Ettore Sottsass

architecte et designer italien

Ettore Sottsass Jr, né le à Innsbruck et mort le à Milan, est un architecte et designer italien[2].

Ettore Sottsass Jr
Ettore Sottsass en 1969
Biographie
Naissance
Décès
(à 90 ans)
Milan, Italie
Nationalité
Domicile
Formation
Liceo scientifico Galileo Ferraris
École polytechnique de Turin
Activité
Architecte, designer
Famille
Épouses :
Fernanda Pivano (m. 1949–1970)
Barbara Radice (m. 1976–2007)
Père
Ettore Sottsass Sr.
Mère
Antonia Peintner
Conjoint
Autres informations
Représenté par
Louisa Guinness Gallery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Partenaire
Alberto Zorzi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Archives conservées par
Œuvres principales
Torino Esposizioni (d), Groupe de Memphis ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Ettore Sottsass est le fils d’Ettore Sottsass[3], un architecte italien, et d’Antonia Peintner, une Autrichienne. Il étudie à l'École polytechnique de Turin et obtient son diplôme en 1939[4].

Appelé sous les drapeaux par l’armée italienne, il est envoyé dans les montagnes du Monténégro où il est fait prisonnier et passe la majeure partie de la Seconde Guerre mondiale dans un camp de prisonniers à Sarajevo[5].

À la libération, il travaille avec son père et réalise avec lui quelques projets pour la reconstruction de Savone et de Novare ainsi que pour l'Institut national d'assurances (INA)[6]. En 1947, Il s’installe à Milan où il ouvre son agence de design et s’intéresse à tous les domaines de création : la céramique, la peinture, la sculpture, la photographie, les bijoux, les meubles, le graphisme, l’architecture, l’architecture d’intérieur[7].

Il se marie en 1949 avec Fernanda Pivano[7] (de laquelle il se sépare en 1970) puis en 1976 avec Barbara Radice[8].

Carrière

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Premières expériences à New York

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En 1956, Ettore Sottsass se rend à New York où il travaille quelques mois dans l'agence de design de George Nelson à New York. C'est là qu'il approche le design industriel[9].

Il découvre le Pop art et la société de consommation américaine qui l'influenceront énormément. Il rencontre également, par l'intermédiaire de sa femme traductrice, de nombreux poètes et écrivains influents de la Beat Generation comme Jack Kerouac, Bob Dylan, Allen Ginsberg et Ernest Hemingway[10].

Collaboration avec Poltronova

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En 1956, Sergio Cammilli, le fondateur de Poltronova, engage Ettore Sottsass comme directeur artistique de cette nouvelle entreprise de mobilier. Sottsass commence par travailler sur l’image de la société, réalise son logo ainsi que son tout premier catalogue commercial. Il sélectionne ensuite des designers avant-gardistes comme Archizoom ou Superstudio avec d’autres plus classiques tels que Gae Aulenti et Angelo Mangiarotti afin de proposer une gamme complète de mobilier contemporain[11]. Pour Poltronova, Sottsass proposera également près d’une soixantaine de projets dont la moitié seulement sera éditée au catalogue[12].

Durant ses 10 ans de collaboration avec Poltronova, Ettore Sottsass met en place un langage formel cohérent auquel il restera fidèle tout au long de sa carrière. Les formes sont simples et géométriques, les signes sont graphiques et primaires. Carrés, lignes et cercles renvoient selon lui “aux grandes révolutions cosmiques dont la vie humaine est un fragment”. La couleur, désormais utilisée de manière systématique dans son travail permet de “libérer des énergies positives, des énergies vitales voire thérapeutiques”. Enfin, l’utilisation et le mélange de matières souvent luxueuses est une occasion pour lui d’expérimenter de nouvelles techniques de création comme en témoignent le buffet Credenza en bois précieux laqué avec ses poignées en bronze ou le secrétaire Barbarella produit en noyer ou en palissandre avec des tiroirs en aluminium anodisé coloré[13].

La gamme s’enrichit en 1971 avec la série des Mobili Grigi en plastique et fibre de verre dont les peintures monochromes brillantes associées à un éclairage au néon coloré témoignent de l’influence de la culture populaire américaine sur Sottsass. De cette production, le lit Elledue avec ses deux lampes à son sommet ainsi que le fameux miroir Ultrafragola aux formes sinueuses et sensuelles[14] et la lampe Asteroid seront les pièces les plus emblématiques[12].

Collaboration avec Olivetti

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La machine à écrire Valentine (1969)

En 1958, appelé par Adriano Olivetti, il devient consultant designer chargé de la Division Électronique. À ce titre, il participe à la création du premier ordinateur italien, l'Elea 9003, pour lequel il reçoit le Prix Compasso d'Oro en 1959. Il dessine plusieurs machines à écrire électriques comme la Tekne 3 et la Praxis 48 (1964) caractérisées par leur sobriété et leurs lignes abruptes. C’est en 1969 qu'il conçoit, avec Perry A. King, la machine à écrire rouge Valentine [15] considérée comme l’une des créations marquantes du design du XXe siècle[16]. Machine légère et transportable dans une mallette, elle séduit par son aspect ludique inspiré du pop art.

En 1973, il crée Synthesis 45, un nouveau système de mobilier de bureau composé d'éléments simples et modulaires[17].

Lorsque Roberto Olivetti succède à son père, il propose à Sottsass de devenir directeur artistique d’un nouveau bureau d’étude lui permettant de garder son autonomie tout en continuant sa collaboration avec Olivetti. Il occupera ce poste jusqu’en 1982.[réf. nécessaire]

Céramique

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« Pour moi, la céramique a toujours été une grande zone d’expérimentation, et l’est aujourd’hui encore. »[18].

Ettore Sottsass commence à travailler la céramique en 1955 à la demande d’Irving Richards, le propriétaire de la marque Raymor, connue aux États-Unis pour ses productions de meubles et d’objets de décoration intérieure. Il produit avec l’aide d’Aldo Londi, le directeur artistique des ateliers Bitossi à Montelupo, une petite série de vases et d’objets en céramique. Le commanditaire souhaite renouveler les formes et les objets dans le monde du design et Sottsass réalise des objets qui « sollicitent la perception que chacun a, ou peut avoir, de sa propre aventure » [19]. Ces céramiques, aux formes simples, s’apparentent à de grands bols aux couleurs primaires et à des coupes antiques. Elles ne rencontrent pas le succès commercial espéré.

Parallèlement à son travail pour Poltronova, Ettore Sottsass met à profit ses aller-retours entre Milan et Florence pour travailler la terre argileuse toscane dans les ateliers de Montelupo Fiorentino. Avec la série des Tondi (1959), il revisite la tradition décorative des plats toscans sur lesquels étaient apposés des motifs floraux ou les armoiries des familles nobles par des motifs plus modernes. Ces larges assiettes, toutes uniques, sont en céramique peinte et émaillées selon l’envie de l’artiste.

Il crée ensuite la série des Ceramiche di Serie (1959) pour la Galerie Il Sestante de Milan puis les Rochetti (1961)[20].

À la suite de son voyage en Inde la même année et à la grave néphrite qu'il a développé, Sottsass part en 1962 se faire soigner à Palo Alto aux États-Unis. C'est pendant son hospitalisation, la nuit, qu'il imagine la série des Ceramiche delle Tenebre ou Céramiques des Ténèbres (1963) puis des Céramiques des Lumières (1964)[20].

