Flotte du Pacifique (France)
La Flotte du Pacifique est une flotte de la Marine nationale française stationnée dans l'océan Pacifique, dont l'origine remonte au milieu du 19e siècle et à la Division navale de l'Océanie et la Division navale des mers de Chine et du Japon.
Flotte française du Pacifique | |
Création | vers 1850-présent |
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Pays | France |
Allégeance | France (1850-1940) France libre (1940-1944) France (1944-présent) |
Branche | Marine nationale |
Type | Commandement de zone maritime |
Fait partie de | ALPACI, Forces armées en Polynésie française |
Garnison | QG : Papeete |
Guerres | Guerre franco-chinoise Première Guerre mondiale |
Commandant | Bernard-Antoine Morio de L’Isle |
Commandant historique | Amiral Philippe Auboyneau |
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Son état-major actuellement est installé sur la base navale de Papeete en Polynésie française, qui constitue la principale base de la flotte. Une autre base importante se situe à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Elle fait partie des Forces armées en Polynésie française.
Dénominations
modifierDifférentes dénominations ont été utilisées au cours de l'histoire :
En Océanie
modifier- « Division navale de l'Océanie » pour la flottille affecté aux intérêts français en Océanie[1]
- « Division navale du Pacifique » [2]
En Extrême-Orient
modifier- « Division navale des mers de Chine » puis, à partir du milieu des années 1860, « Division navale des mers de Chine et du Japon » (1850-1884)
- « Escadre d'Extrême-Orient » (1884-1885)
- « Division navale d'Extrême-Orient », DNEO (1885-1900)
- « Escadre d'Extrême-Orient » (1900-1906)
- « Division navale d'Extrême-Orient » (1906-1920)
- « Forces navales en Extrême-Orient », FNEO (1926-1940)
- « Forces navales françaises libres du Pacifique » (1940-1944)
- « Forces maritimes d'Extrême-Orient », FMEO (1944-1956) qui comprend durant la guerre d'Indochine à partir de 1947 la DNEO (reformée en 1947) et la Marine d'Indochine
- « Forces maritimes du Pacifique » (1956-aujourd'hui)
Historique
modifierDans les années 1850, la division navale de l’Océanie est constitué de seulement deux ou trois navires et à un peu plus de 300 hommes. Leurs commandants sont alors les gouverneurs (plus précisément les Comissaires navals) administrant Tahiti, Moorea, l'archipel des Tumamotu, les iles Marquises, Tubuai, et à partir de septembre 1853 la Nouvelle-Calédonie[1].
A partir de 1860, l'escadre française opérant en Asie de l'Est est nommée station navale de Saigon puis « division navale des mers de Chine et du Japon »[3].
Division navale des mers de Chine, Escadre d'Extrême-Orient, Division navale d'Extrême-Orient et Forces navales en Extrême-Orient
modifierForces navales françaises libres du Pacifique
modifierEn 1941, l'aviso Chevreuil, commandé par l'enseigne de vaisseau Fourlinnie, des Forces navales françaises libres est envoyé dans le Pacifique pour des missions de maintien de l'ordre. Avec l'accord de l'amirauté Britannique, il est mis à la disposition du commandant des Forces navales françaises libres du Pacifique, le capitaine de frégate Georges Cabanier. Le Chevreuil fait de nombreuses missions dans cette zone du au mois de [4].
Composition actuelle
modifier# | Type | Nom | Classe | Port d'attache | Entrée en service actif |
---|---|---|---|---|---|
F731 | Frégate | Prairial | Classe Floréal | Papeete | 1992 |
F734 | Frégate | Vendémiaire | Classe Floréal | Nouméa | 1993 |
P675 | Patrouilleur | Arago | Lapérouse | Papeete | 1991 |
P686 | Patrouilleur | La Moqueuse | Classe P400 | Nouméa | 1987 |
P779 | Patrouilleur | Auguste Bénébig | Classe Félix Éboué | Nouméa | 2023 |
A622 | BSAOM | Bougainville | d'Entrecasteaux | Papeete | 2016 |
A621 | BSAOM | d'Entrecasteaux | d'Entrecasteaux | Nouméa | 2016 |
Références
modifierBibliographie
modifier- Sylvette Boubin-Boyer, La présence française dans le Pacifique 1914-1918, lire en ligne, CRID 14-18.
- Hervé Barbier, La Division navale d'Extrême-Orient (1870-1940), dir. : Jacques Weber, Université de Nantes, 2006.
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d’Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0).
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Dimitri Ignatieff, « Présence dans le Pacifique des navires de la France Libre : Le Chevreuil », Revue Maritime, no 484, , p. 96-99 (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- ALPACI
- Forces armées en Polynésie française
- Histoire de la marine française depuis 1789
- Liste des navires de la Marine nationale française