Ferdinand de Loyers

ecclésiastique belge

Ferdinand de Loyers fut le 40e abbé de Parc, de 1756 jusqu'à sa mort en 1762, l'abbaye de Parc étant un monastère prémontré situé dans le Brabant flamand, en Belgique, près de Louvain, fondé en 1129 et toujours en activité en 2021.

Ferdinand de Loyers
Image illustrative de l’article Ferdinand de Loyers
Une façade de l'abbaye de Parc.
Biographie
Naissance
Schaltin
Ordre religieux Ordre des Prémontrés
Ordination sacerdotale
Décès (à 50 ans)
Abbé de l'Église catholique
Bénédiction abbatiale
40e abbé de Parc
Autres fonctions
Fonction religieuse
Fonction laïque
  • Licencié en théologie

Blason
Carpe rosas[note 1]

Sous l'administration de cet abbé, la paroisse de Heverlee était desservie par les chanoines de l'abbaye de Parc. Par ailleurs, vers 1756-1757, le prélat a bâti le presbytère de la petite paroisse de Hauwaert.

Chronologie

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Ferdinand de Loyers est né au château de Schaltin le , fils du chevalier Jean Godefroid de Loyers, seigneur de Schaltin, et de Gertrude Beys, de Beauvechain[1],[2].

Il devient profès en 1729, est ordonné prêtre en 1731, licencié en théologie par le collège de Prémontré à Louvain, devenant vicaire à Wackerzeel en 1737, à Werchter en 1742, successivement cellérier puis curé de Korbeek-Lo en 1753[1],[2]. Il est élu abbé de Parc le par le vote des religieux, et est béni par le cardinal-archevêque Thomas-Philippe d'Alsace de Hénin-Liétard le [1],[2].

Il meurt à l'abbaye de Parc le [1].

Abbatiat

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Sous l'administration de l'abbé Ferdinand de Loyers, la paroisse de Heverlee est desservie par les chanoines de l'abbaye de Parc[2]. Par ailleurs, vers 1756-1757, le prélat bâtit le presbytère de la petite paroisse de Hauwaert, qui ne compte que soixante communiants à la fin du XVIe siècle[1].

Postérité

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Portrait

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Le portrait de l'abbé Ferdinand de Loyers existe à la fois à l'abbaye de Parc et aussi au presbytère d'Heverlee[1].

Armes de l'abbé

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Les armes de Ferdinand de Loyers sont présentes à l'abbaye de Parc, au presbytère d'Heverlee comme sculptées au-dessus de la porte d'entrée de la cure d'Heverlee[1]. Selon J.E. Jansen[note 2], elles se blasonnent : « écartelé, au 1 et 4 d'or à une rose de gueules, au 2 et 3 de gueules à deux lions léopardés d'or, posés en pal » et ont en devise : « Carpe rosas »[1],[note 1]. En fait, J.E. Jansen commet une erreur car, sur les armes de cet abbé, les lions sont « l'un sur l'autre » et non « posés en pal ».

Un examen de l'armorial des abbés de Parc permet en outre de rapprocher les armes de l'abbé Ferdinand de Loyers de celles de tous les autres abbés de l'établissement religieux.


  1. a et b Cette devise est en latin et signifie : « Saisir les roses ».
  2. J.E. Jansen est chanoine de l'abbaye de Parc, archiviste de la ville de Turnhout et membre titulaire de l'Académie royale d'Archéologie de Belgique.

Références

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  1. a b c d e f g h et i J.E. Jansen 1929
  2. a b c et d F.J. Raymaekers 1858, p. 719

Annexes

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Articles connexes

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • J.E. Jansen (chanoine et archiviste), L'abbaye norbertine de Parc-le-Duc - Huit siècles d'existence - 1129-1929, Malines, H. Dessain, .  
  • F.J. Raymaekers (professeur et chronologiste), « Recherches historiques sur l'ancienne abbaye de Parc », Revue catholique - Recueil religieux, philosophique, scientifique, historique et littéraire, Louvain, P.J. Verbiest, sixième, vol. premier,‎ année 1858, p. 401-418, 481-490, 527-541, 588-598, 661-676 et 712-722.