Flammenwerfer 35

lance-flammes

Le Flammenwerfer 35, abrégé en FmW 35, est un lance-flammes portatif utilisé par les forces allemandes au cours de la Seconde Guerre mondiale pour nettoyer les tranchées et les bâtiments.

Flammenwerfer 35
Image illustrative de l'article Flammenwerfer 35
Soldat allemand utilisant un Flammenwerfer 35, 1944.
Présentation
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne nazie
Type Lance-flamme
Munitions Combustible propulsé par de l'azote
Période d'utilisation 1935
Durée de service 1935-1945
Production 1935-1941
Poids et dimensions
Masse (chargé) 35.8 kg
Caractéristiques techniques
Mode d'action Giclées
Portée pratique 25 à 30m
Cadence de tir 2 à 15 giclées.
Capacité 11.8L de combustible
Viseur Aucun
Variantes FW-40, FW-41, FW-43, FW-44, FW-46

Il s'agissait d'une arme mortelle qui était extrêmement efficace à courte portée. Il avait une portée de 25 m. Cette arme a également été connue sous le nom « voleur de peau », car l'utilisation de cette arme à courte portée entraînait une sévère perte de peau. Le composé liquide dégageait en brûlant des fumées très similaires à des agents lacrymogènes.

Histoire

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Comme beaucoup de belligérants de la Seconde Guerre mondiale, les lance-flammes étaient utilisés contre les casemates, les fortifications et certains véhicules blindés. Bien qu'étant apparus pendant la Première Guerre mondiale, les lance-flammes étaient plus connus par leurs effets psychologiques que pour leur efficacité : en effet, ils étaient lourds, peu maniables, et pouvaient s’avérer très dangereux pour les utilisateurs.

Le flammenwerfer 35 était le premier lance-flammes individuel allemand. Avec l'usage, on se rendit compte qu'il était souvent difficile à manier car trop lourd. C'est pourquoi, on le remplaça par différents modèles (FW-40, FW-41, FW-43, FW-44, FW-46), ces derniers étant plus légers et plus maniables[1]. Il fut produit jusqu'en 1941, date à partir de laquelle le Flammenwerfer 41 (en) commença à le remplacer.

Description

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Le flammenwerher 35 fonctionnait de la manière suivante, 2 réservoirs, l'un contenant le combustible et l'autre le gaz propulseur, le plus souvent de l'azote. Dès que l'on ouvrait la vanne, le gaz propulseur expulsait le combustible par le tube, à l’extrémité duquel il était enflammé. La portée dépendait du diamètre de la buse, de la vitesse du vent ainsi que de sa direction. La vitesse initiale dépendait elle-même de la pression dans le réservoir et de la longueur du tuyau.

 
Soldat allemand avec un Flammenwerfer 35 à Stalingrad sur le front russe.

Notes et références

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  1. Alexander Lüdeke, Armes et armements de la Seconde Guerre mondiale, p.17.