Faten Hamama

actrice égyptienne

Faten Hamama (arabe: فاتن حمامة) est une actrice et star de cinéma égyptienne, née le [1] à Al Mansurah (Égypte) et morte le au Caire (Égypte) [2].

Faten Hamama
فاتن حمامة
Description de cette image, également commentée ci-après
Faten Hamama (années 1962).
Nom de naissance Faten Ahmed Hamama (فاتن احمد حمامة)
Naissance
Al Mansurah, Gouvernorat de Dakhleya (Égypte)
Nationalité Drapeau de l'Égypte Égypte
Décès (à 83 ans)
Le Caire (Égypte)
Profession Actrice, productrice, scénariste

Biographie

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Fille d'un professeur de mathématiques, elle tourne son premier film à l'âge de sept ans et va enchaîner les rôles pendant près d'un demi-siècle.

Très jeune, elle épouse, contre l'avis de ses parents à cause de la différence d'âge, le spécialiste du mélodrame, le réalisateur égyptien Ezzedine Zulficar (en)[3]né en 1919, dont elle a une fille, Nadia. En 1954, déjà très grande star, elle joue dans Ciel d'enfer du réalisateur égyptien Youssef Chahine. Le film, présenté au Festival de Cannes 1954, fera partie de la sélection des 150 meilleures productions égyptiennes, lors du centenaire du cinéma égyptien, en 1996. Sur le tournage, elle s'éprend du jeune premier qui a son âge, Michel Chalhoub, le futur Omar Sharif. Elle divorce et ils se marient en 1955. Pour épouser Faten, Michel, chrétien de rite grec-catholique, se convertit à l'Islam et prend le nom d'Omar Sharif. Ils ont un fils, Tarek Sharif, jouent dans de nombreux films ensemble, notamment dans Le Fleuve de l'amour d'Ezzedine Zulficar (1961), une adaptation du roman de Léon Tolstoï Anna Karénine, et forment le couple mythique du cinéma égyptien. Faten et Omar continueront à tourner sous la direction d'Ezzedine.

La carrière de Faten Hamama, connaît son apogée entre les années 1950 et 1970. Elle joue dans des comédies romantiques, avec notamment la star des comédies musicales égyptiennes, Abdel Halim Hafez, et aussi dans des films engagés, dénonçant les inégalités sociales ou défendant les droits des femmes. Dans Ouridou Hallan (Je veux une solution), où elle interprète le combat d'une femme égyptienne pour obtenir le divorce, ce film polémique permettra la révision de la législation en faveur des femmes désirant divorcer. Elle soutient la guerre d'indépendance des Algériens.

 
Je veux une solution Conférence de presse pour le troisième Festival international du film de Téhéran. De droite à gauche: Salah Zulfikar (producteur de Je veux une solution), Manuchehr Anwar, Faten Hamama, Said Mazrouk, traducteur égyptien, Téhéran dans 1974.

Faten poursuit sa carrière en Égypte, alors que son mari Omar Sharif entame de son côté une carrière internationale; il signe un contrat de sept ans avec les studios hollywoodiens Columbia Pictures et s'installe avec leur fils à Hollywood aux États-Unis. En 1968, malgré leurs sentiments réciproques, Omar et Faten se séparent d'un commun accord pour « incompatibilité de la vie de couple avec la vie d'acteur international », et divorcent en 1974[réf. nécessaire].

Après son divorce, elle se remarie avec un médecin, Mohamed Abdel Wahab.

Elle a été nommée docteur "honoris causa" de l'université américaine de Beyrouth pour sa popularité, ses combats pour la liberté et son engagement féministe. Elle parlait parfaitement le français[4].

Elle meurt le 17 janvier 2015 au Caire[5].

Filmographie

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Faten Hamama dans Jours heureux (1940).
 
Faten Hamama dans Le Péche (1965).

Notes et références

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  1. (en) Omar Sharif, The Eternal Male: My Own Story, Doubleday, New York, 1re éd., p. 69, 1977.
  2. (fr) « Décès de l'actrice égyptienne Faten Hamama », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  3. « Personnes / Africultures : Zulficar Ezzedine », sur Africultures (consulté le ).
  4. « Faten Hamama - Interview (1963) » (consulté le )
  5. « Cinéma : La Grande Dame de L’écran arabe « Faten Hamama » n’est plus », Le Relais - Institut du monde arabe,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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