Famille Gadaud
La famille Gadaud (ou Gadault) est une famille d'ancienne bourgeoisie française dont on trouve des porteurs du nom parmi les consuls de Limoges du début du XVIe siècle et jusqu'au début de XVIIe siècle. Elle a également donnée des procureurs au présidial de Limoges au XVIe siècle et des notaires dans cette même ville au XVIIe siècle.
Famille Gadaud | ||
Armes anciennes. | ||
Armes modernes. | ||
Blasonnement | ||
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Période | XVIe siècle | |
Pays ou province d’origine | Limousin | |
Charges | Consul de Limoges, procureur au présidial de Limoges, notaire | |
Fonctions ecclésiastiques | Prêtre, vicaire, chanoine | |
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Histoire
modifierDès le début du XVIe siècle et jusqu'en 1608, on trouve des porteurs du nom Gadaud ou Gadault mentionnés parmi les consuls de Limoges dans les registres consulaires de la ville avec[3] :
- N. Gadaud, en 1506[3]
- Andrieu Gadault, consul pour le canton du clocher (Deu Cluchier) en 1509[4]
- Thosmieu Gadaud, consul pour le canton des Combes (Las Cumbas) en 1512[5]
- N. Gadaud, en 1534[3]
- P. Gadaud, en 1538[3]
- Barthélémy Gadault en 1542[3]
- P. Gadaud, en 1550[3]
- Jacques Gadaud, en 1577[3]
- N. Gadault, en 1568[3]
- Guillaume Gadaud, procureur au présidial de Limoges, consul du canton de la Fourie en 1598[6]. De son mariage avec Jeannette des Flottes, il a un fils nommé Jacques, né en 1591[7],[3]
- J. Gadaud, marchand, en 1608[3]
Maître Martial Gadaud est procureur au présidial de Limoges et membre de la Confrérie du Saint-Sacrement en 1556. Ses armes peintes dans le registre de cette confrérie sont : d'or au chevron d'azur, surmonté d'un cœur de sinople entre les lettres M. G. de gueules, et une rose de même en pointe[1],[8].
En avril 1566, les consuls de Limoges élurent pour ermite, frère Martial Gadaud, « jadis hoste de la Poyre », (c'est-à-dire maître d'hôtel de l'auberge de ce nom), il meurt en septembre suivant[9].
En 1589, Jean Gadaud, du canton de la Boucherie, est un des meneurs de Ligue contre les Huguenots à Limoges[10],[11].
Le 11 mai 1608, Martial Gadaud, prévôt, en compagnie du lieutenant général et de l'évêque de Limoges allument un feu de joie célébrant la naissance de Gaston de France, futur duc d’Orléans[12].
En 1617, Jehan Gadaud et Martial Gadaud sont font partie des dix prudhommes choisis pour le canton des Combes afin d'élire les consuls de Limoges[13].
Au cours du XVIIe siècle, on trouve des porteurs du nom dans parmi les collateurs des tailles de Limoges élus par cantons[14].
En 1656, Pierre Gadaud est qualifié sieur des Villettes[15].
Au XVIIe siècle, on trouve des Gadaud notaires à Limoges en 1662, 1675 et 1684[16].
Jacques Jalounex dans son Armorial général du Limousin écrit : « Les Gadault étaient des officiers royaux et des consuls de Limoges connus depuis Martial Gadaud, procureur au présidial de Limoges et membre de la confrérie du Saint-Sacrement en 1556. En 1657 N… Gadaud était consul et seigneur de Las Villettas (cne de Saint-Just, HV.). Un autre Gadaud, fut procureur à Limoges en 1679. La famille était encore représentée en 1701 quand N… Gadaud reçu d‟office des armoiries de type mécanique.»[17].
Propriétés
modifierLa famille Gadaud acquit en 1856 le manoir de Gourgauderie à Saint-Germain-les-Belles, qu'elle conserve jusqu’en 1984[18].
Armes
modifier- D'azur au chevron d'or, surmonté d'un cœur de même entre deux croissants d'argent, accompagné en pointe d'une rose d'or.[1]
Dans L'Héraldique du Limousin du XIIe au XXIe siècle (2012), Jalouneix relève l'usage des blasons suivants pour la famille[2] :
- Martial Gadaud (1556) : d’or au chevron d’azur surmonté d’un cœur de sinople entre les lettres initiales M G de gueules et accompagné d’une rose du même en pointe.
- N… Gadaud (consul en 1657) : d'azur au chevron d'or surmonté d’un cœur du même entre deux croissants d'argent accompagné en pointe d'une rose du même.
- Gadaud (procureur à Limoges, vers 1679) : d'azur au chevron d’or surmonté d'un cœur de gueules entre deux croissants d’argent soutenus de deux houppes d'or et accompagné de deux roses de gueules.