Les Tenebre ont la forme de cylindres noirs, plus ou moins larges, sur lesquels se retrouve le vocabulaire formel de l’artiste. Il alterne, sur les surfaces laissées lisses ou mates, brillantes ou rugueuses, des formes géométriques simples (cercles, carrés, bandes) soulignées par l’usage d’oxydes métalliques, d’émaux ou de feuille d’or. "J'avais pensé à ces céramiques l'année dernière quand j'étais malade et que je disais presque adieu pour toujours à ma famille, à mes connaissances et à tous mes amis, même si je n'y accordais pas beaucoup d'importance, étant de nature optimiste"[21].

En 1964, il réalise une série de cent plats dédiés à Shiva, dieu hindoue, représentant la source créatrice en sommeil. Ils seront présentés le 13 juin de la même année à la Galerie Aquilone de Florence lors d'une exposition intitulée Offerta a Siva[22],[23].

Sottsass crée entre 1964 et 1965 de grands totems de céramique polychrome émaillée réalisés dans les ateliers de Bitossi à Montelupo. Ces 21 pièces uniques sont présentées en avril 1967 à la Galerie Sperone de Milan sous le titre «Menhir, Ziggurat, Stupas, Hydrants et Gas Pumps »[24]. L'exposition itinère ensuite en juin à la galerie La Bertesca de Gênes[25].

En 1969, le Nationalmuseum de Stockholm lui consacre une exposition personnelle qu'il intitule « Miljö för en Ny Planet » (Paesaggio per un pianeta fresco - incerti suggerimenti)[26]. Y sont présentés de grands totems et sculptures en céramique émaillée polychrome (Grande Altare et Pilastro l'Autel Altare (Molto Privato) ainsi que des éléments de mobilier comme les armoires Superbox et le secrétaire[27].

L'Antidesign

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Au milieu des années 1960, un groupe contestataire d’architectes et de designers florentins et turinois suit le mouvement de l'Antidesign. En réaction à la société de consommation, ils remettent en question l’architecture et le design, en partie responsables, selon eux, de ce consumérisme. Ettore Sottsass participe activement à ce mouvement, en créant notamment, avec sa femme, la revue Pianeta Fresco qui publie leurs débats et réflexions [28].

En 1972, une exposition consacrée au Design Italien est organisée par Emilio Ambasz au MOMA de New York. Intitulée Italy : The New Domestic Lanscape, elle présente les productions des artistes et designers italiens et leurs réflexions sur une nouvelle manière d’habiter dans une société nouvelle [29]. Sottsass présente des prototypes de meubles containers sur roulettes fabriqués par Boffi, Kartell, Tecno et Ideal-Standart. Chaque activité de la maison est contenue dans l’un de ces meubles. Il y a une cuisine, une douche [1], des toilettes, une armoire à vêtements, un espace de lecture, un juke-box et une bibliothèque. « L’idée est que les meubles peuvent se rapprocher ou s’éloigner entre eux. Ainsi, celui qui vit au milieu de ses meubles doit pouvoir s’en approcher ou s’en éloigner, comme de ses amis ou de ses parents, s’il lui vient l’envie de le faire […] [30].

Ettore Sottsass publie l’année suivante dans la revue Casabella[31] une série de dessins nommés Il pianeta come festival [2]. Réalisés par le dessinateur japonais Tiger Tateishi, ces dessins sont sa vision d'un nouveau modèle de société qui mêle architecture utopique et Pop Art sous une consommation de drogues hallucinogènes[32].

Alchimia

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En 1979, Sottsass rejoint le Studio Alchimia (de) fondé à Milan, en 1976, par Alessandro et Adriana Guerriero [33]. Ses membres sont des activistes de l'Anti Design (Michele De Lucchi, Andrea Branzi, UFO, Paola Navone, Daniela Puppa, Franco Raggi ainsi que Bruno et Giorgio Gregori[33]) et proposent une vision postmoderne du design. Ce "laboratoire pour une iconographie nouvelle" comme le décrit Alessandro Mendini présente en 1978 et 1979, sous l'appellation Bau haus et Bau haus II, deux collections de meubles et objets du quotidien ironiques et décalés produits en petites séries. Le groupe se dissout assez rapidement à cause des divergences théoriques entre Alessandro Mendini et Ettore Sottsass.

