Flayat
Flayat est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.
Flayat | |||||
L'église paroissiale Saint-Martin. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Creuse | ||||
Arrondissement | Aubusson | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Marche et Combraille en Aquitaine | ||||
Maire Mandat |
Patrick Mounaud 2021-2026 |
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Code postal | 23260 | ||||
Code commune | 23081 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Flayatois, Flayatoises | ||||
Population municipale |
300 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 6,9 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 46′ 30″ nord, 2° 22′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 735 m Max. 827 m |
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Superficie | 43,53 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Auzances | ||||
Législatives | Circonscription unique | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Creuse
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
modifierGénéralités
modifierDans le quart sud-est du département de la Creuse, dans le parc naturel régional de Millevaches en Limousin, la commune de Flayat s'étend sur 43,53 km2. Limitrophe du département du Puy-de-Dôme, son territoire est arrosé au sud par la Méouzette et bordé à l'est sur plus de sept kilomètres par la Ramade, qui marque la limite départementale et régionale. Le territoire communal compte plusieurs étangs, dont celui de la Ramade, où la pêche est autorisée[1].
L'altitude minimale 735 mètres se trouve localisée à l'est, là où la Ramade quitte la commune et entre sur celle de Giat, en aval du Moulin de la Ramade. L'altitude maximale avec 828 mètres est située au puy de la Belle[2], un kilomètre au sud-ouest du bourg.
À l'intersection des routes départementales (RD) 29A, 30 et 996, le bourg de Flayat est situé, en distances orthodromiques, 26 kilomètres au sud-est d'Aubusson et autant au nord-nord-est d'Ussel.
Le territoire communal est également desservi par les RD 18, 18A3, 21, 30L et 31.
Communes limitrophes
modifierFlayat est limitrophe de huit autres communes, dont deux dans le département du Puy-de-Dôme.
Villages, hameaux et lieux-dits
modifierBressol - les Chaussades - Chez Sauty - Chicheix - Coulignat - Couliniège - la Croix de Manoux - Daloubeix - Doumareix - Faureix - Gervais - Lachaud - Lépinas - Manaly - le Montfranc - Moureix - Ramade - Rendeix - Sagnat - Sainte-Claire - Salesses - le Seux - Tatergue - la Vacherie
Climat
modifierHistoriquement, la commune est exposée à un climat montagnard[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 017 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Courtine à 12 km à vol d'oiseau[6], est de 9,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 092,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Flayat est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,1 %), prairies (32,6 %), forêts (30,6 %), eaux continentales[Note 1] (1,5 %), zones urbanisées (0,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Transports en commun
modifier- Réseau TransCreuse
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Flayat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Risques naturels
modifierLe retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 56,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 310 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 80 sont en aléa moyen ou fort, soit 26 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[15].
Risque particulier
modifierDans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Flayat est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[19].
Histoire
modifierDe nombreux Juifs furent protégés par les villageois lors de l'occupation.[réf. nécessaire]
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].
En 2021, la commune comptait 300 habitants[Note 3], en évolution de −6,54 % par rapport à 2015 (Creuse : −3,87 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierL'église paroissiale Saint-Martin remonte au XIIIe siècle ou au XIVe siècle. Remanié au XVIe siècle (l'arc triomphal porte la date de 1520), l'édifice fut par la suite agrandi au XVIIIe siècle (adjonction de chapelles latérales), et restauré au XIXe siècle[26]. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[27].
Au lieu-dit de Salesses se dresse l'église de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste, autrefois dépendant d'une commanderie du Temple,puis de Malte, et datée du XIIIe siècle[28].
Le village conserve également un petit monument érigé lors de la Seconde Guerre mondiale afin de « prier Dieu d'épargner la commune », construit au creux d'une haie de six mètres.
Personnalités liées à la commune
modifierPhotothèque
modifierVoir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Marie-Hélène Michon ayant été élue conseillère régionale en a démissionné en août de son mandat de maire pour ne pas les cumuler.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- SARL La Ramade, « Site web du gestionnaire de l'étang de La Ramade ».
- « Puy de la Belle » sur Géoportail (consulté le 22 juillet 2018)..
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Flayat et La Courtine », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « La Courtine » (commune de La Courtine) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « La Courtine » (commune de La Courtine) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Flayat », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Flayat », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Élue conseillère régionale en juin, Marie-Hélène Michon a cédé son siège à son premier adjoint, La Montagne, , consulté le .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no IA00030959, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Eglise paroissiale Saint-Martin », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Notice no IA00030975, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.