Frédéric-Ferdinand de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg (1913-1989)
Frédéric-Ferdinand de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg[1],[2] (de son nom complet en allemand : Friedrich Ferdinand Carl Ernst August Wilhelm Harold Casimir Nikolaus Prinz von Schleswig-Holstein-Sonderburg-Glücksburg), né le à Gotha (duché de Saxe-Cobourg et Gotha) et mort le à Glücksburg, Schleswig-Holstein (Allemagne), est un prince de la maison princière de Glücksbourg.
Titulature | Prince de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg |
---|---|
Dynastie | Maison de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg |
Nom de naissance | Frédéric Ferdinand Charles Ernest Augustus William Harold Casimir Nicholas |
Naissance |
Gotha (Duché de Saxe-Cobourg et Gotha) |
Décès |
(à 76 ans) Glücksburg, Schleswig-Holstein (Allemagne) |
Père | Albert de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg |
Mère | Comtesse Ortrud d'Ysenbourg et Büdingen |
Conjoint | Anastasia de Mecklembourg-Schwerin |
Enfant |
Princesse Elisabeth Princesse Irene Princesse Margaretha Princesse Sibylla |
Parents
modifierFrédéric-Ferdinand est le quatrième enfant et le plus jeune fils du prince Albert de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg (1863-1948) et de sa première épouse, la comtesse Ortrud d'Ysenbourg et Büdingen (1879-1918).
Biographie
modifierJusqu'en 1918, la famille vit à Gotha. Après la Révolution de Novembre, lui et sa famille s'installent au château de Glucksbourg. Il fréquente le Pédagogium de la mer du Nord à Wyck auf Föhr puis le Old Gymnasium de Flensburg, dont il sort diplômé en 1932[3].
En 1932, il rejoint la Reichswehr noire. En , il rejoint la milice locale de Dantzig et en août de la même année, il rejoint le bataillon Jaeger de la Reichswehr noire à Celle. Le , il devient aspirant officier du 14e régiment de cavalerie à Ludwigslust. Il devient commandant d'escadron de la 3e division lourde motorisée et de la 31e division de reconnaissance, après l'invasion de la Pologne. En , il rejoint l'état-major en tant que capitaine du commandant en chef et commandant en Serbie occupée[4],[5].
En , il est envoyé en Croatie en tant qu'officier supérieur d'état-major de la 717e division d'infanterie pour une formation d'état-major. D' à , il est à l'Académie militaire de Hirschberg. En , il rejoint un groupe de chars et sert au commandement général du 84e corps d'armée en Bretagne. En , il devient major et combat au front avec la 7e armée. Après le cours de commandant de régiment à Bergen-Belsen ( - ), il devient commandant du 40e Panzergrenadier Regiment et de la 17e Panzer Division en Silésie, jusqu'à la capitulation inconditionnelle de la Wehrmacht en Haute-Silésie. Le , il reçoit le grade de colonel, mais le même jour il est capturé par les Soviétiques. Il s'échappe en [6],[7].
En 1946-1947, il est témoin au procès de Nuremberg[8]. Après la guerre, il est administrateur du domaine et exécuteur testamentaire du dernier duc de Mecklembourg-Schwerin, Frédéric-François IV. Après une formation en audit, il rejoint en 1947 la banque de Brême Martens & Weyhausen, dont il est président du conseil consultatif jusqu'en 1974, puis adjoint et membre du conseil de surveillance jusqu'en 1979.
En 1960, il est nommé vice-président du conseil de surveillance de Nordwestdeutsche Treuhand GmbH, une société de conseil économique et fiscal de Flensburg. De 1963 à 1982, il est maire de Glucksbourg[9].
Mariage et descendance
modifierFrédéric-Ferdinand épouse la duchesse Anastasia de Mecklembourg-Schwerin, la plus jeune fille de Frédéric-François IV de Mecklembourg-Schwerin et son épouse la princesse Alexandra de Hanovre, le à Willigrad bei Schwerin[1],[2]. Friedrich Ferdinand et Anastasia ont quatre filles:
- La princesse Elisabeth Marie Alexandra de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg (née à Schleswig le et morte à Flensbourg le )[1],[2],[10]; elle sert en qualité de patronne royale de l'ordre souverain militaire du Temple de Jérusalem (en latin : Ordo Supremus Militaris Templi Hierosolymitani, abrégé en OSMTH)[11].