Le Groupe Memphis

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Bibliothèque Casablanca, 1981 Memphis Milano Collection Courtesy Memphis Srl

En 1981, Sottsass fonde le Groupe Memphis[34] avec Aldo Cibic, Matteo Thun, George Sowden, Nathalie du Pasquier, Martine Bedin et Michele De Lucchi. Grâce à l'appui financier d’Ernesto Gismondi, patron d’Artémide et le soutien commercial des Godani à Milan, Memphis devient l’expérience de la maturité : «À force de marcher dans des zones d’incertitude, à force de dialoguer avec la métaphore et l’utopie, à force de rester à part, nous avons accumulé aujourd’hui une certaine expérience. Nous sommes devenus de bons explorateurs» [35].

La présentation de leurs meubles en pièces uniques au Salon du Meuble de Milan connait un succès immédiat. Caractérisées par leurs formes innovantes, leurs couleurs vives et assemblés de manière inhabituelle avec des matériaux bon marché ces pièces tranchent par leur côté joyeux et optimiste.

Le meuble de rangement Beverly (1981), la bibliothèque Carlton (1981) ou le meuble totem Casablanca (1981)[36] comptent parmi les réalisations les plus connues.

La médiatisation de Memphis diffusera le mouvement du nouveau design dans le monde entier.

Sottsass Associati

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En 1985, Sottsass quitte Memphis pour se consacrer uniquement à son agence d’architecture, de graphisme et de design : Sottsass Associati. Les associés fondateurs sont Ettore Sottsass, Aldo Cibic, Marco Marabelli, Matteo Thun and Marco Zanini. Puis en 1989, Marco Susani, Johanna Grawunder et Mike Ryan[37].

Le studio travaille pour de grandes entreprises comme Apple, Phillips, Siemens, Cassina, Zanotta, Fiat, Alessi, Brionvega, Bodum, Toshiba, Stilnovo et Knoll. Il réalise également l’aménagement intérieur de tous les magasins de la marque Esprit (Esprit Holdings)[38].

Entre 1989 et 1992, Sottsass va produire une série de maisons privées dont celle du designer industriel David Kelley à Palo Alto mais aussi la Casa Wolf dans le Colorado (1987-1989)[39], la maison Cei à Empoli, près de Florence, et la maison Yuko à Tokyo en 1992[40].

Sottsass Associati réalise, de 1994 à 1998, ce qui reste à ce jour la seule réalisation publique de Sottsass dans le monde: l'aménagement intérieur de l'aéroport de Milan Malpensa[41]. Ettore Sottsass, Marco Zanini et Mike Ryan sont les architectes du projet sous la coordination générale de Milco Carboni [42].

Postérité

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En 2017, cent ans après sa naissance et dix ans après sa mort, la Triennale de Milan célèbre le designer avec l'exposition « Ettore Sottsass There is a Planet » qui retrace son parcours artistique[43]. Son oeuvre fait de nouveau l'objet d'une rétrospective, en 2021, au Centre Pompidou, intitulée "Ettore Sottsass, l'objet magique".

Distinctions

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Réalisations marquantes en Design

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Summa 19, Olivetti (1970)
  • Ordinateur électronique Elea 9003, pour Olivetti (1959)
  • Machine à écrire Tekne 3, pour Olivetti (1964)
  • Machine à écrire Praxis 48, pour Olivetti (1964)
  • Secrétaire Barbarella, pour Poltronova (1964-1965)
  • Machine à écrire portative "Valentine", pour Olivetti (1969) (Prix Compasso d’Oro 1970)
  • Coupe à fruits Murmansk, Memphis (1982)[44]
  • Service huile, vinaigre, sel, poivre 5070 (1978), Alessi
  • Bibliothèque Claustra Carlton (1981), Memphis
  • Bibliothèque Casablanca (1981), Memphis

