Fontaine-la-Guyon
Fontaine-la-Guyon est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.
Fontaine-la-Guyon | |||||
La mairie, installée dans l'ancien château acquis en 1998. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Chartres | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Entre Beauce et Perche | ||||
Maire Mandat |
Pascal Riolet 2020-2026 |
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Code postal | 28190 | ||||
Code commune | 28154 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Guidofontanais | ||||
Population municipale |
1 665 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 114 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 28′ 22″ nord, 1° 18′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 158 m Max. 237 m |
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Superficie | 14,59 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Chartres (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Illiers-Combray | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | http://www.fontainelaguyon.fr/ | ||||
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Géographie
modifierSituation
modifierLa commune est située à 13 km à l'ouest de Chartres.
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Fontaine-la-Guyon dans son arrondissement.
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Carte de la commune de Fontaine-la-Guyon.
Communes limitrophes
modifierLieux-dits et écarts
modifier- Orébin, Flonville, Boissay, la Croix Boissière.
Hydrographie
modifier- La commune est traversée par la vallée du Coisnon[Note 1], affluent en rive gauche de l'Eure donc de la Seine, dont la confluence est à Saint-Luperce.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 704 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Thimert », sur la commune de Thimert-Gâtelles à 12 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 634,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Fontaine-la-Guyon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[8]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,6 %), forêts (21,6 %), zones urbanisées (9,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Fontaine-la-Guyon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondationset séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vallée. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1995 et 1999[14],[12].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 597 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 594 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[12].
Risques technologiques
modifierLe risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[16].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attestée sous les formes Fons Guidonis en 1220[17], Fontanae Guidonis en 1248, Fontaine la Guyon en 1793, Fontaine-le-Guyon en 1801[18].
Fontaines, Fontanae en référence à la fontaine Saint Gorgon réputée pour la guérison des douleurs, et aux multiples sources situées sur la colline au nord du village.
Guyon est un nom de personne au cas régime de l'ancien français, ce qui a engendré une disparition de l'ancienne prononciation « gui-on » [giɔ̃][19]. La forme moderne est « Guy ». En mémoire de Guido(n), le maire[Note 3] (major domus) de ce domaine.
L’anthroponyme Guy est d’origine germanique et généralement latinisé en Guido, parfois en Wido, selon son étymologie germanique.
Histoire
modifierPolitique et administration
modifierListe des maires
modifierPolitique environnementale
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2021, la commune comptait 1 665 habitants[Note 4], en évolution de −0,6 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierManifestations culturelles et festivités
modifierÉconomie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'église Saint-Martin (ou saint-Gorgon) des XIVe – XVIe siècles, très retouchée au XIXe siècle après avoir été dévastée à la Révolution[23] ;
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Mur sud.
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Chevet.
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Mur nord.
- Le château du XVIIIe siècle abrite aujourd'hui la mairie. Le parc du château comprend à l'entrée une grange dite « dîmière »[24], un pavillon carré à toit aigu et le porche de l'ancien château détruit au XVIIe siècle lors de la construction du canal inachevé de l'Eure. Il comprend également six cèdres du Liban remarquables, dont :
- À côté du puits, un cèdre planté en 1779 par Anne Marie Reviers de Maury à 4 ans (1775-1862), hauteur 30 m, circonférence 6,20 m ;
- À côté de la porte Renaissance, un cèdre d'une hauteur de 30 m et de 5,30 m de circonférence ;
- Enfin, allée Jehan de Montangon, le plus imposant, d'une hauteur de 33 m et 7,20 m de circonférence[25],[26].
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Vue générale.
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L'ancien porche.
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La grange « dîmière » et un cèdre remarquable.
- Les vestiges du canal de l'Eure ou canal Louis XIV : un tronçon restauré est visible dans le parc du château ;
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Le château et le canal.
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Canal Louis XIV dans le parc.
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Panneau d'information n°3.
- Le musée de Papi ;
- La bibliothèque[27] ;
- L'agence postale communale ;
- Le monument aux morts.
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Toits et clochers.
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L'agence postale.
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Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
modifier- « Pierrick Jégorel a été primé au concours de roman policier lancé par Ella Éditions et Ibidem », sur lechorepublicain.fr, .
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Arbres remarquables d'Eure-et-Loir
- Liste des cours d'eau d'Eure-et-Loir
- Liste des communes d'Eure-et-Loir
- Ancienne communauté de communes du pays Courvillois
Liens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Fontaine-la-Guyon sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifierNotes
modifier- À distinguer du Coinon, également affluent en rive gauche de l'Eure, dont la confluence est à Lèves.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- C’est au IXe siècle, que l’abbé Irminon († vers 826), dans un ouvrage où il décrit les biens détenus par l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, emploie le terme major quand il parle du représentant du domaine. les mairies couvraient le sol beauceron, tout particulièrement dans les domaines de l’Eglise. La mairie représentait le district soumis à l’administration et à la juridiction du maire. Elle comprenait en général plusieurs hébergements ou fermes bâties, des hospices, des métairies, manoirs occupés par des hommes de corps, des hôtes ou des colons, et les droits féodaux assis sur les immeubles. Ainsi, en Beauce, « Les maires étaient les principaux officiers ruraux du Chapitre. Ils cumulaient tout à la fois les fonctions de juges-de-paix, de commissaires de police, d’intendants, de gardes champêtres et de collecteurs d’impôts. Ces attributions variées en firent promptement des personnages, et, quoique partis, pour la plupart, dans l’origine, des rangs du servage, ils étaient parvenus, dès la fin du XIe siècle, à rendre leurs offices héréditaires et à régner en maître sur leurs administrés. Ils relevaient d’abord des prévôts et un peu des sergents des prévôtés, et, selon l’ordinaire, ils enchérissaient sur les exactions de leurs supérieurs (D’après le Cartulaire de Notre-Dame de Chartres, tome 1 publié par la Société archéologique d’Eure-et-Loir (1862) – Gallica Bnf).
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Fontaine-la-Guyon et Thimert-Gâtelles », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Thimert », sur la commune de Thimert-Gâtelles - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Thimert », sur la commune de Thimert-Gâtelles - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chartres », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Fontaine-la-Guyon », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Toponymie générale de la France : Formations dialectales (suite) et françaises, Droz, , p. 1688.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Albert Dauzat (préface de Marie-Thérèse Morlet), Noms et prénoms de France, éditions Larousse 1980, p. 316b sous Guy.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Liste des objets classés de l'église », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Mairie de Fontaine-la-Guyon - Histoire, « La grange du château, "dimière"... Ou pas ? », sur fontainelaguyon.fr, (consulté le ).
- J. Charron - Fondation patrimoine, « Le parc et les cèdres du château », sur fontainelaguyon.fr, (consulté le ).
- Exposition « Arbres remarqués d'Eure-et-Loir », maison des Espaces Naturels d'Écluzelles, 2022.
- Bibliothèque, 8 rue Saint-Martin, http://bibliotheque-fonta.wix.com/lirafontainelaguyon, facebook.com/fontainelaguyon.bibliotheque.