Fondation Carmignac
La Fondation Carmignac est une fondation d’entreprise axée sur la gestion d'une collection d'art contemporain, et celle d'un prix de photojournalisme.
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Ouverture | |
Site web |
Collections |
Art contemporain |
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Nombre d'objets |
Fonds de plus de 200 œuvres |
Pays |
France |
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Commune | |
Adresse |
24 place Vendôme, 75001 Paris |
Coordonnées |
Elle a été créée en 2000 par Édouard Carmignac, président de la société de gestion d’actifs Carmignac Gestion.
Activité
modifierLa Fondation s’articule autour de deux axes :
- la collection d’entreprise qui comprend plus de 300 œuvres d’art contemporain.
- le Prix Carmignac du photojournalisme, remis annuellement, qui permet à un journaliste-lauréat de réaliser un reportage d'investigation avec le soutien de la Fondation.
En 2018, un lieu d'exposition accessible au public, la Villa Carmignac, a été créé sur le site de Porquerolles afin d'y exposer la collection et organiser des actions culturelles et artistiques.
Collection Carmignac
modifierConstituée initialement autour du pop art, la collection [1] compte plus de 300 œuvres des XXe et XXIe siècles, dont des pièces d’Andy Warhol, Roy Lichtenstein, Keith Haring, Jean-Michel Basquiat, Gerhard Richter, Andreas Gursky, Martial Raysse, Zhang Huan, Korakrit Arunanondchaï, Richard Prince ou Sterling Ruby.
Prix Carmignac du photojournalisme
modifierCréé en 2009, le Prix Carmignac du photojournalisme a pour objectif de soutenir chaque année la production d’un reportage d’investigation photographique sur une région du monde où les droits fondamentaux sont menacés.
Doté d’une bourse de terrain de 50 000 euros, il permet au journaliste-lauréat de réaliser son reportage avec le soutien de la Fondation qui organise, à son retour, une exposition itinérante et l’édition d’un livre monographique.
En 2016, le septième lauréat, le photojournaliste Narciso Contreras, revient avec les premières preuves d’esclavage en Libye[2],[3],[4].
Les lauréats sont :
- 2009 : Kai Wiedenhöfer, , Gaza : The Book of Destruction
- 2010 : Massimo Berruti (it), , Pachtounistan : Lashkars
- 2011 : Robin Hammond, , Zimbabwe : Your wounds will be named silence
- 2012 : Davide Monteleone (en), , Tchétchénie : Spasibo
- 2013 : Newsha Tavakolian, , Iran : Blank Pages of an Iranian Photo Album
- 2014 : Christophe Gin, , Guyane : Colonie
- 2015 : Narciso Contreras, , Libye : plaque tournante du trafic humain
- 2016 : Lizzie Sadin, , Le piège - traite des femmes au Népal
- 2017 : Présidée par le climatologue Jean Jouzel, Prix Vetlesen 2012 et colauréat du Prix Nobel de la Paix en 2007, la 9e édition du Prix Carmignac est consacrée à l’Arctique.
Mécénat
modifierLa Fondation soutient ponctuellement des actions en faveur de la création contemporaine.
Ainsi, en 2009, la fondation est mécène de l’exposition « Primitive » d’Apichatpong Weerasethakul au Musée d'art moderne de la ville de Paris. En 2010, elle est le mécène exclusif de la rétrospective consacrée à Jean-Michel Basquiat au même musée[5].
Le site de Porquerolles
modifierLa Fondation s'implante au printemps 2018 sur l’île de Porquerolles (Var) au sein du parc national de Port-Cros[6].
Notes et références
modifier- « Article Beaux-Arts Magazine »
- « "Migrants : les esclaves de Libye" », sur Paris Match,
- « "Libye: l’enfer des migrants victimes du trafic humain, vu par Narciso Contreras" », sur France TV,
- « "La Libye est devenue la plaque tournante d’un gigantesque trafic d’êtres humains" », sur Télérama,
- « "L’artiste de la finance", mécène exclusif de l’exposition de Basquiat », sur H24 Finance,
- « Découvrez en avant-première la fondation Carmignac et son exposition inaugurale », sur Var Matin, .