Eugène Cormon

auteur dramatique français

Eugène Cormon, né Pierre-Étienne Piestre, le à Lyon 2e et mort le à Paris 9e, est un dramaturge français.

Eugène Cormon
Fonction
Metteur en scène
Opéra de Paris
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Pierre-Étienne PiestreVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Eugène CormonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Enfant
Autres informations
Distinction
Œuvres principales
signature d'Eugène Cormon
Signature au bas d’une lettre adressée à Maurice Colleuille.

Biographie

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Fils de Jean-Louis Piestre, chef de bureau à la préfecture du Rhône, et de Jeanne Cormon, il descendait, par cette dernière, de la famille des libraires Cormon, dont il a pris le nom, en abordant la carrière théâtrale[1].

Auteur extrêmement prolifique, il a écrit, depuis ses débuts en 1842, plus de deux cents œuvres dramatiques de genres différents, drames, vaudevilles ou opéras-comiques, presque toujours en collaboration, notamment avec Adolphe d'Ennery, Laurencin, Eugène Grangé, Michel Carré, etc[2]. De celles-ci, seules trois ont été composées par lui seul[3]. Il a collaboré avec Honoré de Balzac à l’adaptation de son roman César Birotteau en 1838[a].

Sa pièce la plus populaire reste les Deux Orphelines, drame en 5 actes écrit en collaboration avec d’Ennery créé le au théâtre de la Porte Saint-Martin[b]. De lui, on cite surtout les Crochets du père Martin[c], qui a obtenu plusieurs centaines de représentations[6], Paris la nuit, Corneille et Rotrou. On lui doit également le livret de nombreux opéras et opéras-comiques, dont Les Pêcheurs de perles de Georges Bizet, Robinson Crusoé de Jacques Offenbach ou les Dragons de Villars de Louis-Aimé Maillart[1].

Directeur de la scène à l’Opéra de Paris de 1859 à 1871, il a remplacé, en 1871, Léon Carvalho au poste d’administrateur du théâtre du Vaudeville, date à laquelle il a à peu près cessé de produire[1].

De la comédienne Caroline Paris (Charlotte Faris), épousée en 1838, il avait un fils, le peintre académique Fernand Cormon[4]. Il était le grand-père de la cantatrice Élise Mayrargues[7].

À l’issue de ses obsèques au temple de la rue Roquépine, il a été inhumé au cimetière de Montmartre[8]. Au moment même où il mourait, le théâtre des Célestins reprenait son célèbre drame des Crochets du père Martin[1].

Doyen des dramaturges français[6], il a été nommé chevalier de la Légion d'honneur le .

Œuvres partielles

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Notes et références

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  1. Il a raconté comment étant allé demander à Balzac et George Sand d’assister à la première représentation d’un drame qu’il venait de composer, les compliments de ces deux célébrités du littérature avaient suffi à faire son bonheur, indépendamment du sort de la pièce[4].
  2. C’est lui qui a apporté le titre et l’idée de ce drame, qui est resté le type le plus parfait du genre[5].
  3. Cette pièce a été traduite pour la scène russe par Nikolaï Potekhine en 1861.

Références

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  1. a b c et d « Les Théâtres », Le Tout Lyon, Lyon, vol. 9, no 11,‎ , p. 2-3 (ISSN 2999-7992, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  2. « Nécrologie », Le Monde artiste, Paris, vol. 43, no 11,‎ , p. 175 (ISSN 2427-5212, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  3. Triboulet, « Théâtres », L’Intransigeant, Paris, no 8273,‎ , p. 3 (ISSN 1256-0189, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  4. a et b Adolphe Brisson, « M. Cormon », Les Annales politiques et littéraires, Paris, vol. 21, t. 40, no 1029,‎ , p. 166 (ISSN 1149-4034, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  5. Félix Duquesnel, « Chroniques du lundi : l’auteur des « Deux Orphelines » », Le Petit Journal, Paris, no 14689,‎ , p. 1 (ISSN 1256-0464, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  6. a et b Henri Heugel, « Nécrologie », Le Ménestrel, Paris, vol. 69, no 11,‎ , p. 88 (ISSN 1247-9519, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  7. Gustave Chadeuil, « Nécrologie », Le XIXe siècle, Paris, no 12051,‎ , p. 2 (ISSN 2390-5018, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  8. « Nécrologie », La Liberté, Paris, vol. 38, no 13459,‎ , p. 3 (ISSN 1256-0286, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).

Liens externes

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