Famille de Monseignat

La famille de Monseignat est une famille française originaire de Champagne, établie en Rouergue au XVIIIe siècle, puis également à Paris au XIXe siècle. Elle est l'une des principales familles de notables du département de l'Aveyron, au XIXe siècle.

de Monseignat
Image illustrative de l’article Famille de Monseignat
Armes de la famille.

Blasonnement D'azur, au chevron d'argent, accompagné de trois maillets d'argent
Période XVIIIe siècle au XXIe siècle
Pays ou province d’origine Champagne
Charges Secrétaire du roi, conseiller de préfecture, député, conseiller général
Récompenses civiles Ordre national de la Légion d'honneur

Cette famille est indiquée comme une famille de noblesse inachevée par des auteurs, elle figure dans un catalogue de la noblesse française d'un autre auteur.

Elle compte parmi ses membres des hauts fonctionnaires et des notables dont le plus connu sera Hippolyte de Monseignat-Barriac (1764-1840), homme politique aveyronnais.

Histoire

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Cette famille, originaire de Champagne, s'est installée en Rouergue au XVIIIe siècle avec Félix de Monseignat, marchand mercier[1], puis receveur des gabelles en 1739 à Rodez. Son fils, Louis-Félix de Monseignat acquiert en 1782 une charge anoblissante de conseiller-secrétaire du roi, maison et couronne de France[2].

Les auteurs du Dictionnaire de la noblesse française (1975) indiquent pour cette famille « noblesse inachevée par charge de secrétaire du roi du 2 août 1782, chevalier de l'Empire le 26 avril 1810[3].

Régis Valette intègre la famille de Monseignat dans son Catalogue de la noblesse française subsistante[4].

Pierre-Marie Dioudonnat écrit dans Le Simili-Nobiliaire français (2012) que la famille de Monseignat est une ancienne famille du Rouergue de noblesse inachevée[1].

Personnalités

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Alliances

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Les principales alliances de la famille de Monseignat sont[2] : Hémard de Lambosc, de Jossé (1720), Boyer de Paume, Béteille (sœur du général baron Béteille) (1794), de Saint-Aubin (1808), Vergnes de Castelpers (1812), Affre de Saint-Rome (1820), de Séguret, Borrelli de Serres (1834), Bruneteau de Sainte-Suzanne (1856), Bonnin de La Bonninière de Beaumont (1857), d'Anthoüard de Vraincourt (1885), de Bonadona (1941), d’Orglandes, Lisman, Saint-Bris, de Lencquesaing, Waldburg Zu Zeil Und Trauchburg (2004), Boni (2005).

Armes, blasons, devises

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* de Monseignat : D'azur, au chevron d'argent, accompagné de trois maillets d'argent, deux en chef et un en pointe
  • Armes de Félix Hippolyte Fréjus de MONSEIGNAT du CLUZEL, chevalier de l'Empire : D'azur au chevron cousu de gueules du tiers de l'écu au signe des chevaliers accompagné de trois maillets d'or. Livrées : bleu, rouge, jaune.

Notes et références

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  1. a et b Pierre Marie Dioudonnat, Le Simili nobiliaire français, Sedopols, 2012, page 392.
  2. a et b H. de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue, dans les temps anciens et modernes, tome 4, N. Ratery, Rodez, 1860, pages 362 à 363 (lire en ligne)
  3. E. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, Editions La société française au XXe siècle, 1975, page 727.
  4. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante au XXIe siècle, édition 2007, pages 141.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Hippolyte de Barrau, Documens historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue (t.4), Rodez, N. Ratery, (lire en ligne), p. 362 à 363; notice de Monseignat.
  • Études aveyronnaises (recueil des travaux de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron), Le sauveteur inconnu du clocher de Rodez en 1794 et la chapelle de la Vierge à l'église Saint-Amans. Monseignat et sa fille, année 2005, pages 129 à 139, article de Jacques Bousquet.

Articles connexes

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Liens externes

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