Famille d'Arcimoles

La famille d'Arcimoles est une famille subsistante d'ancienne bourgeoisie française, originaire de Sousceyrac, dans le Lot.

d'Arcimoles
Image illustrative de l’article Famille d'Arcimoles
Armes

Blasonnement D'azur à une fasce d'argent chargée de trois artichauts de sinople.[1]
Devise Point ne mollirons[réf. nécessaire]
Période XVIIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Quercy - Sousceyrac
Demeures Théminettes, Rueyres
Charges Procureur du roi, conseiller général, maire de Rueyres
Fonctions militaires Officier général, officiers supérieurs
Fonctions ecclésiastiques Évêque, archevêque
Récompenses militaires Ordre national de la Légion d'Honneur

Histoire

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En 1903 et en 1918, Gustave Chaix d'Est-Ange écrit que la famille d'Arcimoles est originaire de Sousceyrac, dans le Quercy, qu'on ne lui connaît pas de principe d'anoblissement, qu'elle n'a pas fait enregistrer son blason à l'armorial général de 1696, qu'elle n'a pas pris part aux assemblées de la noblesse de sa région en 1789[1]. Il débute la généalogie de cette famille avec Michel d'Arcimoles, seigneur de Roumegoux, fils de Jean d'Arcimoles, docteur en droit en 1666. Michel d'Arcimoles avait épousé en 1720 Antoinette Delpon, fille d'un procureur du roi en l'élection de Figeac. Ils sont les parents de Guillaume Darcimoles ou d'Arcimoles, qui était procureur conseiller du roi en l'élection de Figeac sous le règne du roi Louis XIV[1].

Margeritte Meja, veuve de maître Guillaume d'Arcimoles, et sa fille engagèrent un procès criminel pour sorcellerie à l'encontre d'un de leur valet dénommé Jean Lacam de Théminettes et de Jeane de Pegourie de Thémines. Ces derniers avouèrent sous la question avoir fourni une pomme empoisonnée par le démon et avoir empoisonné quatre petits enfants. Lacam et de Pegourie furent pendus sur la place de Galhard à Cahors et leurs corps brûlés. Leurs complices furent appréhendés et questionnés[2].

Filiation

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Jean Arcimolles est désigné procureur de Sousceyrac dans le premier testament de Jehan (Jean III) de Caylus-Castelnau daté du [3] ;

Châteaux

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La famille d'Arcimoles a possédé plusieurs châteaux[réf. nécessaire] :

Alliances

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Les principales alliances de la famille d'Arcimoles sont[1] : Delpon (1720), de Lagarde, de La Chèze-Murel (1800), du Griffolet (1833), Bessières.

Les armes de la famille D'azur à une fasce d'argent chargée de trois artichauts de sinople.[1]

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. a b c d e f g h i et j Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, vol. 1, Évreux, Imprimerie Charles Hérissey, , 416 p. (lire en ligne), p. 287-288, Arcimolles (d')
  2. Louis Combarieu, Un procès criminel au XVIIe siècle, vol. 1, Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, , 340 p. (lire en ligne), p. 68-70
  3. Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze, Documents sur la baronnie de Castelnau de Bretenoux, t. 36, Brive, Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze, , 360 p. (lire en ligne), p. 306
  4. « Les maires de Rueyres », sur le site de l'association Francegenweb, (consulté le ).
  5. « Carnet nécrologique », l'Action pyrénéenne, no 6293,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le )
  6. « Avis de décès et service », La Dépêche de Brest, no 11739,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  7. Journal officiel de la République française, (lire en ligne), p. 12652
  8. Registre du commerce et des sociétés.
  9. Julien Sauvage, « Emeric D'Arcimoles : « Des arguments à faire valoir » », sur le site du quotidien La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  10. Christian Lienhardt, « Emeric d'Arcimoles, nouveau pilote de BeAM », sur le site du quotidien Les Échos, (consulté le ).
  11. Jean-Philippe Déjean, « Comment Agen va réussir sa révolution économique », sur le site du quotidien La Tribune, (consulté le ).