Faymoreau
Faymoreau est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
Faymoreau | |||||
La mairie en . | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | Fontenay-le-Comte | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Vendée-Sèvre-Autise | ||||
Maire Mandat |
Charles de Certaines 2020-2026 |
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Code postal | 85240 | ||||
Code commune | 85087 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
201 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 18 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 32′ 18″ nord, 0° 37′ 38″ ouest | ||||
Altitude | 94 m Min. 54 m Max. 121 m |
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Superficie | 10,97 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Fontenay-le-Comte | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Géographie
modifierLe territoire municipal de Faymoreau s’étend sur 1 097 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 94 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 54 et 121 mètres[1],[2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 899 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Scillé à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 954,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Faymoreau est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (28,9 %), prairies (27,1 %), zones agricoles hétérogènes (23,3 %), terres arables (18,5 %), zones urbanisées (1,9 %), cultures permanentes (0,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierLe nom Faymoreau se décompose en deux parties : Fay qui provient du latin fagus signifiant « hêtre », ainsi que de moreau qui est un patronyme répandu en Vendée[14].
Histoire
modifierDepuis l'an 1003 jusqu'au milieu du XIIIe siècle, les terres de Faymoreau étaient possédées par les plus grands seigneurs du Poitou, notamment les familles Chabot, Lusignan et Parthenay-l'Archevêque. En 1251, Gognore l'Archevêque fit don de ces terres à Guillaume Fort. En 1330, la seigneurie devint propriété de la famille du Puy du Fou à la suite du mariage de Catherine Fort avec Jean du Puy du Fou, et resta en leur possession pendant trois siècles. Par la suite, plusieurs propriétaires se succédèrent, parmi lesquels les familles Panou et de Grimoüard. De 1793 à 1802, la commune ne disposait pas de maire, car le village dépendait de l'administration municipale du canton de Foussais[14].
En 1827, un sabotier découvre par hasard du charbon à Marillet, près de Faymoreau, en creusant un puits près de sa maison. Cet événement marque le début d'une importante période d'exploitation minière dans la région, qui durera 130 ans[14].
En 1836, une verrerie est créée pour utiliser sur place le charbon de faible qualité, servant ainsi à alimenter les fours. L'entreprise produit jusqu'à un million de bouteilles pour les régions de Cognac et Bordeaux, ainsi que des bocaux et des cloches de jardin[14].
En 1840, la Société des Mines de Faymoreau, qui exploite le charbon dans le bassin minier, construit le premier coron pour loger les mineurs et leurs familles. Quelques années plus tard, le village minier de Faymoreau, situé à deux kilomètres du bourg, se développe avec la construction du quartier de la direction, de la Chapelle des Mineurs, des corons de la haute et de la basse terrasse, ainsi que des écoles[14].
L'arrivée du train en 1869, avec la ligne de chemin de fer Angers-Niort traversant le bassin minier de Faymoreau, ouvre de nouveaux débouchés pour l'exploitation minière[14].
Dans les années qui suivent la construction de l'Hôtel des Mines et du dortoir des célibataires, l'électricité arrive dans le Sud-Vendée, dans les Deux-Sèvres et dans le Nord de la Charente-Maritime, grâce à la création de la centrale électrique de Faymoreau en 1922. Une main-d'œuvre venue de toute l'Europe, principalement de Pologne, afflue alors dans la région. À cette époque, la commune compte plus de 1 000 habitants et la production de charbon atteint 60 000 tonnes par an. Pendant la Seconde Guerre mondiale, malgré l'occupation allemande, les mines deviennent un refuge pour ceux refusant le Service du Travail Obligatoire[14].
En 1950, la fermeture de la centrale électrique porte un coup fatal à la mine, qui vendait un tiers de sa production à EDF. Le gisement de charbon s'épuise, et la Société des Mines commence à licencier. La mine ferme définitivement le 28 février 1958, et les derniers mineurs sont reclassés dans d'autres sites miniers en France. La fin de l'exploitation du charbon marque le déclin du village de Faymoreau : la population diminue et les commerces ferment progressivement[14].
Politique et administration
modifierListe des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2021, la commune comptait 201 habitants[Note 1], en évolution de −6,07 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,5 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 99 hommes pour 101 femmes, soit un taux de 50,50 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,16 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
modifier- Centre minier de Faymoreau[24] (Musée de France), un voyage au centre de la mine pour découvrir 130 années d'exploitation du charbon en Vendée et Deux-Sèvres, de 1827 à 1958. Installé dans ce que fut le dortoir des verriers, descente dans la mine reconstituée, expositions permanente et temporaires, animations adultes et enfants toute l'année.
- La chapelle des Mineurs (XIXe) : vitraux contemporains de Carmelo Zagari en hommage aux hommes du fond. Une commande publique de 2001.
- Le village minier : quartiers et corons.
- Le château de Faymoreau, ancienne résidence de la famille Panou de Faymoreau.
- L'étang de la digue, retenue d'eau de la centrale électrique thermique.
- L'église du bourg de Faymoreau.
- Le pont de Fleurieau.
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Le centre minier.
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L'hôtel des Mines.
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La chapelle des mineurs.
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L'église.
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Monument aux morts.
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Pont de Fleurieau.
Pour approfondir
modifierArticles connexes
modifierLien externe
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Commune 18076 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « Faymoreau », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Faymoreau et Scillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Scillé », sur la commune de Scillé - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Scillé », sur la commune de Scillé - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Faymoreau ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Faymoreau : une cité minière à la campagne », sur accueil-vendee.com (consulté le ).
- « Charles de Certaines à la tête du nouveau conseil municipal », Ouest-France, .
- « Municipales : le maire Pierre Beaussant ne se représente pas », Ouest-France, .
- « Marie-Thérèse Jacob, nouveau maire », Ouest-France, .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Faymoreau (85087) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).
- [1]