- N… Gadaud (1701) : de gueules à une barre d'argent, qui se retrouve dans l'Armorial général de France (registre de Limoges)[19]. Jalouneix (2012) précise que « N…Gadaud reçu d'office des armoiries de type mécanique »[2].
Alliances
modifierLes principales alliances de la famille Gadaud sont : Desflottes[8], Baignol[20], Romanet[21], Ivan de Valbrunne[22], Voureys[23].
Notes et références
modifier- Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, Volume 54, A.Bontemps, 1904, page 357 (lire en ligne).
- Jacques Jalouneix (Thèse de doctorat), L'Héraldique du Limousin du XIIe au XXIe siècle. Deuxième partie. Armorial général du Limousin du XIIe au XXIe siècle, familles, communautés, table héraldique, vol. 3, Paris, École pratique des hautes études, (lire en ligne), p. 297 ([PDF] voir aussi).
- Achille Leymarie, La bourgeoisie, Ardillier fils, imprimeur, 1845, pages 415; 418; 419; 420; 421; 422; 423; 425.
- Registres consulaires de la ville de Limoges, T. 1. Premier registre, 1e partie, 1502-1552, publiés sous la direction de M. Emile Ruben, Chapoulard frères (Limoges), 1867, page 25.
- Registres consulaires de la ville de Limoges, T. 1. Premier registre, 1e partie, 1502-1552, publiés sous la direction de M. Emile Ruben, Chapoulard frères (Limoges), 1867, page 66.
- Registres consulaires de la ville de Limoges, T. 3. Deuxième registre, 1592-1662, publiés sous la direction de M. Emile Ruben, Chapoulard frères (Limoges), 1884, page 41.
- Paul Ducourtieux, Les Barbou, imprimeurs, imprimerie-librairie limousine Ve H. Ducourtieux, 1896, page 17.
- Paul Ducourtieux, Les Barbou, imprimeurs, imprimerie-librairie limousine Ve H. Ducourtieux, 1896, page 16.
- Bulletin Société archéologique et historique du Limousin, Volumes 33 à 34, 1886, page 30.
- Registres consulaires de la ville de Limoges, T. 3. Deuxième registre, 1592-1662, publiés sous la direction de M. Emile Ruben, Chapoulard frères (Limoges), 1884, pages XXVI-XXVII.
- Paul Ducourtieux, Les Barbou, imprimeurs, imprimerie-librairie limousine Ve H. Ducourtieux, 1896, page 47.
- Registres consulaires de la ville de Limoges, T. 3. Deuxième registre, 1592-1662, publiés sous la direction de M. Emile Ruben, Chapoulard frères (Limoges), 1884, page 122.
- Registres consulaires de la ville de Limoges, T. 3. Deuxième registre, 1592-1662, publiés sous la direction de M. Emile Ruben, Chapoulard frères (Limoges), 1884, page 200.
- Registres consulaires de la ville de Limoges, T. 3. Deuxième registre, 1592-1662, publiés sous la direction de M. Emile Ruben, Chapoulard frères (Limoges), 1884, page 69.
- Registres consulaires de la ville de Limoges, T. 3. Deuxième registre, 1592-1662, publiés sous la direction de M. Emile Ruben, Chapoulard frères (Limoges), 1884, page 376.
- Jean-Louis Ruchaud, Louis de Vasson, Jean Bonhomme de Montaigut, Généalogies limousines et marchoises (6), Éd. régionales de l'Ouest (Mayenne), 1993, pages 16; 247; 194.
- Jacques Jalounex, Armorial général du Limousin, page 297 ([PDF] lire en ligne)
- Ernest Vincent, « Histoire du Limousin, vains efforts du général Souham pour atteindre le sommet des honneurs », Le Populaire du Centre, , p. 3 (lire en ligne)
- Ch. d'Hozier, Armorial général de France : dressé en vertu de l'édit de 1696, t. XVI (Limoges) (lire en ligne), p. 108
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome VII, 1908, page 256.
- Jean-Louis Ruchaud, Louis de Vasson, Jean Bonhomme de Montaigut, Généalogies limousines et marchoises, volume 5, Édit. Y. Floch (Mayenne), 1991, page 3.
- Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Volume 36, 1880, page 279.
- Jean-Louis Ruchaud, Généalogies Limousines et Marchoises - Tome VI -, Paris, Éditions régionales de l’ouest, , 390 p., p. 303
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifier- Achille Leymarie, La bourgeoisie, Ardillier fils, imprimeur, 1845, liste des consuls de Limoges.;
- Jacques Jalounex, Armorial général du Limousin, page 297 : notice sur la famille Gadaud.
Articles connexes
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