, à cinquante-quatre ans, le 27 vendémiaire an VIII, en laissant comme héritage une maison estimée à 1440 F et une terre à Roquemaure. Sa femme lui survécut jusqu’au 10.1.1820. Jean Audemard, un de leurs fils, fut reçu interne à l'hôpital d'Avignon en 1805, suivit les cours de l’ école de médecine de Montpellier, où il soutint sa thèse en 1811, sur la chlorose. Il commença à exercer à l’hôpital des aliénés d’Avignon, puis s’installa successivement à Nyons, à Vaison, probablement à Dieulefit. Il revint définitivement dans sa ville natale vers 1830 et décéda dans sa maison de la rue Bancasse, doyen du corps médical, le 3.10. 1882. Il s’était uni vers 1820 (…) avec Nina d’Alançon, fille de Frédéric François Philippe d’Alançon, dit de Fazende, homme de loi de Valréas, et de Marie Charpenel » Source : Notice sur la famille Audemard d’Alançon dans L’Intermédiaire des chercheurs et curieux, 1986, page 457 [1] [2] [3] [4] [5].

Références

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  1. a et b Pierre-Marie Dioudonnat, Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d’apparence, vol. 1-2, Sedopols, coll. « Noblesses d’hier et d’aujourd’hui », , 671 p. (ISBN 978-2-904177-17-0, présentation en ligne), p. 57
  2. Journal militaire officiel, Volume 1869,Numéro 1, 1869
  3. Almanach national: annuaire officiel de la République française, 1869
  4. Henri Dutrait-Crozon, Gambetta et la Défense Nationale
  5. La guerre de 1870-1871. La défense nationale en province, 1911
  6. Henri Dutrait-Crozon, Gambetta et la défense nationale : 1870-1871, Paris, éd. Nouvelle librairie nationale, (lire en ligne), p. 118-119
  7. Bulletin officiel du Ministère de l’intérieur, [lire en ligne], pages 592-593
  8. Journal des finances, de l’agriculture, du commerce et des travaux publics, 25 avril 1891, [lire en ligne], p. 249
  9. L’économiste Français, 1897, [présentation en ligne], p. 653
  10. Journal des finances, de l’agriculture, du commerce et des travaux publics, 25 avril 1891, [lire en ligne], p. 250
  11. Journal des finances, de l’agriculture, du commerce et des travaux publics, 8 mars 1890, [lire en ligne], p. 151
  12. L’économiste Français, 1897, [résumé], « La mort récente de mon bien regretté collègue, M. Audemard d’Alançon, me laisse dans la nécessité de vous présenter, seul, le rapport sur les comptes de l’exercice 1896, que vous nous aviez chargé d’établir (Allain-Launey) »
  13. L’Économiste français: journal hebdomadaire, Volume 25,Numéro 1, 1897
  14. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. 2e, Évreux, Imp. de Charles Hérissey, (lire en ligne), p. 46-47