Ferrières (Tarn)
Ferrières est une ancienne commune française située dans le département du Tarn et la région Occitanie ('Ferrièiras' en occitan).
Ferrières | |
Vue générale. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Arrondissement | Arrondissement de Castres |
Intercommunalité | Communauté de communes Val et Plateau Mont-de-Lacaune |
Maire délégué | Alain Gran |
Code postal | 81260 |
Code commune | 81091 |
Démographie | |
Population | 134 hab. (2013) |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 39′ 49″ nord, 2° 26′ 58″ est |
Altitude | 480 m Min. 337 m Max. 725 m |
Superficie | 11,85 km2 |
Élections | |
Départementales | Les Hautes Terres d'Oc |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Fontrieu |
Localisation | |
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Elle est, depuis le 1er janvier 2016, une commune déléguée de la commune nouvelle de Fontrieu.
Géographie
modifierLocalisation
modifierCommune du Massif central située sur les monts de Lacaune.
Communes limitrophes
modifierÀ l'ouest, la commune de Lacrouzette n'est qu'à une centaine de mètres du territoire communal[1].
Toponymie
modifierAttestée sous la forme Ferreriis en 1358[2].
Du pluriel de l'occitan ferrièra, « forge catalane, mine de fer »[2].
Histoire
modifierLégende de La poche du diable
modifierAu XVIe siècle, alors que Messire Guilhot de Ferrières, chef des Huguenots, était accusé par les papistes d'avoir des relations avec Satan, les consuls de Ferrières ou de Vabre s'adressèrent au malin pour qu'il construise un pont à Thessauliès. Le Diable a peu d'imagination : il réclama l'âme du premier qui passerait sur l'ouvrage. (Voir l'article Pont du Diable.)
Guilhot avait voyagé et il conseilla aux consuls d'accepter.
« Nous y feront passer l'ane du meunier de Record. »
Les consuls en rirent beaucoup, dans l'alcove. Leurs épouses le confièrent à toutes leurs amies. Lucifer qui arrivait, les poches gonflées de rochers pour établir le pont, entendit les bavardes. Courroucé, il vida ses poches sur la pente et pris congé des Sidobriens. Les cailloux roulèrent, en éboulis, et formèrent la "poutsado dal Diablé" (la poche du Diable).
Héraldique
modifierSon blasonnement est : D'argent au pal flambloyant de gueules. |
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[4],[Note 1]. En 2013, la commune comptait 134 habitants, en évolution de −8,84 % par rapport à 2008 (Tarn : +2,8 %, France hors Mayotte : +2,49 %). |
Lieux et monuments
modifier- Château, ancienne forteresse médiévale (XIIe - XVIe siècle)[7]
- Temple protestant de Baffignac, inscrit Monument Historique depuis le 31 juillet 2015
- Musée du protestantisme en Haut-Languedoc[8]
Personnalités liées à la commune
modifier- Antonin Tirefort (né à Ferrières le et décédé à Castres le ), député du Tarn du au , premier adjoint au maire de Castres.
Notes et références
modifier- Carte IGN sous Géoportail
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1348
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- Château, ancienne forteresse médiévale (XIIe - XVIe siècle)
- Musée du Protestantisme en Haut-Languedoc
Notes
modifier- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.