La famille de Boisset est une famille médiévale française de vassaux de la vicomté de Carlat, en Auvergne. Sa branche de Boisset de Torsiac est subsistante aujourd'hui sur preuves de 1517[1].

Famille de Boisset
Image illustrative de l’article Famille de Boisset

Période XIIIe siècleXXIe siècle
Charges Sous-préfet
Fonctions ecclésiastiques Abbés, chanoines-comtes de Brioude
Preuves de noblesse
Autres Maintenue en la noblesse en 1666 et en 1700

Histoire

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Château de la Salle à Vic.

Cette famille est connue depuis 1268 et figure dans l'Armorial de Guillaume Revel de 1450[2],[3],[4].

En 1268, la succession de Bernard de Boisset, chevalier, était en litige entre Bernard de Villa et le monastère de Maurs[5].

Gustave Chaix d'Est-Ange fait débuter la filiation avec Astorg de Boisset, vassal de Carlat, qui possédait le fief de Boisset en 1284[1],[6],[7],[8]. Son descendant, N de Boisset, seigneur de Boisset, fils d'Hugues de Boisset, chevalier, et neveu de Guirbert de Boisset, abbé de Figeac, est condamné à mort en 1397 par la justice de Bonne de Berry, vicomtesse de Carlat, banni de sa noblesse, ses terres de Boisset confisquées. Ainsi finit la branche aînée.

Isabelle de Rodez, vicomtesse de Carlat, donna, pour le repos de son âme et de celle de son père Henri II comte de Rodez en 1323 le château et la seigneurie de Boisset avec le domaine d'Auriga et des rentes sur les châtellenies de Toursac et de Mur-de-Barrès, pour fonder un couvent de dix Clarisses.

En 1470, à la suite du traité conclu entre le roi Louis XI et Jean d’Armagnac, Jean et Guillaume de Boisset, seigneurs de Marcolès, prêtent serment au roi[2],[7].

La branche de Boisset de la Salle est issue du mariage de son fils, François de Boisset, seigneur de Marcolès, avec Antoinette Chapel, dame de la Salle à Vic-sur-Cère. François Boisset de La Salle, coseigneur de Vic et de Toursiat[2] a fait ses preuves de noblesse depuis Guillaume de Boisset, son sixième aïeul, vivant en 1517[7] et a été maintenu dans sa noblesse le 4 octobre 1666 par M. de Fortia, intendant d’Auvergne[6],[8].

La branche de Boisset de Torsiac est issue du mariage le 16 août 1636 de François de Boisset de la Salle, seigneur de la Salle à Vic, de Salvanhac, de Cols, fils cadet de Jean de Boisset de la Salle et de Marguerite de Turenne d'Aynac, avec Marie de Torsiac, héritière de Torsiac dans le diocèse de Clermont[2],[6]. Un long procès fit suite à la substitution au nom de Torsiac. Il se termine en 1671 par un arrêt du parlement de Paris[2].

La famille de Boisset est à nouveau maintenue le 18 décembre 1700 par jugement de M. Legendre, intendant de Montauban[2].

Lors de la Révolution française, Joseph de Boisset de Torsiac signe l’acte de la coalition de l’Auvergne et émigre. Il sert dans l’armée de Condé et est blessé au combat d'Ober-Kamlach, le 13 avril 1796[9],[2].

Cette famille a été admise à l’Association d'entraide de la noblesse française (ANF)[10].

Personnalités

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Armes, devise, titre

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  • Armes : D’or, au chêne arraché de sinople, au chef d’azur chargé de deux fleurs de lis d’or[2],[4],[7]
  • Supports : deux lions[1]
  • Devise : Altitudo Fortitudo[1],[13]
  • Titre : comte (titre de courtoisie)

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. a b c d et e Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, vol. 5, Blo-Bou, (lire en ligne)
  2. a b c d e f g h et i Ambroise Tardieu, Dictionnaire des anciennes familles de l'Auvergne, comprenant toute la noblesse qui a résidé ou qui réside dans cette province et la plupart des vieilles maisons de bourgeoisie qui ont possédé des fiefs ou qui ont droit d'armoiries, avec les noms des représentants actuels, (lire en ligne)
  3. « Registre d'armes » ou armorial d'Auvergne, dédié par le hérault Guillaume REVEL au roi Charles VII., 1401-1500 (lire en ligne)
  4. a b et c « La France illustrée : journal littéraire, scientifique et religieux / directeur L. Roussel », sur Gallica,
  5. Jalenques 1939, p. 62.
  6. a b c d et e Jalenques 1939, p. 63.
  7. a b c et d Jean-Baptiste Bouillet, Nobiliaire d'Auvergne, Pérol, (lire en ligne)
  8. a b et c Villain 1906, p. 496.
  9. comte d ' Joseph Thomas Anne Espinchal Joseph Thomas Anne Espinchal, La coalition d'Auvergne, avril 1791, Impr. U. Jouvet, (lire en ligne)
  10. ANF, « L'Association d'Entraide de la Noblesse Française », sur www.anf.asso.fr (consulté le )
  11. Jeanne Vielliard et Léon Mirot, « Inventaire des lettres des rois d'Aragon à Charles VI et à la cour de France, conservées aux Archives de la Couronne d'Aragon à Barcelone », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 103, no 1,‎ , p. 99–150 (DOI 10.3406/bec.1942.449270, lire en ligne, consulté le )
  12. Jean François Hugues Du Tems, Le Clergé de France, ou Tableau historique et chronologique des archevêques, évêques, abbés, abbesses et chefs de chapîtres principaux du royaume depuis la fondation des églises jusqu'à nos jours, par M. l'abbé Hugues Du Tems... Tome premier [-quatrième]., chez Delalain [Brunet], (lire en ligne)
  13. Alphonse (1808-1907) Auteur du texte Chassant et Henri (1848-19 ) Auteur du texte Tausin, Dictionnaire des devises historiques et héraldiques. [Volume 2] / par MM. A. Chassant et Henri Tausin, 1878-1895 (lire en ligne)