Le durbar est un événement équestre organisé chaque année, particulièrement dans les communautés haoussa, dans plusieurs villes du nord du Nigeria (notamment Kano, Katsina, Bida, Bauchi et Zaria), à l'occasion de la fin du ramadan (Aïd el-Fitr)[1] et de l'Aïd al-Adha. Des cavaliers et des soldats à pied, sous la conduite des chefs traditionnels, défilent devant les autorités politiques. Dans certaines villes, le défilé peut compter jusqu'à plusieurs milliers de personnes et durer plusieurs heures.

Durbar à Bauchi (2017)
Durbar à Bauchi (2011)
Durbar à Zaria (2010)
Durbar à Kano (2016)

Histoire

modifier

Cet usage a été introduit par les autorités coloniales britanniques au début du XXe siècle (s'inspirant notamment du durbar de Delhi, au cours duquel la reine Victoria a été proclamée impératrice des Indes), mais s'appuie sur des traditions de l'empire de Sokoto et du royaume du Kanem-Bornou.

En 1977, il fait partie du FESTAC 77, un festival des cultures et arts noirs et africains qui se tient à Lagos et réunit près de 60 pays[2].

Notes et références

modifier
  1. (en) Toyin Falola, Culture and customs of Nigeria, Greenwood Press, Westport, Conn., 2001, p. 145 (ISBN 0-313-31338-5)
  2. (en) « The History of the World Festival of Black Arts & Culture / FESTAC », sur Afropop, (consulté le ).

Annexes

modifier

Bibliographie

modifier
  • (en) Abdullahi Rafi Augi, The History and Performance of Durbar in Northern Nigeria, Nigeria Magazine, Cultural Division, Federal Ministry of Information, Lagos, 1978, 47 p.
  • (en) Durbar, Northern Nigeria, 2nd of February, 1956, in Honour of the Visit of Her Majesty Queen Elizabeth II, 1956, 14 p.
  • (en) Katrin Koops, The role of the horse in Hausa culture, University of Wisconsin--Madison, 1996, 304 p. (thèse ou mémoire)

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :