Une excuse sans excuse, parfois appelée fausse excuse[1],[2], est une déclaration sous forme de regret qui n'exprime aucun remords pour l'acte ou les propos en question, ni reconnaissance de responsabilité envers ceux à qui les excuses sont adressées. Ce concept est fréquemment observé en politique et dans les relations publiques[3].

Par exemple, dire « Je suis désolé que tu ressentes cela » à quelqu’un qui a été offensé par une déclaration est une excuse qui n'en est pas une. Cette formulation n’admet pas que les propos tenus étaient problématiques et peut suggérer que la personne offensée a réagi de manière excessive ou irrationnelle. Une autre forme de non-excuse consiste à adresser des excuses non spécifiques, telles que « à toute personne qui aurait pu être offensée », sans reconnaître directement la partie blessée ou insultée[4].

Les déclarations de pseudo-excuses, qui évitent de reconnaître explicitement la responsabilité des paroles ou des actes, peuvent parfois exprimer un certain regret mais de telles déclarations peuvent également être utilisées pour apaiser les tensions sans reconnaître la faute[5].

Voir aussi

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Références

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  1. Mark Leigh, How to Talk Teen: From Asshat to Zup, the Totes Awesome Dictionary of Teenage Slang, Little, Brown Book Group, , 170–171 p. (ISBN 978-1-4721-3745-6, lire en ligne)
  2. Susan Milligan, « Non-Pology: Sanders Condemns Violence, but Not His Supporters », U.S. News & World Report,‎ (lire en ligne)
  3. (en) Eisinger, « The Political Non-Apology », Society, vol. 48, no 2,‎ , p. 136–141 (ISSN 1936-4725, DOI 10.1007/s12115-010-9409-0, S2CID 145189514)
  4. Elisa Doucette, « The Art Of Online Apologies And Why Elizabeth Lauten Failed Miserably At Hers », Forbes,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Aaron Lazare, On Apology, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-518911-7, lire en ligne), p. 99
  1. Mark Leigh, How to Talk Teen: From Asshat to Zup, the Totes Awesome Dictionary of Teenage Slang, Little, Brown Book Group, , 170–171 p. (ISBN 978-1-4721-3745-6, lire en ligne)
  2. Susan Milligan, « Non-Pology: Sanders Condemns Violence, but Not His Supporters », U.S. News & World Report,‎ (lire en ligne)
  3. (en) Robert M. Eisinger, « The Political Non-Apology », Society, vol. 48, no 2,‎ , p. 136–141 (ISSN 1936-4725, DOI 10.1007/s12115-010-9409-0  , S2CID 145189514)
  4. Elisa Doucette, « The Art Of Online Apologies And Why Elizabeth Lauten Failed Miserably At Hers », Forbes,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Aaron Lazare, On Apology, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-518911-7, lire en ligne), p. 99