Famille de Montmorin de Saint-Hérem
La famille de Montmorin de Saint-Hérem est une famille éteinte de la noblesse française.
de Montmorin de Saint-Hérem | |
Armes | |
Blasonnement | De gueules semé de molettes d'argent, au lion du même brochant. |
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Période | jusqu'au XIXe siècle |
Pays ou province d’origine | Auvergne |
Allégeance | Royaume de France |
Fiefs tenus | Saint-Hérem, Auzon, Rilhac, Espirat, Brion, Chassignolles, Bothéon, Clamecy |
Charges | gouverneur de l'Auvergne, diplomate, principal ministre d’État |
Fonctions ecclésiastiques | évêque, archevêque |
Preuves de noblesse | |
Admis aux honneurs de la Cour | oui |
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Son nom a été relevé par la famille d'Aurelle en 1816 d'où la famille d'Aurelle de Montmorin de Saint-Hérem qui est une famille de la noblesse française subsistante.
Histoire
modifierLa famille de Montmorin de Saint-Hérem est une famille d’extraction chevaleresque originaire d'Auvergne[1] dont la famille d'Aurelle fut autorisée à relever le nom par ordonnance du roi Louis XVIII en date du , après le mariage de Jean Simon Narcisse d'Aurelle des Cornais et Louise de Montmorin de Saint-Hérem en 1807[2].
La famille possédait notamment les châteaux de Vollore, Montmorin, Châteauneuf et Villeneuve.
La famille d'Aurelle descend de Pons Aurèle qui fut anobli en 1612[2].
Filitation
modifierSelon Jean Du Bouchet (1599-1684), suivi par Moréri[3], le Père Anselme[4], La Chesnaye des Bois[5] et Jean-Baptiste Bouillet[6], les Montmorin auraient commencé — sous toute réserve — avec Calixte Ier (fl. 954, sous le roi Lothaire, dans la 2e moitié du Xe siècle ; de toute façon, les Montmorin ont une origine vraiment ancienne, cités dans les cartulaires de Sauxillanges et de Brioude) ; Père d'Hugues Ier (cité avec son père dans une charte de Sauxillanges) ; Père d'Étienne († le 5 septembre 1062 selon l'obituaire de Sauxillanges) ; Père de Calixte II († 1097) ; Père de Pons, Calixte, et d'Hugues II (fl. 1119) ; Suivi d'Hugues III, croisé avec Louis VII en 1147, et de Calixte III, qui accorda privilèges et franchises aux habitants de Montmorin en mai 1238, et eut de sa femme Jacobée : Cirie (femme d'Eustorge de la Gazelle : à Anglards-de-Saint-Flour ?), Simon (bienfaiteur de Vauluisant : sans doute Vauluisant), et l'aîné :
Hugues IV (il confirme en 1261 la charte de son père ; † vers 1277), époux de Béatrix de Mercœur († ap. 1291), fille de Guillaume de Mercœur de Gerzat (frère cadet de Béraud VI ou VIII) et de Dauphine de Ventadour (fille d'Ebles V de Ventadour et Marie de Limoges), d'où : Alasie (x 1277 Guillaume de Neyrac de Bellerive), et :
Hugues V († ap. 1292). Il fait hommage de sa terre à l'évêque de Clermont en 1287), et, de sa femme Bompare, fille de Bompar d'Auzon, Rillac/Rilhac, Pauillac/Paulhac, Auzat, Sainte-Florine, il a : Gérard († ap. 1328), sgr. d'Auzon et de Rilhac (x 1° Guigonne, dame d'Arlanc († av. 1317 ; veuve d'Etienne de Vissac), et 2° Gaillarde de Montal ; Sans postérité) ; Hugues, chanoine de Brioude, doyen de St-Cerneuf de Billom en 1327/1328, teste en 1347/1348 ; Guy (fl. 1326) ; Jean, prieur de St-Didier, † assassiné en 1344 ; Bompare (x 1318 Guillaume de Neyrac de Pontgibaud) ; et l'aîné :
Bompar († 1337), qui confirma les privilèges de Montmorin en août 1324, devint bailli de Meaux, et maria Françoise, fille du chancelier Pierre Flote, dont : Bompare (x Jean de Rochefort de La Roche) ; Blanche (x Hugues de Bohan/de Boham/de Bohenc de la Rochette) ; Béatrix (x 1337 Guillaume du Château de Montagne) ; Marguerite, religieuse à Blesle ; et :
Thomas Taurin, seigneur de Montmorillon, Auzon, Rillac et Massiac. Combattant au siège de St-Jean d'Angély en 1351 et à Poitiers en 1356, prisonnier des Anglais en 1356-57, il teste en 1360. Son scel de septembre 1357 arbore l'écu semé de molettes, portant un lion, au cimier à la tête de lion entre deux oreilles d'âne, et son contre-scel porte un écu surmonté d'une tête humaine en face, les cheveux épars. De sa femme Algaye, mariée en 1349, fille d'Amalric de Narbonne-Talairan et Naude de Clermont, il eut : Guillaume, doyen de Brioude (fl. 1388, 1414) ; Thomas, prieur de Montluçon, et de Sauriac en 1408 ; Isabeau, x Jean de Bonnebaut (Bonnebaud ?) de la Condamine en Bourbonnais ; Gérard [posthume ; x 1393 Philippe d'Anlezy, d'où : Pierre, et sa sœur Jeanne de Montmorin, mariée à Jean de Balore de Tressy en Bourgogne] ; et l'aîné :
Geoffroy († ap. 1417), un fidèle (par exemple en 1369 et 1389) du duc Jean de Berry, comte et duc d'Auvergne ; x 1° 1368 Dauphine, dame de St-Hérem en partie[7], fille de Guillaume de T(h)inières et Mardoigne et d'Agnès de Montal (Montal ?), puis x 2° 1393 Blanche, dame de Prades, fille d'Albert Aycelin de Lopsat/Lugeac et Bérengère de Montlaur (à Mayres et Coucouron), dont (du 1°) :
- Geoffroy, chanoine de Brioude, abbé de Thiern en 1420 (le Moûtier ?) ; Jean († v. 1448), chanoine-comte de Lyon, doyen de Brioude en 1438, prieur de St-Gilles de Surgères (St-Gilles ?), évêque d'Agde en 1440-1448, maître des Requêtes ; Jacques de Montmorin, sire d'Auzon et de Rillac, bailli de Saint-Pierre-le-Moûtier après son frère aîné Pierre, auteur de la branche de Saint-Hérem ci-dessous ; Algaye, x 1388 Armand de St-Nectaire ; Marguerite († en octobre 1415 ; x Pierre de La Que(u)ille de Châteauneuf-du-Drac) ; deux religieuses : Agnès (à Blesle) et Alixent (à Beaumont) ; et l'aîné :
Pierre, sire de Montmorin, La Bastie (tous ses successeurs jusqu'à Louis ci-dessous sont dits seigneurs de la Bastie : où ?) etc., bailli de St-Pierre-le-Moûtier, chambellan de Charles VII qui le gratifie en 1420, 1423 et 1425, adoubé chevalier au siège de Bayonne en 1451, marié en 1409 à Isabeau, dame de Nades et d'Espinasse, fille de Jean de Chauvigny de Nades et de Catherine de Bressolles de Montmorillon de St-Clément, d'où :
- Jean, sgr. de Nades, de Chouvigny et d'Espinasse, marié 1° (1455) avec Artuse, fille de Jacques de Lavieu-Feugerolles et Jeanne Cassinel : d'où la branche de Nades, continuée par leur fils Charles de Montmorin († av. 1498), frère d'Isabeau de Montmorin (x (1492) Guillaume de Villelume de La Roche-Othon) et mari de Gabrielle d'Aubierre/d'Aubières, et terminée dans les mâles avec le fils desdits Charles et Gabrielle, Annet de Montmorin († v. 1555 ; x 1512 Marie Bohier), gouverneur du Bourbonnais, lui-même père de deux filles : - Françoise de Montmorin, dame de Nades, de Chouvigny et d'Espinasse (x 1543 Jean Motier de La Fayette de Hautefeuille), et - Claude/Catherine de Montmorin, dame d'Aubière (x 1542 Gilbert/Jean de Jarrie de Clairavaux) ;