- ∞ Prince Ferdinand Heinrich d'Ysenbourg-Büdingen-Wachtersbach (1940-1989) le 2 janvier 1975 :
- Prince Johann Georg de Ysenbourg-Büdingen-Wachtersbach (né le 8 juillet 1976)
- ∞ Stefanie Bittner le 4 juin 2010 :
- Princesse Anna d'Ysenbourg-Büdingen-Wachtersbach (née le 8 janvier 2010)
- Prince Ludwig Ferdinand d'Ysenbourg-Büdingen-Wachtersbach (né le 6 février 1979)
- La princesse Irene Olga Adelheid de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg (née le 11 octobre 1946)[1],[2]
- Princesse Margaretha Friederike Luise de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg (née le 10 février 1948)
- Princesse Sibylla Ursula Ortrude de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg (née le 11 septembre 1955)
- ∞ Dieter Franz le 25 octobre 1980 :
- Frithjof Franz (né le 22 avril 1981)
- Johanna Franz (née le 10 mars 1983)
- Philipp Franz (né le )
Service militaire
modifierLe prince Frédéric sert dans la Heer (armée) allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est officier d'état-major et atteint le grade de major au début de 1945. Le 10 février 1945, il est placé au commandement du Panzergrenadier-Regiment 40, une unité de la 17e division Panzer sur le front de l'Est. Il commande le régiment (sauf du 1er au 23 avril) jusqu'à la capitulation de l'Allemagne le 8 mai 1945[12] Il reçoit la Croix de chevalier de la Croix de fer le 22 février 1945 et est promu au grade d'Oberstleutnant (lieutenant-colonel) peu de temps après.
Titres et décorations
modifierTitres
modifier- - : Son Altesse le prince Frédéric-Ferdinand de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg
Décorations
modifier- Croix de Commandeur de l'Ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne
- Croix de chevalier de la Croix de fer le 22 février 1945 en tant que commandant de l'état-major (Generalstab) et commandant du Panzergrenadier-Regiment 40[13].
- Iron Cross First Class
- Iron Cross Second Class
- Insigne des blessés
Notes et références
modifier- Darryl Lundy, « Friedrich Ferdinand Prinz zu Schleswig-Holstein-Sonderburg-Glücksburg », thePeerage.com, (consulté le )
- Paul Theroff, « SCHLESWIG-HOLSTEIN », Paul Theroff's Royal Genealogy Site (consulté le )
- (de) Europäische Wehrkunde, Wehrwissenschaftliche Rundschau, Verlag Europäische Wehrkunde, (lire en ligne).
- (de) Petra Schellen, « Der Glücksburger Adel und die Nazis: Kaffee mit dem Gestapo-Chef », Die Tageszeitung: taz, (ISSN 0931-9085, lire en ligne, consulté le ).
- (de) Frank-Lothar Kroll, Fürsten ohne Thron: Schicksale deutscher Herrscherhäuser im 20. Jahrhundert, BeBra Verlag, (ISBN 978-3-8393-0159-3, lire en ligne).
- (de) « Panzergrenadier-Regiment 40 - Lexikon der Wehrmacht », sur lexikon-der-wehrmacht.de (consulté le ).
- (en) « Schleswig-Holstein, Prinz zu, Friedrich-Ferdinand - TracesOfWar.com », sur tracesofwar.com (consulté le ).
- (en) « SCHLESWIG-HOLSTEIN-SONDERBURG-GLÜCKSBURG : AUTOGRAPHEN 1933-1945 HEER : Autographen - CA-Collecting and more…, Christiane Arnal e.K. », sur ca-collecting.com (consulté le ).
- (de) « So geht es nach dem Tod von Christoph Prinz zu Schleswig-Holstein weiter | Der Nordschleswiger », sur shz.de, (consulté le ).
- François Guyard, « Ihre Hoheit Elisabeth Prinzessin zu Ysenburg und Büdingen, Prinzessin zu Schleswig-Holstein-Sonderburg-Glücksburg (1945-2024) », sur Gothanjou.blog, (consulté le ).
- Thomas, « Royal Patron », www.osmth.org.
- « Panzergrenadier-Regiment 40 - Lexikon der Wehrmacht », www.lexikon-der-wehrmacht.de
- Fellgiebel 2000, p. 378.
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :