Everly

commune française du département de Seine-et-Marne

Everly est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Everly
Everly
L'ancienne poste.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes de la Bassée - Montois
Maire
Mandat
Laurence Guerinot
2020-2026
Code postal 77157
Code commune 77174
Démographie
Gentilé Everlytois
Population
municipale
570 hab. (2021 en évolution de −5,63 % par rapport à 2015)
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 28′ 01″ nord, 3° 14′ 59″ est
Altitude Min. 54 m
Max. 81 m
Superficie 8,76 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Provins
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Géographie

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Localisation

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Le village est situé à 14 km au sud de Provins et à 26 km au nord-est de Montereau-Fault-Yonne.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes d’Everly
Chalmaison Gouaix
Les Ormes-sur-Voulzie  
Mouy-sur-Seine Jaulnes

Relief et géologie

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La commune est située dans la plaine alluviale boisée et marécageuse de la Bassée. L'altitude varie de 54 mètres à 81 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 66 mètres d'altitude (mairie)[1].

Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte des réseaux hydrographique et routier d'Everly.
 
Lavoir sur le ru des Méances.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de sept cours d'eau référencés :

  • le ruisseau des Méances, long de 27,14 km[3], affluent de la Seine en rive droite, ainsi que :
    • un bras de 1,34 km[4] ;
    • le fossé 01 des Chaintres, canal de 3,04 km[5], conflue avec le ruisseau des Méances ;
    • la Grande Noue d'Hermé, longue de 21,61 km[6], affluent du ruisseau des Méances ;
      • le fossé 01 de la Pièce au Prêtre, canal de 2,17 km[7], et ;
      • le fossé 01 de la Verpillotte, canal de 2,14 km[8], qui confluent avec la Grande Noue d'Hermé ;
        • le fossé 01 de la Pâture du Mée, canal de 1,02 km[9], qui conflue avec le fossé 01 de la Verpillotte.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 13,60 km[10].

Gestion des cours d'eau

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Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[11].

La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[12],. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse »[13].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 729 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Voulton à 18 km à vol d'oiseau[16], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,8 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20],[21].

Un espace protégé est présent sur la commune : la réserve naturelle nationale de « La Bassée », d'une superficie de 867 ha, la plus grande d’Île de France. Elle englobe une mosaïque de milieux, étroitement liés à la dynamique de la Seine et des noues, qui abrite un patrimoine naturel d'exception[22],[23].

Réseau Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[25],[Carte 1] :

  • la « Bassée », d'une superficie de 1 403 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine. Elle abrite la plus grande et l’une des dernières forêts alluviales du Bassin parisien ainsi qu’un ensemble relictuel de prairies humides[26],[27] ;

et un au titre de la « directive Oiseaux »[25] :

  • la « Bassée et plaines adjacentes », d'une superficie de 27 643 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine bordée par un coteau marqué au nord et par un plateau agricole au sud. Elle abrite une importante diversité de milieux qui conditionnent la présence d’une avifaune très riche[28],[29].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal d'Everly comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 1],[30],[Carte 2] :

  • la « La Pature du Mée » (70,02 ha), couvrant 2 communes du département[31] ;
  • les « plans d'eau des Chaintres à Everly » (152,61 ha)[32] ;
  • la « Reserve de la Bassée et Abords » (1 062,13 ha), couvrant 8 communes du département[33] ;

et un ZNIEFF de type 2[Note 2],[30], la « vallée de la Seine entre Montereau et Melz-sur-Seine (Bassee) » (14 216,75 ha), couvrant 26 communes du département[34].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Everly est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[35]. Elle est située hors unité urbaine[36]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[36]. Cette aire regroupe 1 929 communes[37],[38].

Lieux-dits et écarts

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La commune compte 87 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[39] (source : le fichier Fantoir) dont la Haie (ferme).

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (47,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,5% ), terres arables (38,3% ), eaux continentales[Note 5] (8,7% ), zones urbanisées (5,5 %)[40].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[41],[42],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].