- Annet, abbé de Manlieu, prieur du Port-Dieu en 1463 ; Marguerite, x Charles de Marzé (en Beaujolais[8]) de Grisieu ; Anne, x Jean de Cros de Currèze ; et l'aîné :
Charles († en décembre 1484 ; fils aîné de Pierre), x 1445 Philippe (prénom alors épicène ; † en octobre 1505), dame du Chastelard, fille de Jean de Lespinasse de Changy (à St-Forgeux, St-Germain, Noailly, Lespinasse, Changy ; par ailleurs, cette famille eut aussi Lespinasse à St-Beauzire) et de Jeanne/Blanche Dauphine de St-Ilpize, Jaligny et Combronde, d'où : Antoine du Châtelard, abbé de Manlieu, prieur de Camargues, du Port-Dieu, de Ste-Gemme, doyen de Clermont en 1507 ; Anne, x 1475 Henri d'Albon de St-Forgeux ; Antoinette, x son cousin Antoine de St-Nectaire ; et l'aîné :
Jacques Ier (il teste en avril 1500), sgr. de Montmorin, La Bastie, St-Clément et du Chastelard, x 1484 Anne, fille de Jean de Montboissier et d'Isabeau de Beaufort, d'où : Guillaume (sans alliance) ; Hector, doyen d'Autun en 1552 ; Jeanne, x 1506 François de Léotoing de Montgon ; Françoise, x Jacques de Montagu de St-Vincent ; et :
Antoine († ap. 1510), 2e fils de Jacques et frère puîné de Guillaume, fait hommage du Chastelard à la duchesse de Bourbon en mai 1506 ; x 1502 Marguerite, fille de Pierre de La Guiche et Françoise de Chazeron, dont : Anne, x Christophe Calard de Fressonnet ; Marquise, prieure d'Estelle, et deux frères :
- Hector († à Blois le 3 mars 1572), chevalier de St-Michel, maître d'Hôtel, capitaine des Gardes de la reine Catherine ; x Anne, fille de Jean de St-Nectaire de Fontenille : leurs enfants meurent sans postérité, dont François (x Charlotte de Beaufort-Montboissier), et Anne (x Jean Motier de Champétières) ;
- et Jacques II, son frère cadet, héritier de son neveu François ; Premier écuyer de la reine Louise, chevalier de l'Ordre du Roi ; x Gilberte de Marconnay [9] homonyme) de Montaret, veuve de Gabriel de Chazeron, d'où : François, tué à Fontarabie ; Jean-François, chevalier de Malte, † à Nordlingen en août 1645 ; Françoise, supérieure de l'Annonciation de Bourbon-Lancy ; Marie-Françoise, supérieure de Villevallez ; et deux frères (?) :
- Mathieu († 1634 ; fils aîné ?), x Charlotte, dame de Jeu (Jeu ?), fille de Jean Fradet des Granges : Parents de Marie (religieuse à Bonnesaignes), et de Marie-Claude de Montmorin (x 1649 Nicolas d'Arconsel, baron de Sarsé : Arconsat et Sarcey ?) ;
- et Louis († 1622 ; frère cadet de Mathieu ? Jean-Baptiste Bouillet, dans son Nobiliaire d'Auvergne, organise autrement la généalogie : Louis est certes le fils de Jacques II, mais Mathieu est le fils aîné de Louis, et donc le frère aîné de Gilbert qui suit, et pas celui dudit Louis), x Marie de Beaufort-Canillac, dont : Anne († 1683), qui succède comme abbesse de Bonnesaignes (1651) à sa tante Gabrielle de Beaufort, et qui hérite aussi du prieuré de Villevallez ; Marie-Françoise, prieure de Champagnac (Champagnac ?) ; et :
Gilbert de Montmorin, sire de Montaret, gouverneur de Verdun-sur-Saône, tué à Nordlingen en août 1645 ; x Anne d'Oisilier, d'où : Claude-Gabriel († jeune) ; Armand de Montmorin († le 6 octobre 1713), abbé de St-Pierre de Vienne, évêque de Die en 1687-94 et de Vienne en 1694-1713 ; Marie-Françoise, x 1666 Jean-Frédéric de Gamaches de Château-Mélian.
Fin de la branche aînée des Montmorin. Dès le 13 juillet 1628, Marie de Beaufort-Canillac, veuve de Louis de Montmorin, avait cédé contre 100 000 livres les droits sur les terre et seigneurie-baronnie de Montmorin à Clauda, de Chazeron dame de Vollore, la Molière et la Chassa(i)gne (cf. Glaine > la Molière), veuve en 1593 de Gaspard II de Montmorin-St-Hérem (branche cadette des Montmorin, issue de Jacques ci-dessus), sous le prétexte qu'il n'y avait plus dans la branche aînée des Montmorin de mâles pouvant assurer une succession masculine (agnatique), en fait plutôt pour un besoin d'argent suscité par des dettes. Un rameau puîné des Montmorin de St-Hérem héritera donc de Montmorin et du titre de seigneur, puis comte de Montmorin[5],[10] (cf. le tableau ci-dessous) :
Gilbert-Gaspard († le 27 février 1660), sire de St-Herem, Vollore, la Molière et la Chassa(i)gne, héritier de Montmorin, fils de Gaspard II et Clauda de Chazeron, épouse Catherine († le 24 septembre 1635), fille de Philippe de Castille de Chenoise. Leur fils puîné Edouard hérite de Montmorin :
Edouard, seigneur de Montmorin, la Chassa(i)gne (probablement à Glaine, comme la Molière), Se(y)miers, Gensac, capitaine de cavalerie ; époux (1655) de Marie, fille de Gilbert de Champfeu et Marie d'Aubigny de Gensac, veuve de Gilbert de Chabannes de Pionsac, d'où : Anne, abbesse de Clavas en Vivarais ; Françoise, religieuse à Ste-Marie de Thiern ; Anne, femme du marquis d'Espinchal ; et :
Joseph-Gaspard (né v. 1657-† le 7 novembre 1723), sire de Montmorin, Cornette-blanche du Régiment Colonel, x 1684 Louise-Françoise de Bigny († le 28 novembre 1700), dame d'Ainay-le-Vieil, St-Amand, Maulnes et du/de Colombier, fille de Louis-Armand de Bigny d'Ainay et d'Isabeau de Châteaubodeau : à la mort de sa femme en 1700, il embrasse l'état ecclésiastique et devient Grand-vicaire de Vienne puis évêque d'Aire en 1710/1711. Leurs enfants furent :
- Edouard (1689-décembre 1727), capitaine de cavalerie ; Gilbert-Gaspad (1691-1770), docteur en Théologie de la Faculté de Paris, successeur de son père à l'évêché d'Aire en 1723, évêque et duc-et-pair de Langres en 1734, commandeur du St-Esprit en 1742 ; Thomas (1693-† le 5 juillet 1723), docteur en Sorbonne (Théologie), abbé de Bonnevaux, député de la Province d'Auch à l'Assemblée du Clergé ; Anne (née le 4 juillet 1690), abbesse de Clavas où sa sœur Marie-Amable (née le 3 octobre 1694) est religieuse ; Louise-Claire, abbesse de Mercoire au diocèse de Mende en 1729-39, puis de Port-Royal de Paris en 1741-42 et de Fontevrault en 1742-53 ; Catherine, abbesse de Charenton en Berry, puis de Jouarre en 1738-89, et de Montreuil-les-Dames sous Laon ; et deux frères :
- François-Gaspard (né en février 1685-† le 14 mai 1752), sire de Montmorin, Semiers, Coupel, Boissonnel, Tour(s), Memon/Memen/Mesmain, la Barge, Blisme (Belisme à Courpière), Page de la Grande-écurie du roi, mestre-de-camp de cavalerie, x 1711 Marie-Michelle, dame de La Barge, fille de Jean-François de Cordebœuf de Beauverger de Montgon, lieutenant-général des Armées, directeur général de la Cavalerie, et de Louise de Sublet d'Heudicourt de Brion, d'où trois enfants morts jeunes, et deux filles :
- - Anne-Françoise (avril 1716-1767 ; x 1739 Henri-Gilbert-Maurice-Frédéric de Chalvet de Rochemonteix), et - Louise-Alexandrine de Montmorin [juillet 1718-1777 ; x 1738 Antoine de Tane (1711-1785)[11], d'où : Françoise-Gabrielle de Tane (1741-guillotinée en mai 1794), femme en 1763 de son grand-cousin Armand-Marc ci-dessous] ;
- et Armand-Gabriel (frère des précédents, 5e fils de Joseph-Gaspard et Louise-Françoise de Bigny ; né le 29 mai 1696 et † le 15 septembre 1752), dit le chevalier de St-Herem, cornette aux Mousquetaire du roi, x 1739 Marie-Catherine (née en 1720) dame de Gaillefontaine, fille de Thomas Le Gendre de Collandre († 1738), maréchal des Camps et Armées, commandeur de St-Louis, et de Catherine-Marguerite-Madeleine de Voyer d'Argenson († 1735 ; fille du Garde des Sceaux Marc-René), d'où un garçon (né le 30 décembre 1739 et † jeune), deux filles aussi † jeunes : Claude (29 juillet 1742-15 septembre 1743), et Marie-Michelle (née en juin 1748) ; et :
Armand-Marc (né le 13 octobre 1746-† 1792 lors des massacres de Septembre), comte de Montmorin, ministre des Affaires étrangères ; x 1763 sa petite-cousine Françoise de Tane ci-dessus : Postérité, dont Pauline de Beaumont, l'amie de Chateaubriand ; en 1784, Armand-Marc cède La Barge à Jean-Baptiste-Armand de Montmorin-St-Herem, qui d'ailleurs, dès 1782 au moins, était dit seigneur de la Chassaigne.
