Fabien Baussart
Fabien Baussart (né le 25 janvier 1973) est le fondateur et président du Centre des affaires politiques et étrangères[1],[2] qui organise des événements et des discussions sur divers sujets géopolitiques à travers le monde[3],[4]avec des personnalités politiques de premier plan telles que Zbigniew Brzezinski, Kofi Annan, José María Aznar, Mohamed ElBaradei, Al Gore et autres[5],[6].
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Biographie
modifierFabien Baussart est un homme d'affaires[7]qui a investi en Russie, en Ukraine et au Kazakhstan[8]. En 2005, il fonde Xorus Press Inc[9] qui publie les éditions française et russe de Foreign Policy[10]et investit dans divers médias en Ukraine, en Russie et en France. En 2010, Baussart a parrainé un nouveau magazine d'art intitulé Le Monde de l'art[11],[12], lancé à Paris et dirigé par l'écrivain Guillaume de Sardes. Il a également parrainé le KitSon Club[13], un groupe de réflexion français[14].
En 2010, Fabien Baussart, en tant que président du CPFA (Centre de Politique et de Politique Internationale), a défendu l’ancien Premier ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra face à une demande de Bernard Kouchner[15], alors ministre des Affaires étrangères français, qui souhaitait l’empêcher de s’exprimer lors d’un dîner organisé à Paris. Kouchner cherchait à limiter la visibilité de Thaksin sur la scène internationale en raison des tensions politiques en Thaïlande à l’époque[16],[17],[18].
Baussart a pris position en soulignant que cette tentative de censure était une atteinte à la liberté d’expression et a maintenu l’invitation de Thaksin à participer à l’événement, où il a pu prendre la parole. Actuellement, la fille aînée de Thaksin, Paetongtarn Shinawatra, est la première Ministre du pays[19].
Fabien Baussart a travaillé sur la résolution de diverses crises politiques, en se concentrant particulièrement sur la Libye[20] et la Syrie[21], en facilitant les pourparlers de paix entre différents protagonistes.
En 2015, en tant que président du CPFA[22], il a initié des pourparlers de paix sur la Syrie à Astana avec Randa Kassis en faisant appel au premier président kazakh, Nursultan Nazarbayev.
Initiatives
modifierInitiative pour la paix en Syrie
modifierEn 2015, le CPFA a appelé le président du Kazakhstan, Nursultan Nazarbayev, à lancer une solution pacifique à la crise et à lancer une plate-forme politique qui pourrait rassembler des opposants syriens modérés[23].
Les deux premières réunions ont été présidées par le ministre kazakh des Affaires étrangères Erlan Idrissov en mai 2015. La deuxième réunion a été ouverte par le secrétaire d'État du Kazakhstan Gulshara Abdykalikova et modéré par Fabien Baussart et le vice-ministre kazakh des Affaires étrangères Askar Mussinov. Les réunions ont abouti à la signature de deux résolutions par les participants, qui ont créé la plate-forme d'Astana et contribué à ouvrir la voie au processus de paix à Astana[24],[25].
En février et juillet 2017, le CPFA a entamé des discussions à Genève pour élaborer un document préparatoire pour réformer la Constitution syrienne[26],[27],[28]Cette initiative a été promue lors du Congrès national Syrien de Sotchi en janvier 2018 par Randa Kassis malgré les objections du gouvernement syrien et d'une partie de l'opposition[29],[30],[31]
Initiative de non-prolifération nucléaire
modifierEn 2016, le CPFA a organisé une conférence sur la non-prolifération nucléaire en présence de Kofi Annan, Bronislaw Komorowski, Jack Straw, Yasar Yakis et Giulio Terzi[32].
Controverses
modifierFabien Baussart a reçu Donald Trump Jr à l’hôtel Ritz à Paris[33]afin de participer à des discussions informelles concernant le Moyen Orient[34],[35],[36].
Fabien Baussart est considéré comme un homme de l'ombre du Kremlin depuis le début des années 1990[37]
En 2016 le président du Centre de politique des affaires étrangères (CPFA) Fabien Baussart estime que le président russe Vladimir Poutine mérite un prix Nobel de la Paix[38] et entend le proposer au Comité Nobel[39].
Toujours en 2016, dans le cadre de l’affaire de trafic d’influence et violation du secret professionnel visant Squarcini, l'ancien patron de la DCRI[40], le nom de Fabien Baussart est cité comme celui d’une des victimes de Squarcini œuvrant au profit de Djouhri
Références
modifier- (en) D’imiter Bechev, « What does Turkey think? », sur Brookings.edu, (consulté en )
- « Center of Political and Foreign Affairs » (consulté le )
- Vanity Fair et Condé Nast Digital France, « Comment Vladimir Poutine s'invite à la présidentielle », sur Vanity Fair, (consulté le )
- (en) Editor, « Pakistan Backs Taliban With Men, Money, Military Aid, Says Expert » [html], sur The Times of India, (consulté le )
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- (en) Omar Imady, David Commins et David W. Lesch, Historical Dictionary of Syria, Rowman & Littlefield, (ISBN 978-1-5381-2286-0, lire en ligne)
- « fabien baussart russie - diembaovn.info », sur web.archive.org, (consulté le )
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- « Presse Edition :: Numéro 1:Le Monde de l'Art », sur www.presseedition.fr (consulté le )
- « The Kitson, l'actualité du monde - 16/01/2009 », sur La Lettre A, (consulté le )
- « LA_LETTRE_A », sur fondation-prometheus.org
- « France/Thaïlande: un dîner-débat avec Thaksin à Paris annulé », sur Le Point, (consulté le )
- « Shinawatra prié de se taire », sur lejdd.fr, (consulté le )
- (en) « Focus on France - Fugitive former Thai premier Thaksin causes Paris stir », sur RFI, (consulté le )
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- (it) « "Il ministro sfida la Francia e prepara l' asse con Tripoli" », sur Alleanza Cattolica, (consulté le )
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- Groupe Gaulliste Sceaux, « Fabien Baussart : La solution militaire d’où qu’elle vienne ne sera jamais viable », sur Groupe Gaulliste Sceaux, (consulté le )
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Liens externes
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