Planification

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La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les Communautés de Communes du Provinois et de Bassée-Montois, soit 82 communes[43].

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[44]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].

Logement

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En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 285 dont 99,3 % de maisons et 0,7 % d'appartements[Note 6].

Parmi ces logements, 81,8 % étaient des résidences principales, 15,4 % des résidences secondaires et 2,8 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 89,6 % contre 9,1 % de locataires et 1,3 % logés gratuitement[45].

Voies de communication et transports

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Toponymie

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Le nom de la localité est mentionné sous les formes Averleium en 1177[46] ; Avelliacum en 1196[47] ; Avelli vers 1201[48] ; Avilli vers 1222 (Livre des vassaux)[49] ; Averli en 1271[50] ; Villa de Avelly au XIVe siècle ; Averly en 1460[51] ; Evarly en la paroisse de Charlemaison en 1483[52] ; Averly en la parroisse de Chalemaison en 1507[53] ; Everly en Brie en 1741[54].

L'étymologie de ce toponyme s'explique par le nom de personne gallo-romain Averlius et du suffixe -acum qui signifie : la « terre d'Averlius (né en avril) ».

Histoire

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Le terrain actuel d'Everly était un lieu déjà utilisé durant l'Antiquité car se trouvait la fameuse route de l'étain qui était importante pour le commerce à l'époque. On sait toutes ces informations grâce aux vestiges de villae gallo-romaines retrouvés autour du terrain de la commune actuelle, par des fragments de silex, par des restes de sculptures et également par d'anciennes cartes. Le nom d'Everly est mentionné pour la première fois au XIIe siècle sous la forme latinisée Averleium (probablement d'origine gauloise) avec un certain Girard d'Averly (dont on connait peu de traces de son existence ). Girard d'Averly possédait une grande seigneurie s'étendant de Provins à Bray-sur-Seine avec une grande forteresse médiévale qu'il fit bâtir en 1154. Girard d'Averly eut des descendants, notamment Girard II d'Averly qui hérita du château de son père. Au début du XIVe siècle, le domaine et le fief de la cour d'Averly appartient à la famille de Chailly. Au XVe siècle, la veuve de Philippe de Chailly lègue la forteresse à sa cousine, Jeanne de Hémery. La fille de cette dernière épouse Jean Roux, propriétaire et seigneur du château de Sigy. Après les guerres de religion, un certain Gabriel de La Vallée acquiert le domaine et le fait agrandir, modifier, fait construire des écuries encore visibles aujourd'hui, ainsi que de somptueux jardins avec des allées, des parcs, des canaux, des terrasses et des bosquets, ce qui donna naissance à un deuxième château dont la cour s'étendait sur 150 hectares. Plus tard, il y mourut centenaire en 1610. Son petit-neveu Gabriel de La Vallée-Fossez hérita du domaine et il érigea la terre du marquisat et la localité en paroisse en 1626 et agrandit la chapelle sainte Catherine (construite au XIIe siècle) d'Everly en église pendant l'année 1643. En 1655, Antoinette-Louise de Mesme épouse Louis-Victor Rochechouart duc de Vivonne-Mortemart, le frère de la marquise de Montespan qui était la favorite du roi Louis XIV. Quatre générations de Rochechouart vont se succéder jusqu'à la Révolution où le deuxième château fut anéanti. Vers 1850, le comte de Luçay érigea un troisième château mais qui fut victime d'un incendie à la fin du XIXe siècle. Après ce drame, ce dernier fut détruit sous l'ordre du préfet de la Seine en 1896. Le reste du domaine a été abandonné et pratiquement oublié au cours du XXe siècle. C'est seulement à la fin de celui-ci que la commune d'Everly entreprend la restauration des derniers vestiges du domaine des ducs de Mortemart, c'est-à-dire : les bosquets, les douves, les terrasses et le canal de l'ancien château. Cet ensemble constitue le "Miroir". Au cours de l'année 2015, 2016 et 2017, des travaux de restauration de cet espace ont été entrepris avec de nouvelles allées, une aire de jeux, des endroits engazonnés ainsi que de nouveaux arbres plantés pour valoriser le patrimoine de la commune.