- Jacques, ecclésiastique ; Antoine, chevalier de St-Jean de Jérusalem, père de Claude (enfant naturel, légitimé en avril 1499) ; Antoinette († 1444), x 1435 Antoine de St-Nectaire de Clavelier ; Isabeau, x 1438 Armand d'Auzon de Montarel en Livradois (probablement Montravel, à Beurières); Gabrielle, x 1° 1439 Gilbert d'Azenières (à Saint-Georges-d'Aurac : cf. Jean-Baptiste Bouillet, Nobiliaire d'Auvergne, t. Ier, 1846, p. 71) et de Nubières, et x 2° Jean de La Gardette de Villebroux, bailli de Velay ; Agnès, x 1° Gilbert de Baserne de Champe(y)roux, et 2° Jean d'Ussel ; et deux frères :
- Pierre (fils aîné ; vivant avec son épouse Isabeau de Faudoas en mars 1467 ; † av. 1480 ?), sgr. de St-Herem, fait chevalier en 1457, sans postérité de ses deux mariages avec 1° Marguerite, fille d'Antoine de Vissac d'Arlanc et Marguerite d'Apchon, et 2° 1459 Isabelle, fille de Béraud III de Faudoas de Barbazan et d'Anne de Billy ;
- et Gilbert († v. 1480/1490 ; 4e fils), sire de Rillac, Chas, Spirat et Pérignat, x vers 1460 Alix († ap. 1500), dame de Chassignolles et de Pertus, fille de Jean de Chalencon de Chassignolles et Jeanne de St-Nectaire, d'où : Pierre († 1491) ; Anne, x 1482 Louis de Flageac ; Anne, x 1° 1484 Joachim de/du Chier, et 2° 1493 Amable de la Rochebriant de Chauvance, et :
Jean Ier († le 24 mars 1521), successeur de son oncle Pierre à St-Herem, Auzon et Lupiat, et de ses parents Alix et Gilbert pour Chassignolles, Rillac, Chas, Spirat et Pérignat ; vicomte de Clamecy ; Marié en 1490/1499 à Marie († le 6 mars 1521), fille de Jacques de Chazeron et d'Anne d'Amboise, dont : Jacqueline, x 1507 Jacques (Le) Loup de Montfan ; Françoise, x 1517 Jean de Léotoing de Montgon ; Jeanne, x 1522 François de la Roche de Châteauneuf[12] ; et l'aîné :
François, sire de St-Herem, Auzon etc., († av. 1564), au service des rois François et Henri II, vicomte de Clamecy, gouverneur d'Auvergne, fait prisonnier à St-Quentin, marié en 1526 à Jeanne, fille de François de Joyeuse de Bothéon (fils de Louis et de Jeanne de Bourbon-Vendôme ; Jeanne de Joyeuse était la cousine issue de germains d'Antoine, le père d'Henri IV), dont :
- Claude, abbé de Menat en 1528, prieur de Maissat ; Anne, et Suzanne, successivement prieures d'Yeure près de Moulins (St-Pierre) ;
- Jacques, sgr. de Lupiat, Montplantier et Pertus, x 1° 1558 Marie de Murol du Breuil, et x 2° Anne d'Auzer de la Roche, d'où (du 2°) : Gaspard († 1587), Jacqueline [x 1° 1587 Jacques de Serment de Condat[13], et 2° 1594 Christophe de Boulieu de Jernieux], et Françoise de Montmorin [dame de Saunat, la Tartière, St-Bonnet et Pertus ; x 1° 1595 Louis de La Barge, gouverneur du Vivarais († 1603), et 2° François de Montboissier d'Hauterive] ; et deux frères :
- Gaspard Ier (né v. 1530-† le 9 juin 1577 au siège d'Issoire ; fils aîné de François de St-Hérem), sire de St-Herem etc., de Bréon et Compeix, et de Bothéon, chevalier de St-Michel, gouverneur d'Auvergne en 1557 : il lutte contre les Huguenots rebelles à l'autorité royale mais les protège du massacre de la St-Barthélemy à Issoire. Époux de Louise d'Urfé, dame de Balsac/Balzac et de Pauliac, fille de Claude et de Jeanne de Balsac d'Entra(i)gues, d'où :
