Eugénie Hauptmann-Sommer

peintre tchécoslovaque
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Eugénie Sommer (Eugenie Sommerova, puis signant Hauptmann-Sommer), née le à Česká Lípa[1] où elle est morte le , est une peintre tchèque[2].

Eugenie Hauptmann
Autoportrait (vers 1914).
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
Česká LípaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Eugenie SommerováVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de
Verein der Schriftstellerinnen und Künstlerinnen Wien (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Eugénie Marie Rose Sommer nait à Böhm Leipa (actuelle Česká Lípa) dans la famille de l'homme d'affaires Eduard Sommer et de son épouse Františka Greschel. Elle aime peindre dès son enfance et son talent est remarqué par son professeur Johan Nepomuk Willomitzer (1818-1886). Dès l'âge de 13 ans, elle fréquente le cercle artistique du peintre Eduard Steffen (1839-1893), qui lui recommande de poursuivre ses études à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne où elle est élève de Franz Geyling[2].

Elle travaille d'abord comme restauratrice au Musée d'histoire de l'art de Vienne. Elle suit ensuite une formation complémentaire à l'académie de peinture de Dresde. Elle étudie également à Paris de 1890 à 1893, où elle se perfectionne dans l'art du portrait. Elle est élève à l'Académie Julian de William Bouguereau, Tony Robert-Fleury et Jules Lefebvre[2],[3]. Elle réalise en 1890 à Paris le portrait de sa consœur Mathilde Delattre. Elle est en 1893 à Vienne, et en 1894 elle épouse à Česká Lípa le docteur Eduard Hauptmann, qui meurt subitement en 1901. En 1902, elle obtient une bourse d'une association artistique de Prague et part pour Munich où elle est élève de Ludwig von Herterich[4].

Elle fait partie de l'Association des femmes écrivains et artistes de Vienne (Verein der Schriftstellerinnen und Künstlerinnen Wien). C'est essentiellement une portraitiste.

Elle voyage fréquemment depuis sa ville natale, où elle réside 534 Frauenstrasse dans les années 20, et 5 rue Marien. Répondant à une offre à Bautzen (Saxe) elle y réalise la décoration de la villa Rudolf Weigang construite en 1903. Elle séjourne cinq années à Dresde, où elle peint le tableau Foire de Dresde. Elle expose dans plusieurs villes européennes, dont Prague (1895 : 56e Exposition annuelle de la Belle Unité ; 1908 : Exposition jubilaire de la Belle Unité ; 1921 et 1928 : Art allemand des Sudètes[5]), Munich, Dresde, Londres puis Paris (Salon des artistes français[2] : 1913 (Femme en prière, dessin)[4], 1914[6] (Fillette au chat, peinture, et étude d'adolescente, dessin), 1922 (Portrait de jeune fille, Fillette au chat, La femme peintre[3]), 1924 (Le déjeuner et Le livre jaune, peintures)[7], 1925 (L'Oraison dominicale, peinture)[8], 1927 (Le portrait d'une enfant, peinture)[9].

À Česká Lípa, elle réalise plusieurs peintures pour les églises locales (église de la Sainte Croix : tableau de Saint Aloïse et médaillons des bancs ; tableau de Sainte Marie Madeleine dans l'église éponyme) et la chapelle de Modlivé près de Sloup en Bohême. Elle réalise à Česká Lípa le portrait de l'industriel Arnold Rosenthal.

Elle meurt à son domicile de Česká Lípa en 1933.

Expositions rétrospectives

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  • 2016 - Exposition Eugénie Hauptmann-Sommer au musée de Česká Lípa[10] ;
  • 2017 – Bundesverband Metzner. Histoire de l'association artistique en Bohême 1920-1945, Oblastní galerie Liberec (Lázně), Liberec.

Galerie

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Bibliographie

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  • 1993 – Nouveau dictionnaire des artistes plasticiens tchécoslovaques (Partie I ; A – K), Chagall Art Center, Ostrava.

Notes et références

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  1. (cs) Matriční záznam o narození a křtu farnost augustiniánský klášter Česká Lípa.
  2. a b c et d (en) Benezit dictionary of artists, Oxford Art Online.
  3. a et b Clément Morro, Madame Hauptmann-Sommer, in Revue Moderne des arts et de la vie du 30/09/1922 sur Gallica.
  4. a et b Catalogue du Salon des artistes français 1913 sur Gallica.
  5. (cs) Databáze uměleckých výstav v českých zemích 1820 – 1950, « Databáze uměleckých výstav v českých zemích 1820 – 1950 ».
  6. Gil Blas du 30/04/1914 sur Gallica.
  7. Catalogue du Salon des artistes français 1924 sur Gallica.
  8. Catalogue du Salon des artistes français 1925 sur Gallica.
  9. Catalogue du Salon des artistes français 1927 sur Gallica.
  10. (cs) Site du musée en ligne.

Liens externes

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