Sources :

- Détection loisirs 77, Everly

- Archives communales

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981 1983 Jean Mirabal    
mars 1983 mars 2014 Jean-Pierre Petit    
mars 2014 En cours Laurence Guérinot[55]   Agricultrice

Politique environnementale

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Équipements et services

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Eau et assainissement

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L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [56],[57].

Assainissement des eaux usées

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En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune d'Everly est assurée par le SICTEU de Chalmaison, Éverly, Les Ormes sur Voulzie pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [58],[59],[60].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[61]. La communauté de communes de la Bassée - Montois (CCBM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[58],[62].

Eau potable

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En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez[58],[63],[64].

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bassée Montois[65].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[67].

En 2021, la commune comptait 570 habitants[Note 7], en évolution de −5,63 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
538593518504537538514509512
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
506503513466470440422423401
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
344339305300349363370349339
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
344305287342583569610606591
2015 2020 2021 - - - - - -
604578570------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[68] puis Insee à partir de 2006[69].)
Histogramme de l'évolution démographique
  • Club de football, Championnat de CDM, Everly FC 1 et 2.

Manifestations culturelles et festivités

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Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 245, représentant 645 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 21 530 euros[70].

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 40, occupant 272 actifs résidants.

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 65,9 % contre un taux de chômage de 9,1 %.

Les 24,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,1 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,4 % de retraités ou préretraités et 7,4 % pour les autres inactifs[71].

Entreprises et commerces

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En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 26 dont, 1 dans l’industrie, 4 dans la construction, 17 dans le commerce-transports-services divers et 4 étaient relatifs au secteur administratif[72].

Ces établissements ont pourvu 29 postes salariés.

Secteurs d'activité

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Agriculture

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Everly est dans la petite région agricole dénommée la « Bassée » ou « Basse Seine », au sud-est du département[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[73].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[74]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 5 en 1988 à 1 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 80 ha en 1988 à 229 ha en 2010[73]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles d'Everly, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Everly entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[73],[Note 9]
Nombre d’exploitations (u) 5 2 1
Travail (UTA) 7 2 2
Surface agricole utilisée (ha) 399 227 229
Cultures[75]
Terres labourables (ha) 371 s s
Céréales (ha) 255 s s
dont blé tendre (ha) 142 s s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 82 s s
Tournesol (ha) 31 s s
Colza et navette (ha) s
Élevage[73]
Cheptel (UGBTA[Note 10]) 19 1 0

Culture locale et patrimoine

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Saut-de-loup, parc de l'ancien château.
 
L'église sainte Catherine.

Lieux et monuments

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  • Église placée sous le vocable de sainte Catherine, XIIe siècle et XVIe siècle.
  • Ferme de la Haye, ancienne dépendance de l'ancien château des ducs de Mortemart, aujourd'hui domaine privé.
  • Parc des ducs de Mortemart et jardins dit du Miroir, ancienne dépendance du château aujourd'hui disparu, ouvert au public.
  • Bâtiment de la Poste, ancienne école des filles, (1876).
  • Lavoir (1860).
  • Le sentier de grande randonnée GR 11F traverse la commune.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Everly », p. 56–58

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  10. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Sites Natura2000 d'Everly » sur Géoportail (consulté le 14 janvier 2021)..
  2. « Zones ZNIEFF d'Everly » sur Géoportail (consulté le 14 janvier 2021)..
  3. « Everly - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  4. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  5. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
  6. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Everly » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  2. « Plan séisme consulté le 31 mai 2020 ».
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Ruisseau des Meances (F2220600) ».
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras des Méances (F2224001) ».
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 des Chaintres (F2226002) ».
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Grande Noue d'Hermé (F2228000) ».
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Pièce au Prêtre (F2228202) ».
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Verpillotte (F2228302) ».
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Pâture du Mée (F2228352) ».
  10. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 27 septembre 2019
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