Flammerécourt
Flammerécourt est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Flammerécourt | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Saint-Dizier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Bassin de Joinville en Champagne | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marc Fèvre 2020-2026 |
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Code postal | 52110 | ||||
Code commune | 52201 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Flammerécourtois | ||||
Population municipale |
70 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 6,7 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 21′ 47″ nord, 5° 02′ 31″ est | ||||
Altitude | Min. 238 m Max. 385 m |
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Superficie | 10,52 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Chaumont (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Joinville | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Géographie
modifierLa commune est traversée du sud au nord par le Blaiseron, rivière d'une longueur de 20 km, affluent de la Blaise.
Localisation
modifierBrachay | Blécourt | |||
Charmes-en-l'Angle | N | Rouvroy-sur-Marne | ||
O Flammécourt E | ||||
S | ||||
Leschères-sur-le-Blaiseron |
Hydrographie
modifierLa commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Blaiseron et[1],[Carte 1].
Le Blaiseron, d'une longueur de 20 km, prend sa source dans la commune de Ambonville et se jette dans la Blaise à Courcelles-sur-Blaise, après avoir traversé huit communes[2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 979 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blécourt », sur la commune de Blécourt à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 879,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Flammerécourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,5 %), terres arables (26,3 %), prairies (11,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
modifierAu Moyen Âge, le village peut être nommé sous sa forme latine « Flammerei curtis ».
Histoire
modifierL'existence du village, ainsi que de son église, est attestée depuis le haut Moyen Âge. Une charte d'environ 876 indique qu'un certain Alledulfe fait don aux moines de l'abbaye de Montier-en-Der de ce qu'il possède à « in villâ Flammerei curtis », en échange de quoi il demande à être enterré dans l'abbaye. En 1030 est cité Boson, seigneur de Flammerécourt, comme étant un compagnon d'armes d'Étienne de Vaux, fondateur de la maison de Joinville. En 1204, sont cités comme seigneurs de Flammerécourt Aubertin et sa femme Helvide. Les premiers seigneurs du lieu sont donc des laïcs, vassaux des seigneurs de Joinville, mais le village appartient par la suite aux abbayes de Saint-Urbain et de Montier-en-Der[15].
Le prieuré de Saint-Thiébaut, de l'ordre des Bénédictins et dépendant de l'abbaye de Saint-Urbain, est fondé au début du XIIe siècle, probablement par les seigneurs de Joinville. Une charte de l'abbaye de Saint-Urbain de 1128 atteste son existence à cette date[16],[17].
L'abbaye de Clairvaux y possède également des propriétés ainsi que la commanderie templière du Corgebin qui y a fait construire la ferme des Barres. Des chartes de 1201 et 1217 indiquent également l'existence d'une léproserie ou d'une maladrerie au lieu-dit la Côte-Malade, probablement fondée par les seigneurs de Joinville[15].
Politique et administration
modifierListe des maires
modifierPolitique environnementale
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2021, la commune comptait 70 habitants[Note 4], en évolution de +2,94 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
modifierÉconomie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Château construit sous la régence (manoir du Lys). Pigeonnier circulaire démonté et reconstruit au début du XIXe (de forme rectangulaire). Écuries. Ancienne propriété de la famille Gény (branche « Geny de Flammerécourt ») et de la famille D'Engente Dumesnil D'Arrentieres.
Personnalités liées à la commune
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Flammerécourt » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Fiche communale de Flammerécourt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « le Blaiseron »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Flammerécourt et Blécourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Blécourt », sur la commune de Blécourt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Blécourt », sur la commune de Blécourt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Flammerécourt ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chaumont », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Émile Jolibois, La Haute-Marne Ancienne et Moderne, Chaumont, Imprimerie et lithographie la veuve Miot-Dadant, (lire en ligne), p. 216.
- C. Didier, Notice historique & religieuse sur le bourg et le seigneurs de Doulevant-le-Château (suivie d'une courte Notice sur les communes du Canton), Wassy, Typographie et lithographie de J. Guillemin, (lire en ligne), p. 171.
- Charles-François Roussel, Le diocèse de Langres : histoire et statistique, t. 2, Langres, Librairie de Jules Dallet, éditeur, (lire en ligne), p. 521.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.