- Françoise, dame d'Auzon, Bothéon, Chassignole etc. (x 1° Louis-Armand XVII, vicomte de Polignac († en février 1584), et 2° 1588 François de Clermont de Chaste, sénéchal et lieutenant-général de Velay) ; Catherine, dame de Balzac, Pauliac, Rillac et Saint-Hérent, mariée à Gilbert de St-Aignan de la Gastine (à Sala(i)gnac et Lizières en Marche limousine[14], d'où leur fille Gilberte de St-Aignan, dame des fiefs maternels, qui épouse Jacques de Brezons : la terre de Saint-Hérem quitte donc, en partie du moins, les Montmorin[15], puis vers 1661, Claude de Brezons l'acquiert plus complètement sur François-Gaspard ci-dessous ;
- et Jean II (fils puîné de François de St-Hérem, et frère cadet de Gaspard ; fl. 1560, 1563), sgr. de Préaux, du Thil et de la Marche (Moulins ?) (au Perche, héritage des Vendôme : cf. Rémalard), et de St-Herem après son frère aîné Gaspard, x (1559) Gabrielle de Murol, dame du Broc, Bergonne, Gignac, St-Bonnet, Contournat (à Saint-Julien ?) et du Breuil, fille de Jean de Murol et d'Anne d'Arson, d'où :
Gaspard II († le 11 juillet 1593 en défendant Cébazat contre la RPR) : il soutint Henri IV contre les excès de la Ligue, et il maria en 1581 Claude/Clauda († 1639), fille de Gabriel de Chazeron de Vollore et de Gilberte de Marconnay de Montaret, dame de Vollore[16] et de la Molière et la Chassa(i)gne (cf. l'article Glaine-Montaigut) (de plus, Clauda achète Montmorin en juillet 1628, comme vu dans le 1er tableau), dont : Jacqueline († le 20 août 1650), x 1609 Gaspard II de Coligny-Saligny : Parents de Jean ; Charlotte († 1631 ; prieure de Marsac) ; Hilaire-Diane († 1635), x Jean de Comboursier, lieutenant-général, † au siège de Mardyck en 1646, sgr. du Terrail en Dauphiné, et de Ravel et Moissac en Auvergne[17] ; et l'aîné :
Gilbert-Gaspard († le 17/27 février 1660), comte de St-Herem, sire de Vollore, de Châteauneuf etc., x (1620) Catherine († le 24 septembre 1635), fille de Philippe de Castille de Chenoise, Grand-maréchal des Logis de la Maison du roi, et de Catherine de Ligny. D'où :
- Philippe, comte de Châteauneuf, tué en 1652 comme mestre de camp au service du roi, sans postérité de sa femme Anne de Chauvigny-Blot de Montfort ; Nicolas, sgr. de Villeneuve (lès-Lembron), tué au siège de Lérida en 1647 ; Edouard : souche des sires de La Chassaigne (cf. Glaine > la Molière) et de Montmorin (voir le 1er tableau) ; Roger-Charles, baron du Broc, tué en 1656 vers Béthune comme capitaine de cavalerie au Régiment de Créquy ; François-Charles, capitaine de cavalerie au Régiment de Mazarin puis aide-de-camp de l'armée royale, tué en Hongrie au pont de Kermen le 27 juillet 1664 (juste avant la bataille de Saint-Gotthard, où les Français sont commandés par son cousin germain Jean de Coligny-Saligny) ; Jean († 1696), chevalier et Grand-Croix de Malte, commandeur de Soure et d'Arville, capitaine des Galères du roi ; Catherine-Angélique († le 20 juillet 1692), abbesse de l'Esclache ; et l'aîné :
François-Gaspard (1621-† en juillet 1701), marquis de St-Herem, sgr. de Châteauneuf, Volore, St-Germain, la Molière…, officier de cavalerie au siège d'Arras en 1640, Grand-louvetier de France en 1655, gouverneur et capitaine des chasses de Fontainebleau (où il érige la croix de St-Hérem en 1660[18]), x 1651 Anne (1624-† le 7 novembre 1709), fille de Nicolas Le Gras, secrétaire des Commandements et intendant de la Maison de la Reine, dont :
