Eugène Charles Auguste de Mandeville

militaire français

Eugène Charles Auguste de Mandeville, né le à Avesnes (Pas-de-Calais) et mort le à Neuwiller-lès-Saverne (Bas-Rhin), est un général français de la Révolution et de l’Empire[1].

Eugène Charles Auguste de Mandeville
Eugène Charles Auguste de Mandeville

Naissance
Avesnes (Pas-de-Calais)
Décès (à 69 ans)
Neuwiller-lès-Saverne (Bas-Rhin)
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17911831
Distinctions Baron
Commandeur de la Légion d'honneur

Biographie

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Issu d'une famille de la noblesse militaire originaire de Normandie, il nait le à Avesnes. Son père, Jacques de Mandeville, chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, est capitaine au régiment Dillon.

Dès onze ans, il entre à l'école royale le , pour en sortir le . À dix-sept ans, il est admis dans l'armée d'Italie en tant que simple haut-le-pied dans les charrois de l'armée d'Italie, avant d'être nommé par le général Grouchy sous-lieutenant attaché à son état-major. Il participe ensuite aux campagnes de cette armée.

Le , il est nommé aide de camp du Général Clarke, puis celui du Général Bellavène avant de revenir au service de Clarke en 1805. Il épouse la même année Joséphine Henriette Zaepffel, sœur de Marie Françoise Joséphine Zaepffel, épouse du maréchal Clarke (à noter que deux autres sœurs Zaepffel ont également épousé deux autres barons de l'Empire, à savoir Étienne d'Hastrel de Rivedoux et Guillaume O'Meara). En , il est nommé capitaine et prend part aux campagnes de Prusse et de Pologne. Il fit avec distinction les campagnes de Prusse et de Pologne, et se fit remarquer principalement le , au combat de Guttstadt. Dans cette affaire, le 59e de Ligne, dont il commandait alors une compagnie, dut à la fermeté de son chef la conservation d'un grand nombre d'hommes dispersés par une fausse marche, et qu'il réunit dans un poste où il se défendit tout le jour, quoique atteint d'un coup de feu à l'épaule. Il est fait prisonnier avant d'être restitué à la France le , ce qui lui vaut la croix de chevalier de la Légion d'honneur.

Chef de bataillon en 1808, il participa aux campagnes d'Espagne de 1808 et 1809.

En 1813, Napoléon lui confie le commandement du 149e régiment d'infanterie de ligne avec le grade de colonel. Il est fait officier de la Légion d'honneur le , et il est promu général de brigade le suivant.

À la bataille de Leipzig, après avoir pénétré dans les rangs de l'armée prussienne, il est de nouveau fait prisonnier et ne recouvre la liberté qu'en à l'issue du traité de Paris.

Pendant les Cent-jours, Napoléon lui confie le commandement des gardes nationales de Saverne], avec lesquelles il coopéra à la défense du cours du Rhin.

Sous la Restauration, il est chargé dès le du commandement militaire du département des Vosges, qu'il conserve jusqu'en 1829, date du décès de son épouse. Louis XVIII lui octroie le titre de Baron le . Il prend sa retraite en 1831 et se retire à Neuwiller-lès-Saverne (Bas-Rhin) où il meurt le . Il est enterré dans le cimetière communal aux côtés de son épouse, de son beau-frère Clarke. Il n'a pas de descendance.

Il est fait commandeur de la Légion d'honneur le .

Références

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Sources

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