Fernand Desrousseaux
Fernand Desrousseaux, né le à Tourcoing (Nord) et mort dans cette même ville le [1], est un footballeur international français évoluant au poste de gardien de but.
Fernand Desrousseaux | ||
L'US Tourcoing en 1910, Desrousseaux est le 2e debout en haut à gauche, en costume | ||
Biographie | ||
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Nationalité | Français | |
Naissance | Tourcoing (Nord) |
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Décès | Tourcoing (Nord) |
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Taille | 1,76 m (5′ 9″) | |
Poste | Gardien de but | |
Parcours amateur | ||
Années | Club | |
1898-1909 | US Tourcoing | |
Sélections en équipe nationale2 | ||
Années | Équipe | M. (B.) |
1908 | France | 1 (0) |
1 Matchs de championnat uniquement. 2 Matchs officiels. Dernière mise à jour : 9 novembre 2024 |
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Carrière
modifierFernand Desrousseaux est l'un des fondateurs du club de l'US Tourcoing en 1898[2]. Initié au football au Lycée de Tourcoing par un professeur d’anglais, il participe à la création de l'US Tourcoing en mai 1898, en compagnie d'Albert Fromentin, l'un des surveillants de ce même lycée. N'ayant d'abord qu'un rôle secondaire, c'est en 1904 qu'il prend le poste de gardien de but.
Parallèlement, il passe dès 1900 l'examen pour devenir arbitre officiel, qu'il réussit[3]. En 1905, il arbitre d'ailleurs la finale du Challenge international du Nord remportée le champion de Belgique, l'Union saint-gilloise[4].
Durant l'été 1908, l'Équipe de France participe au tournoi de football des Jeux olympiques d'été de 1908, à Londres. Deux équipes sont retenues côté français, la France A et la France B. Profitant de nombreux forfaits, Fernand Desrousseaux est sélectionné dans l'équipe de France B. L'équipe de France B est éliminée dès son entrée en jeu, au premier tour, défaite par le Danemark sur le score de neuf buts à zéro. À cette occasion, Fernand Desrousseaux est titularisé dans les buts de la France.
En 1909, il cède le poste de gardien de but de l'US Tourcoing au futur international Albert Parsys. Il devient dès lors vice-président de l’US Tourcoing, avec une curieuse façon de suivre les matches de son club. «Impressionnable, il se tient dans un café des environs du stade attendant impatiemment la sortie des premiers spectateurs pour courir aux nouvelles», rapporte Le Miroir des Sports en 1923. Quelques années plus tard, il deviendra l’un des premiers speakers-reporters de match de football en France[5].
Pendant la première guerre mondiale, Desrousseaux, décrit comme «un puits de science», sera mobilisé au sein d’une usine de fournitures de guerre[6].
En 1922, il est désigné manager de l'équipe du Nord, pour le célèbre match Paris-Nord[7].
Liens externes
modifier- Ressources relatives au sport :
Notes et références
modifier- « Fernand Desrousseaux », sur www.fff.fr (consulté le )
- Pierre Cazal, « Les premiers Bleus : Fernand Desrousseaux, gardien introuvable », sur Chroniques bleues, (consulté le )
- « Le Sport picard : organe hebdomadaire de la vélocipédie, de l'automobile et de tous les sports dans la région picarde », sur Gallica, (consulté le )
- Les Sports, (lire en ligne)
- Raphaël Perry, Bleus éphémères, Hugo Sport, p. 24
- « L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange », sur Gallica, (consulté le )
- « Nord sportif : organe de défense des intérêts sportifs du Nord, Pas-de-Calais, Somme et Oise », sur Gallica, (consulté le )