- François-Gaspard (l'aîné, † enfant en mars 1661) ; Jean-François-Gaspard († 1682), abbé de Manlieu ; Pierre-Armand († 1675) ; Anne-Louise (1688-1710), abbesse de la Joye en 1701 (cf. Villiers[19]) ; Marie-Thérèse, religieuse à l'Esclache ; Marie-Elisabeth (1658-1680) ; Angélique-Cécile (née v. 1663-† le 8 avril 1747), x 1699 François de Harville des Ursins, marquis de Traînel et de Palaiseau, maréchal des Camps et Armées, gouverneur de Charleville et du Mont-Olympe ; Madeleine (v. 1665-1681) ; et :
Charles-Louis (4e fils ; né v. 1672-† le 10 juin 1722), marquis de St-Herem, comte de Châteauneuf et de Volore, baron de (la) Molière, gouverneur et capitaines des chasses de Fontainebleau, capitaine et Maître des Eaux-et-Forêts de Bierre, x 1696 Marie-Geneviève († le 19 juin 1751), fille de Jacques Rioult d'Ouilly (en Auge : à Livarot ? les Rioult avaient aussi Neuville à Livarot, et Houlley ; frère de Pierre Rioult de Curzay) ; dont : Louis, religieux à Grandmont ; Marie-Anne-Françoise (née v. 1697-† le 16 novembre 1753), x 1724 Pierre de Chambon d'Arbouville, brigadier des Armées du Roi en en 1734, maréchal de camp et gouverneur de Sélestat en 1738 : Parents de deux filles ; Geneviève († en août 1734 sans postérité), dame d'honneur de Louise-Adélaïde de Conti, princesse de La Roche-sur-Yon, x 1728 Armand d'Assé au Maine (St-Jean, Assé) ; et l'aîné :
Jean-Baptiste-François (1704-1799), marquis de St-Herem etc., gouverneur et capitaines des chasses de Fontainebleau, gouverneur de Belle-Isle-en-Mer en 1772, colonel du Régiment de Forez en 1734-1738, Brigadier en 1743, maréchal de camp en 1745 et lieutenant-général des Armées en 1748, chevalier des Ordres du Roi en 1773, x 1° 1724 Constance-Lucie, fille de Philippe de Valois de Villette (petit-fils d'Agrippa d'Aubigné et cousin germain de Mme de Maintenon), et x 2° 1761 Catherine-Marguerite, fille de Nicolas-Joseph Morin de Banneville et de Marie-Louise-Armande de Heudey de Pommainville, d'où (du 2°) : Luc-Armand (né vers 1764), dit le comte de Montmorin, sans postérité survivante de sa femme Anne-Isabelle Chaspoux de Verneuil († le 2 septembre 1792 à l'Abbaye lors des massacres de Septembre) ; et (du 1°) :
Jean-Baptiste-Calixte (5 août 1727-1782), dit le comte de Montmorin, colonel adjoint au Régiment paternel en 1745, maréchal de camp en 1762, gouverneur de Belle-Isle. Il reçoit la survivance des charges paternelles à Fontainebleau, et marie 1° en 1755 Amable-Émilie-Gabrielle, fille de François-Louis Le Tellier, marquis de Souvré, et de Jeanne-Françoise Dauvet des Marests, dame en 1767 de Mesdames de France Victoire, Sophie et Louise, et 2° en 1775 Marguerite de la Rocque de Budos, d'où :
- (du 1°) Jean-Baptiste-Armand (né en 1759/1763, Louis XV et Madame Adélaïde étant ses parrain et marraine ; † le 26 août 1814), marquis de St-Hérem, comte de Vollore, sgr. de La Barge par acquisition en 1784 sur Armand-Marc (issu d'Edouard ci-dessus ; voir aussi le 1er tableau), également sgr. de la Chassaigne, marié en 1777 à Anne-Jeanne-Louise de La Queuille, d'où :
- Louise-Françoise-Nicole-Anne-Antoinette de Montmorin-St-Hérem (1785-1852), x le 9 décembre 1807 Jean-Simon-Narcisse d'Aurelle de Montmorin de Saint-Hérem ;
Personnalités
modifier- Jean de Montmorin, évêque d'Agde de 1440 à 1448 ;
- François de Montmorin-Saint-Hérem, au XVIe siècle ; gouverneur de l'Auvergne.
- Gaspard de Montmorin-Saint-Hérem, au XVIe siècle ; fils du précédent ; gouverneur de l'Auvergne.
