Étienne Donna
Étienne Donna, né le à Vienne (Isère), mort le à Carignan (Gironde), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Étienne Donna | ||
Naissance | Vienne (Isère) |
|
---|---|---|
Décès | (à 78 ans) Carignan (Gironde) |
|
Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | général de brigade | |
Années de service | 1784 – 1815 | |
Distinctions | officier de la Légion d'honneur commandeur de l'ordre royal d'Espagne commandeur de l'ordre des Deux-Siciles |
|
modifier |
États de service
modifierIl entre en service le , dans le régiment de Forez, et il obtient son congé le .
Il reprend du service le , comme capitaine au 4e bataillon des côtes maritimes, amalgamé dans la 4e demi-brigade devenue 4e régiment d’infanterie de ligne. Il fait les campagnes de 1793 à l’an III, à l’armée des Pyrénées orientales, il s’y conduit avec bravoure et il est blessé le d’un coup de feu à la cuisse droite près de Figuières.
De l’an IV à l’an V, il sert à l’armée d’Italie, et il se fait remarquer par son courage le , à la prise du camp retranché de Ceva, où il monte un des premiers à l’assaut des redoutes et il fait 8 prisonniers piémontais. À Chiusa, il entre de vive force dans un retranchement à côté du fort, et il s’empare d’une pièce de canon, qu’il fait tourner contre les fortifications ennemies, forçant les Autrichiens à mettre bas les armes. Le , au combat de Borghetto, il fait des prodiges de valeur, et il est blessé de deux coups de sabre au bras et à l’épaule droite, ainsi que le , où il est blessé d’un coup de feu à la tête lors de la prise de Vérone.
De l’an VI à l’an IX, il est employé successivement aux armées d’Angleterre, de Batavie et du Rhin, puis de l’an XII à l’an XIII, au camp de Saint-Omer. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et il est nommé chef de bataillon le , au 62e régiment d’infanterie de ligne.
Le , il devient aide de camp du prince Joseph Bonaparte, et il fait les campagnes des ans XIV à 1807 en Italie et à Naples. Il est blessé d’un coup de feu à la tête lors du passage de l’Adige. Le , le roi Joseph le nomme major du régiment de voltigeurs de la Garde royale napolitaine, et il le fait colonel de ce régiment le . Le , il est nommé chevalier de l’Ordre des Deux-Siciles, et commandeur le lendemain.
Le , il suit Joseph lorsque celui-ci devient roi d’Espagne, et il est nommé le , au commandement du régiment des voltigeurs de la garde royale d’Espagne. Il est promu général de brigade le , au service de l’Espagne, et le il prend les fonctions de gouverneur des palais royaux. Il est fait chevalier de l’ordre royal d'Espagne le , et commandeur de l’ordre le .
De retour en France en 1814, il est réadmis au service français avec le grade de général de brigade le , et il est fait officier de la Légion d’honneur le . Il obtient sa retraite le .
Il meurt le , à Carignan.
Sources
modifier- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- Thierry Pouliquen, « Les généraux français et étrangers ayant servis [sic] dans la Grande Armée » (consulté le )
- « Cote LH/789/16 », base Léonore, ministère français de la Culture
- (pl) « Napoléon.org.pl »
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, tome 2, Bureau de l’administration, , 344 p. (lire en ligne), p. 270.
- Arthur Chuquet, Ordres et apostilles de Napoléon (1799-1815), paris, librairie ancienne Honoré Champion, , p. 358