Fosse no 11 - 11 bis des mines de Béthune

La fosse no 11 - 11 bis de la Compagnie des mines de Béthune est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Grenay. Le puits no 11 est commencé le , le puits d'aérage no 11 bis le , et la fosse est en mesure d'extraire à partir du . De vastes cités sont bâties au nord de la fosse. Un terril no 54, 11 de Béthune, est édifié au sud-est de la fosse. Celle-ci est détruite lors de la Première Guerre mondiale.

Fosse no 11 - 11 bis des mines de Béthune
Le chevalement en béton armé unique de la fosse no 11 - 11 bis.
Le chevalement en béton armé unique de la fosse no 11 - 11 bis.
Puits n° 11
Coordonnées 50,442142, 2,749681[BRGM 1]
Début du fonçage
Mise en service
Profondeur 640 mètres
Arrêt 1967 (extraction)
Remblaiement ou serrement 1967
Puits d'aérage n° 11 bis
Coordonnées 50,442456, 2,750142[BRGM 2]
Début du fonçage
Profondeur 645,02 mètres
Arrêt 1967 (aérage)
Remblaiement ou serrement 1967
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Commune Grenay
Caractéristiques
Compagnie Compagnie des mines de Béthune
Groupe Groupe de Béthune
Groupe de Lens-Liévin-Béthune
Ressources Houille
Concession Bully-Grenay

Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
(Voir situation sur carte : Pas-de-Calais)
Fosse no 11 - 11 bis des mines de Béthune
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fosse no 11 - 11 bis des mines de Béthune

La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. Malgré une modernisation des installations du puits no 11 et le raval du puits no 11 bis, la fosse ferme en 1967 et ses puits sont remblayés. Le terril conique est entièrement exploité, et une zone industrielle y prend place.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 11 et 11 bis. Les cités sont rénovées. Il subsiste de la fosse les deux bâtiments des bureaux, les bains-douches, le château d'eau et un réservoir d'air comprimé.

La fosse

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Fonçage

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Le puits no 11 est commencé le à Grenay[A 1], le long de la ligne d'Arras à Dunkerque-Locale, à 2 028 mètres à l'est[note 1] de la fosse no 1 - 1 bis - 1 ter, et à 1 117 mètres au sud-ouest[note 1] de la fosse no 5 - 5 bis. Le puits no 11 bis est commencé le [A 1], à 48 mètres au nord-est[note 1] du puits no 11. S'agissant d'un puits d'aérage, il est doté d'un chevalement sommaire.

Les puits sont entrepris à l'altitude de 79 mètres[JC 1]. Le terrain houiller est atteint à la profondeur de 150 mètres[JC 1].

Exploitation

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L'extraction à la fosse no 11 - 11 bis débute le [A 1]. La fosse est détruite lors de la Première Guerre mondiale. Lors de la reconstruction, le puits no 11 est doté d'un chevalement en béton armé d'une architecture unique dans le bassin minier.

La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune[B 1]. Le moulinage, le culbutage et le triage sont modernisés en 1964, et le puits no 11 est ravalé à 637 mètres l'année suivante. Malgré ces travaux, les puits nos 11 et 11 bis, respectivement profonds de 640 et 645,02 mètres, sont remblayés en 1967. Le chevalement en béton armé du puits no 11 est détruit le [B 1].

Reconversion

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Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 11 et 11 bis, et y installe des exutoires de grisou[1],[2]. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[3]. Les seuls vestiges de la fosse sont les deux bâtiments des bureaux, les bains-douches, le château d'eau et un réservoir d'air comprimé[4],[note 2].

Le terril

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50° 26′ 23″ N, 2° 45′ 18″ E

Le terril no 54, 11 de Béthune, disparu, situé à Liévin, près des limites avec Grenay, est le terril conique de la fosse no 11 - 11 bis des mines de Béthune. Il a été intégralement exploité, et une zone industrielle y a pris place[5],[6].

Les cités

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De vastes cités ont été établies au nord de la fosse.

Les écoles

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Les écoles.
50° 26′ 40″ N, 2° 45′ 18″ E

Des écoles ont été bâties dans les cités, près de la fosse.

Notes et références

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Notes
  1. a b et c Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
  2. Les bâtiments subsistants sont géolocalisés :
Références
Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
  1. a b et c Dubois et Minot 1991, p. 134
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II,
Références à Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Béthune, vol. III, Imprimerie nationale, Paris,
  1. a et b Gosselet 1911, p. 132

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 134.  
  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, .  
  • Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Béthune, vol. III, Imprimerie nationale, Paris, , p. 132.