- Louis Victoire Lux de Montmorin-Saint-Hérem, colonel du régiment de Flandre, meurt massacré pendant la Révolution française (1762 - 1792)[20],[21]. ;
- Armand de Montmorin (1643-1713)[22] évêque de Die, puis archevêque de Vienne (Dauphiné) ;
- Joseph-Gaspard de Montmorin de Saint-Hérem, évêque d'Aire de 1711 à 1723 ;
- Gilbert Gaspard de Montmorin de Saint-Hérem (1691-1770), évêque de Langres ;
- Armand Marc de Montmorin Saint-Hérem, diplomate et homme politique français (1745 - 1792) ;
- Pauline de Montmorin de Saint Herem, comtesse de Beaumont d'Auty, fille du précédent (1768-1803), égérie de Chateaubriand.
Portraits
modifier-
Gilbert Gaspard de Montmorin de Saint Hérem (1691-1770), évêque de Langres
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Armand Marc de Montmorin Saint-Hérem, diplomate et homme politique français (1745 - 1792) ;
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Pauline de Montmorin de Saint Herem comtesse de Beaumont
Notes et références
modifier- Encyclopédie méthodique, ou par ordre de matières, par une ..., Volume 96 pages 399-400
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. t.II. Aub-Bar. - 1904, t. 1 à 10, Évreux, impr. de C. Hérissey, 1903-1929 (lire en ligne), p. 82 à 83, « Aurelle des Cornais et de Montmorin Saint-Hérem (d') ».
- « Maison de Montmorin, p. 127-129 », sur Le Grand Dictionnaire historique de Louis Moréri, t. V, chez Pierre-Augustin Le Mercier, à Paris, 1732
- « Maison de Montmorin, p. 1536-1540 », sur Histoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France, t. II, par le Père Anselme, chez Charles Osmont, à Paris, 1712
- « Maison de Montmorin, p. 426-434 », sur Dictionnaire de la Noblesse, t. X, par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, chez Antoine Boudet, à Paris, 1775
- « Maison de Montmorin, p. 281-295 », sur Nobiliaire d'Auvergne, t. IV, par Jean-Baptiste Bouillet, chez Perol, à Clermont-Ferrand, 1851
- Compains, village du Cézallier
- Marzé, par Antoine Vachez
- Marconnay, corrigé par Marconnay : il semble que ce soit une famille bourguignonne-bourbonnaise, et non pas la famille poitevine.
- « La cession de Montmorin aux Montmorin-St-Herem, p. 173-174 », sur Vollore et ses environs, par l'abbé Pierre-François Guélon, chez Michel Bellet et Fils, à Clermont-Ferrand, 1890
- « Famille de Tane, p. 278-279 », sur Nobiliaire d'Auvergne, t. VI, pat Jean-Baptiste Bouillet, chez Perol, à Clermont-Ferrand, 1852
- Jean-Baptiste Bouillet, Nobiliaire d'Auvergne, t. V, 1851, p. 326
- Jean-Baptiste Bouillet, Nobiliaire d'Auvergne, t. VI, 1852, p. 223
- Jean-Baptiste Bouillet, Nobiliaire d'Auvergne, t. VI, 1852, p. 18, et Nobiliaire du diocèse de Limoges, t. II, par l'abbé Joseph Nadaud, 1863-1872, p. 204
- Georges Bonnefoy : Histoire de l'administration civile en Auvergne, 1895, p. 238, note 4
- « Vollore : des Chazeron (p. 31-39 et 136-166) aux Montmorin (p. 40-46, 50-59 et 166-183) ; d'Aurelle de Montmorin-St-Hérem, p. 45 ; La Barge à Courpière, p. 47-55 et 43 », sur Vollore et ses environs, par l'abbé Pierre-François Guélon, chez Michel Bellet et Fils, à Clermont-Ferrand, 1890
- Jean-Baptiste Bouillet, Nobiliaire d'Auvergne, t. VII, 1853, p. 198
- [1].
- Mémoires des Intendants, t. Ier, 1881, p. 53
- Mémoires de Madame la marquise de La Rochejaquelein
- François-René de Chateaubriand : Mémoires d'outre-tombe page 354
- Gazette de France, Volume 3, page 202
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. t.II. Aub-Bar. - 1904, t. 1 à 10, Évreux, impr. de C. Hérissey, 1903-1929 (lire en ligne), p. 82 à 83, « Aurelle des Cornais et de Montmorin Saint-Hérem (d') ».