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Fabrice Pannekoucke

homme politique français

Fabrice Pannekoucke, né le à Malo-les-Bains (Nord)[1], est un homme politique français de droite affilié au parti Les Républicains (LR) et dont le fief électoral est la vallée de la Tarentaise, en Savoie.

Fabrice Pannekoucke
Illustration.
Fabrice Pannekoucke en 2016.
Fonctions
Président du conseil régional
d'Auvergne-Rhône-Alpes
En fonction depuis le
(1 mois et 20 jours)
Élection 5 septembre 2024
Coalition LR-UDI-LC-SL-VIA-LMR (depuis 2021)
Prédécesseur Laurent Wauquiez
Conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes
En fonction depuis le
(8 ans, 9 mois et 21 jours)
Élection 13 décembre 2015
Réélection 27 juin 2021
Circonscription Savoie
Président Laurent Wauquiez
Lui-même
Groupe politique LR
Président de la communauté de communes Cœur de Tarentaise
En fonction depuis le
(14 ans, 10 mois et 11 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Création de la communauté de communes
Maire de Moûtiers
–
(10 ans, 5 mois et 15 jours)
Élection 30 mars 2014
Réélection 15 mars 2020
Prédécesseur Philippe Nivelle
Successeur Chantal Martin
Maire de Saint-Jean-de-Belleville
–
(13 ans et 16 jours)
Élection 18 mars 2001
Réélection 16 mars 2008
Prédécesseur Antoine Roux-Vollon
Successeur Donatienne Thomas
Biographie
Date de naissance (49 ans)
Lieu de naissance Malo-les-Bains (France)
Nationalité Française
Parti politique UMP, puis LR
Profession Forestier
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Élu conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes en 2015, puis nommé vice-président du conseil régional en charge de l'agriculture et des espaces valléens en 2022, il succède à Laurent Wauquiez à sa présidence en 2024, suite à l'élection de ce dernier comme député et président de groupe à l'Assemblée nationale. Il est également président de la communauté de communes Cœur de Tarentaise depuis .

Il est maire de Saint-Jean-de-Belleville de 2001 à , puis de Moûtiers de 2014 à .

Biographie

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Fabrice Pannekoucke est originaire du Nord de la France et grandit en Savoie[2]. Après une formation de forestier[3], il est élu maire de la commune savoyarde de Saint-Jean-de-Belleville en , à 26 ans. Il participe à la création de la communauté de communes Cœur de Tarentaise en et en devient le président[4].

Réélu maire de Saint-Jean-de-Belleville en , il est ensuite élu maire de Moûtiers en , menant une liste divers droite face au maire sortant Philippe Nivelle, mandat auquel il est reconduit en [5],[6],[7].

De 2011 à 2016, Fabrice Pannekoucke est nommé responsable du cabinet d'Hervé Gaymard, alors président du conseil départemental de la Savoie. Cet homme politique, ministre sous la présidence de Jacques Chirac, devient son mentor[8].

Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes

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Lors des élections régionales de 2015, il est en troisième position sur la liste savoyarde Union des droites menée par Laurent Wauquiez et est élu conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes[9]. À partir de , il est délégué aux Vallées de montagne. Réélu lors des élections de 2021[10], il prend par la suite également en charge le portefeuille de l'agriculture. Dans le contexte de la baisse du fond FEADER et des nouvelles compétences régionales, il supprime les subventions liées au réseau Natura 2000 au profit de l'agriculture[11], notamment de la Dotation Jeune Agriculteur[12].

Lors de cette vice-présidence, il fait également la promotion de la préférence régionale et de l'autonomie alimentaire et énergétique des exploitations agricoles[13],[14]. Cependant, en contradiction avec ces objectifs, Fabrice Pannekoucke s'efface parfois en faveur du conseiller régional de l'Allier Emmanuel Ferrand, promoteur des idées du syndicat agricole FNSEA[14].

En tant que président de l'agence Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme élu en [15], Fabrice Pannekoucke soutient activement l'industrie touristique du ski tout en promouvant la diversification des activités de montagne et se fait le relai du président du conseil régional Laurent Wauquiez pour promouvoir la candidature des Alpes françaises aux Jeux olympiques d'hiver de 2030[16],[17],[2].