Réalisations marquantes en architecture

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Galerie photographique

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Pier Carlo Santini, Facendo Mobili con Poltronova, Artigraf, Florence, 1966
  • Ettore Sottsass, Miljö För En Ny Planet, Catalogue d'Exposition, Nationalmuseum, Stockholm, 1969
  • Emilio Ambasz, Italy: The New Domestic Landscape achievements and problems of Italian design, Catalogue d'Exposition, MOMA, New-York, 1972
  • Ettore Sottsass : de l'objet fini à la fin de l'objet, Musée des arts décoratifs, Centre de Création Industrielle du Centre Georges Pompidou, Paris, 1976
  • Guido Sambonet, Ettore Sottsass: mobili e arredamento, Catalogue d'Exposition, Rocca6 Turin, Mondadori, Milano 1985
  • (en) Barbara Radice, Memphis : research, experiences, results, failures, and successes of new design, Rizzoli, , 207 p. (ISBN 0-8478-0569-7)
  • Barbara Radice, Ettore Sottsass, Electa, Milano, 1993
  • Barbara Radice et Milco Carboni, Ettore Sottsass Métaphors, Skira/Seuil, 2002
  • Hans Höger, Ettore Sottsass Jr. Designer, Artist, Architect, Wasmuth, Tübingen/Berlino 1993
  • Ettore Sottsass, Catalogue d'Exposition, Centre Pompidou, Paris, 1994
  • Fulvio Ferrari, Ettore Sottsass: Tutta la Ceramica, Allemandi, Torino, 1996
  • Milco Carboni, Ettore Sottsass Jr '60/'70, HYX, FRAC Orléans, 2006
  • Ronald T. Labaco, Ettore Sottsass Architect and Designer, Catalogue d'Exposition, Los Angeles County Museum of Art, Merrell, 2006
  • Vorrei Sapere Perché, Catalogue d'Exposition, Trieste, 2007
  • Deyan Sudjic, Ettore Sottsass and The Poetry of Things, Phaïdon, London, 2015
  • Ettore Sottsass, The Glass, Catalogue d'Exposition, Fondazione Cini Venise, Skira, Milan, 2017
  • CSAC, Université de Parme, Ettore Sottsass, Catalogo Ragionato dell'Archivio 1922-1978, Silvana, 2017
  • Ivan Mietton, Ettore Sottsass Poltronova 1958-1974, Skira, 2021

