Eta Crucis

étoile de la constellation de la Croix du Sud

Eta Crucis (η Crucis) est une étoile solitaire[10] de la constellation australe de la Croix du Sud. Elle est visible à l'œil nu, avec une magnitude apparente de 4,14[2]. Sur la base des mesures de parallaxe réalisées par le satellite Hipparcos[1], η Crucis est située à 64 années-lumière du Soleil. Le système est passé au plus près du Soleil il y a environ 1,6 million d'années lors de son passage au périhélie à une distance d'environ ∼ 26 a.l. (∼ 7,97 pc)[11].

η Crucis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 12h 06m 52,89900s[1]
Déclinaison −64° 36′ 49,4244″[1]
Constellation Croix du Sud
Magnitude apparente 4,14[2]

Localisation dans la constellation : Croix du Sud

(Voir situation dans la constellation : Croix du Sud)
Caractéristiques
Type spectral F2 V[3]
Indice U-B +0,00[2]
Indice B-V +0,35[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +9,0 km/s[4]
Mouvement propre μα = +33,88 mas/a[1]
μδ = −37,02 mas/a[1]
Parallaxe 50,62 ± 0,12 mas[1]
Distance 64,4 ± 0,2 al
(19,76 ± 0,05 pc)
Magnitude absolue 2,67[5]
Caractéristiques physiques
Rayon 1,3 R[6]
Gravité de surface (log g) 4,01[3]
Luminosité L[7]
Température 6 964 K[5]
Métallicité −0,04[3]
Rotation 46,1 ± 2,3 km/s[5]
Âge 2,53 × 109 a[8]

Désignations

η Cru, CPD−63 2145, FK5 2969, GJ 455.2, GJ 9388, GJ 455.2, HD 105211, HIP 59072, HR 4616, SAO 251742, WDS J12069 -6437A[9]

C'est une étoile jaune-blanc de la séquence principale de type spectral F2 V[3]. Son rayon vaut 130 % celui du Soleil[6] et elle émet 7 fois la luminosité du Soleil[7] depuis son atmosphère externe avec une température effective de 6 964 K[5]. Des observations de l'étoile réalisées avec le télescope spatial Spitzer montrent un excès d'émission en infrarouge statistiquement significatif à une longueur d'onde de 70 μm. Cela suggère la présence d'un disque circumstellaire. La température de la matière du disque est inférieure à 70 K[8].

Eta Crucis possède deux compagnons visuels. La composante B est une étoile de magnitude 11,80 située à une séparation angulaire de 48,30 et un angle de position de 300°, en 2010. La composante C a une magnitude de 12,16 et est située à une séparation angulaire de 35,50″ et un angle de position de 194°, en 2000[12].

Références

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  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d (en) J.-C. Mermilliod, Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished), SIMBAD, (Bibcode 1986EgUBV........0M)
  3. a b c et d (en) R. O. Gray et al., « Contributions to the Nearby Stars (NStars) Project: spectroscopy of stars earlier than M0 within 40 pc-The Southern Sample », The Astronomical Journal, vol. 132, no 1,‎ , p. 161–170 (DOI 10.1086/504637, Bibcode 2006AJ....132..161G, arXiv astro-ph/0603770)
  4. (en) R. E. Wilson, General Catalogue of Stellar Radial Velocities, Carnegie Institute of Washington, D.C., (Bibcode 1953GCRV..C......0W)
  5. a b c et d (en) M. Ammler-von Eiff et A. Reiners, « New measurements of rotation and differential rotation in A-F stars: Are there two populations of differentially rotating stars? », Astronomy & Astrophysics, vol. 542,‎ , A116 (DOI 10.1051/0004-6361/201118724, Bibcode 2012A&A...542A.116A, arXiv 1204.2459)
  6. a et b (en) L. E. Pasinetti Fracassini et al., « Catalogue of Apparent Diameters and Absolute Radii of Stars (CADARS) - Third edition - Comments and statistics », Astronomy & Astrophysics, vol. 367, no 2,‎ , p. 521–524 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289)
  7. a et b (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra, M. L. Boyer et al., « Fundamental Parameters and Infrared Excesses of Hipparcos Stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 1,‎ , p. 343–57 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037)
  8. a et b (en) C. A. Beichman et al., « New Debris Disks around Nearby Main-Sequence Stars: Impact on the Direct Detection of Planets », The Astrophysical Journal, vol. 652, no 2,‎ , p. 1674–1693 (DOI 10.1086/508449, Bibcode 2006ApJ...652.1674B, arXiv astro-ph/0611682)
  9. (en) * eta Cru -- Spectroscopic binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  11. (en) C. A. L. Bailer-Jones, « Close encounters of the stellar kind », Astronomy & Astrophysics, vol. 575,‎ , p. 13 (DOI 10.1051/0004-6361/201425221, Bibcode 2015A&A...575A..35B, arXiv 1412.3648)
  12. (en) B. D. Mason et al., « The Washington Visual Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122,‎ , p. 3466–3471 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M)

Liens externes

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