Présidence du conseil régional

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En , à la surprise générale, Fabrice Pannekoucke est choisi par Laurent Wauquiez pour lui succéder à la présidence du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes. Il aurait notamment été désigné par ce dernier en raison de son soutien sur le dossier des Jeux olympiques de [2],[18]. Ayant recueilli 132 voix sur 204, il est élu le [19]. Cependant, malgré sa démission, Laurent Wauquiez est nommé « conseiller spécial » auprès de son dauphin[20] et est accusé par l'opposition de vouloir conserver sa mainmise sur les affaires régionales en vue des élections présidentielles de [3],[18],[21]. Dans son discours d'investiture, Fabrice Pannekoucke énonce plusieurs priorités régionales dont la relocalisation industrielle, la sécurité, le renforcement du service public de la santé et le rééquilibrage des inégalités territoriales[22].

Mise en cause

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En , lors d'une enquête sur le fonctionnement du conseil départemental de la Savoie présidé par Hervé Gaymard, la chambre régionale des comptes a mis en cause Fabrice Pannekoucke, alors responsable de cabinet, pour un emploi fantôme de chargé de mission de à rémunéré 65 574 euros net. Officiellement dévolu à l'administratif, il lui permettait de continuer « à exercer des fonctions politiques », ce qui constitue un détournement d'argent public et est illégal. L'usage non autorisé d'un véhicule de fonction est également dénoncé[8].

Références

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  1. ↑ Fabrice Pannekoucke, sur www.ledauphine.com.
  2. ↑ a b et c Laurent Bernard, « Qui est Fabrice Pannekoucke, qui va succéder à Laurent Wauquiez à la présidence de la Région Auvergne-Rhône-Alpes ? », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. ↑ a et b AFP, « Laurent Wauquiez a choisi son dauphin à la tête de la région Auvergne-Rhône-Alpes », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. ↑ Fabrice Pannekoucke, « Le mot du président », sur le site de la Communauté de communes Cœur de Tarentaise (consulté le ).
  5. ↑ « Résultats des Municipales à Moûtiers en Savoie - 2nd tour », sur France 3 Alpes, (consulté le ).
  6. ↑ « Résultats des élections municipales de 2014 pour la commune de Moûtiers », sur Ministère de l'intérieur et des outre-mer, .
  7. ↑ « Résultats des élections municipales de 2020 pour la commune de Moûtiers », sur Ministère de l'intérieur et des outre-mer, .
  8. ↑ a et b Antton Rouget, « Le successeur de Wauquiez à la Région a lui aussi été épinglé pour son mésusage de l’argent public », Mediapart,‎ (lire en ligne)  .
  9. ↑ « Résultats des élections régionales de 2015 pour Auvergne-Rhône-Alpes », sur Ministère de l'intérieur et des outre-mer, .
  10. ↑ « Résultats des élections régionales de 2021 pour Auvergne-Rhône-Alpes », sur Ministère de l'intérieur et des outre-mer, .
  11. ↑ « La Région Auvergne-Rhône-Alpes ne fait pas des zones Natura 2000 une priorité », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le )  .
  12. ↑ Pierre Raynaud, « Dotation jeune agriculteur dans le Cantal : la Région en total désaccord avec les JA », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. ↑ « Thionne - L’exploitation agricole tend vers l’autonomie », La Montagne,‎ (lire en ligne).
  14. ↑ a et b Blandine Flipo, « Agriculture : le lobbyiste FNSEA de Laurent Wauquiez », sur mediacites.fr, (consulté le )  .
  15. ↑ « Fabrice Pannekoucke, élu président d’Auvergne Rhône-Alpes Tourisme », Le Progrès (Lyon),‎  .
  16. ↑ Clément Guillou, « En montagne, le débat est ouvert sur un avenir sans neige et sans ski », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )  .
  17. ↑ Rémi Bain Thouverez, « Nous allons démontrer que la montagne Auvergne Rhône Alpes est la plus durable du monde », sur Tour Hebdo,  .
  18. ↑ a et b Maïté Darnault, « Auvergne-Rhône-Alpes : après huit ans de présidence, Laurent Wauquiez passe la main », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le )  .
  19. ↑ Pierre Comet avec Lucas Bessonnat, « Auvergne Rhône-Alpes. Fabrice Pannekoucke nouveau président de la Région, Laurent Wauquiez « à ses côtés pour réussir » », Le Progres,‎ (lire en ligne, consulté le )  .
  20. ↑ Nicolas Barriquand, « Laurent Wauquiez peut‐il vraiment rester membre de l’exécutif régional ? », sur mediacites.fr, (consulté le )  .
  21. ↑ Elian Delacôte, « Un Wauquiez bis ? Fabrice Pannekoucke (LR) prend la tête de la Région », sur Rue89Lyon, (consulté le ).
  22. ↑ EMa, « Le nom du successeur de Laurent Wauquiez à la tête de la Région dévoilé », sur zoomdici.fr, (consulté le ).

Liens externes

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