Eugène Quinton
Eugène Marie Quinton, né le à Rennes[1] et mort le dans le 14e arrondissement de Paris[2], est un sculpteur français.
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Carrière
modifierD'origine populaire, Eugène Quinton est le fils d'un maçon. Il est l'élève de Jules Cavelier à l'École des beaux-arts de Paris[3],[4].
Après avoir sculpté des bustes, il réalise en 1884 une statue en plâtre, L’Étoile du Berger, déposée au musée des beaux-arts de Rennes[5].
Quinton reçoit une médaille de 3e classe en 1883 pour sa statue, La Défense du Territoire.
En 1886, il réalise une statuette de L'Amour présidant à la toilette.
En 1888, sa sculpture Jeune Chasseur à la source remporte une 2e médaille au Salon des artistes français à Paris[6], suivie trois ans plus tard de Mélodie.
Une médaille de bronze lui est attribuée à l'Exposition universelle de Paris de 1889.
En 1890-1891, il participe avec trois autres sculpteurs rennais au concours organisé par la ville de Rennes pour élever un monument à Jean Leperdit, maire de Rennes en 1794-1795 ; c'est le projet d'Emmanuel Dolivet qui sera retenu[7]. Le modèle en plâtre de Quinton est conservé au musée des beaux-arts de Rennes[8].
Au Salon de 1892, l'année de sa mort, il présente la statuette Écho[9].
Postérité
modifierÀ la demande de Louis Lefèvre-Utile, Eugène Quinton compose une figure de La Renommée[10], divinité allégorique représentée par une femme ailée embouchant une trompette. Louis Lefèvre-Utile dépose officiellement cette version de La Renommée et lance l'exploitation commerciale de son image sur les boîtes des produits LU en 1895 ; la figure est utilisée jusqu'en 1957[11].
Son nom est attribué à une rue de Rennes par une délibération du conseil municipal du .
Notes et références
modifier- Archives de Paris, état-civil numérisé du 3e arrondissement de Paris, mariages de l'année 1884, acte no 922 en date du . Fils de Julien Louis Quinton, maçon, et Julie Françoise Nicole Felliot, il épouse Marie-Eugénie Nicolier.
- Archives de Paris, état-civil numérisé du 14e arrondissement de Paris, décès de l'année 1892, acte no 2608. Le statuaire meurt au domicile conjugal no 49 rue Boulard.
- Explication des ouvrages de peinture et dessins, sculpture, architecture et gravure, des artistes vivans exposés au Palais des Champs-Elysées, (lire en ligne).
- Lui-même ancien élève du sculpteur David d'Angers.
- Bulletin des musées, 1892, p.205 et 206, sur Gallica, Bnf.
- Anne-Henriette Auffret, « Reflets d'un mythe : le spectre de Narcisse dans l'art français, 1880-1910 », dans Marie Gispert, Catherine Méneux, Emmanuel Pernoud et Pierre Wat, Actes de la Journée d’études Actualité de la recherche en XIXe siècle, (lire en ligne), p. 38-39.
- Archives municipales de Rennes, « Jean Leperdit, une statue place du Champ-Jacquet » (consulté le ).
- Notice no 000SC024354, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- Le Radical, 27 juin 1892, p.2 (en ligne sur gallica.bnf.fr).
- Olivier Pétré-Grenouilleau, Nantes, (lire en ligne), p. 159.
- Gérard Monnier, « L'imaginaire du « petit beurre » », Vingtième Siècle, revue d'histoire, no 65, , p. 143-144 (lire en ligne).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (en) « Eugène Quinton », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
- « Quinton (Eugène) », in Dictionnaire biographique d’Ille-et-Vilaine, Paris, H. Jouve, 1895, [présentation en ligne].