Archives

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Notes et références

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  1. « https://bibliothequekandinsky.centrepompidou.fr/opac?id=ee299f65-4dc6-4e08-a7ed-49ffe9c877b7 » (consulté le )
  2. Milco Carboni, Ettore Sottsass Jr. '60-'70, Orléans, HYX,
  3. (it) Ettore Sottass Sr., Trento, Palazzo delle Albere, Electa, , 286 p. (ISBN 88-435-3564-1)
  4. (it) « Sottsass, Ettore iunior nell'Enciclopedia Treccani », sur treccani.it (consulté le ).
  5. Philippe Thomé, Ettore Sottsass, Paris, Centre Pompidou, , p. 129
  6. 21_21 Design Sight, Ettore Sottsass : Shiro Kuramata, Tokyo, 21_21 Design Sight, p. 99
  7. a et b Philippe Thomé, Ettore Sottsass, Paris, Centre Pompidou, , p. 130
  8. (en) « When Ettore Sottsass met Barbara Radice », sur Phaidon (consulté le ).
  9. (en) Deyan Sudjic, Ettore Sottsass and the Poetry of Things, Londres, Phaïdon,
  10. (en) « When Sottsass met Bob Dylan and the beats poets », sur Phaidon
  11. (en + it) Francesca Balena Arista, Poltronova Backstage : Archizoom, Sottsass and Superstudio, Fortino Editions, , 159 p.
  12. a et b (it) Pier Carlo Santini, Facendo Mobili con Poltronova, Artigraf,
  13. (en) Ronald T. Labaco, Ettore Sottsass Architect and Designer, Los Angeles County Museum of Art, Merrell, , p. 21
  14. Centre Pompidou, Ettore Sottsass, Paris, Centre Pompidou, , p. 78
  15. Olivetti Design Process 1908-1983, Olivetti,
  16. Phaidon, Classiques Phaidon du Design, Phaidon, [détail de l’édition], III, 710.
  17. Olivetti Design Process 1908-1983, Olivetti, , p. 184-185
  18. Milco Carboni, Ettorre Sottsass Jr '60/'70, Orléans, HYX, , p. 12, 295.
  19. (it) Domus, Milan, Editoriale Domus, Milan, no 499, 710.
  20. a et b (it) Fulvio Ferrari, Ettore Sottsass Tutta la Ceramica, Allemandi,
  21. (it) Ettore Sottsass, Les Céramiques des Ténèbres, Milan, East 128,
  22. Milco Carboni, Ettore Sottsass Jr. 60's 70's, HYX, p. 68
  23. (de) Ettore Sottass Die Keramik, Zurich, Stemmle AG,
  24. Centre Pompidou, Ettore Sottsass, Paris, Centre Pompidou, , p. 73
  25. Fulvio Ferrari, Ettore Sottsass Tutta la Ceramica, Allemandi, p. 143-145
  26. (it) « Sottsass a Stoccolma », Domus 474,‎ , p. 49-54
  27. Fulvio Ferrari, Ettore Sottsass Tutta la Ceramica, Allemandi, p. 146-147
  28. (it) « «Pianeta Fresco»: l’editoria “sulla strada” di Fernanda Pivano », sur Diacrita.it
  29. (en) Emilio Ambasz, Italy : The New Domestic Landscapeachievements and problems of Italian design, Museum of Modern Art, New York Graphic Society,
  30. (en) Italy : The New Domestic Lanscape, New-York, The Museum of Modern Art,
  31. « Il pianeta come festival », Casabella n°365,‎ , p. 41-48
  32. Centre Pompidou, Ettore Sottsass, Paris, Centre Pompidou, , p. 84
  33. a et b « Alchimia Design »
  34. (en) Barbara Radice, Memphis, Milan, Electa,
  35. Nally Bellati, Le Nouveau design italien, Terrail, [détail de l’édition].
  36. Centre Pompidou, Ettore Sottsass, Paris, Centre Pompidou, , p. 94
  37. Sottsass Associati, Sottsass Associati 1985-90
  38. a et b Sottsass Associati Architecture 1985-90
  39. (en) Ronald T. Labaco, Ettore Sottsass Architect and Designer, Los Angeles County Museum of Art, Merrell, , p. 57
  40. Centre Pompidou, Ettore Sottsass, Centre Pompidou, , p. 122-123
  41. Sottsass Associati, Sottsass Associati Architecture 1985-90
  42. Milco Carboni, The Work of Ettore Sottsass and Associates, Universe, , p. 260-277
  43. « Triennale di Milano Ettore Sottsass », sur Triennale di Milano,
  44. (en) Ronald T. Labaco, Ettore Sottsass Architect and Designer, Los Angeles County Museum of Art, Merrell, , p. 67
  45. Centre Pompidou, Ettore Sottsass, Paris, Centre Pompidou, , p. 106
  46. (en) Ronald T. Labaco, Ettore Sottsass Architect and Designer, Los Angeles County Museum of Art, Merrell, , p. 82
  47. Centre Pompidou, Ettore Sottsass, Centre Pompidou, , p. 114
  48. Milco Carboni, The Work of Ettore Sottsass and Associates, Universe, , p. 182-189
  49. (en) « Mourmans House », GA Houses 68,‎ , p. 10
  50. (en) « Jasmine Hill », GA Houses 68,‎ , p. 46

Liens externes

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