Esther Keller
Esther Keller, née le (originaire de Kirchberg (Saint-Gall)), est une personnalité politique suisse, membre des Vert'libéraux.
| Esther Keller | |
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| Fonctions | |
|---|---|
| Conseillère d'État de Bâle-Ville | |
| En fonction depuis le 1er février 2021 | |
| Élection | 29 novembre 2020 |
| Réélection | 24 novembre 2024 |
| Département | Constructions et transports |
| Députée au Grand Conseil du canton de Bâle-Ville | |
| 1er mai 2019 – 31 janvier 2021 | |
| Élection | 23 octobre 2016 (vient-ensuite) |
| Réélection | 25 octobre 2020 |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Nationalité | Suisse |
| Parti politique | Vert'libéraux |
| Diplômée de | Université de Bâle |
| Profession | Conseillère en communication |
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Elle est membre du gouvernement du canton de Bâle-Ville depuis , où elle dirige le département des constructions et des transports.
Biographie
modifierOrigines et famille
modifierEsther Keller naît [1]. Elle est originaire de Kirchberg, dans le canton de Saint-Gall[2]. Son père est économiste ; sa mère, laborantine. Elle a deux sœurs aînées[3].
Elle grandit à Reinach, dans le canton de Bâle-Campagne[3].
Elle est célibataire et vit en communauté d'habitation (de) avec quatre autres femmes à Bâle[4].
Études et parcours professionnel
modifierElle fait des études de langue et de littérature allemande, d'histoire et de philosophie[3] à l'Université de Bâle de 2004 à 2009, jusqu'à la licence[5].
Elle paie ses études en travaillant pour TeleBasel, d'abord comme présentatrice d'un magazine pour les jeunes, puis comme journaliste et présentatrice du téléjournal[6],[7]. Elle exerce cette activité jusqu'en 2012, année où elle devient porte-parole de Novartis pendant trois ans[5],[6].
Elle se met à son compte en 2015, comme conseillère en communication[5],[6].
Parcours politique
modifierElle déclare avoir adhéré aux Vert'libéraux après s'être renseignée sur Smartvote , ce parti « correspond[a]nt à [s]on côté entrepreneurial et répond[a]nt à [s]es réflexions écologistes »[4].
Elle accède au Grand Conseil du canton de Bâle-Ville le , à la suite de la démission de son collègue de parti Aeneas Wanner[8]. Elle est candidate au Conseil national en octobre 2019[2].
Elle crée la surprise en étant élue le , au second tour, au Conseil d'État du canton de Bâle-Ville[6], terminant devant le sortant libéral-radical Baschi Dürr (de) alors que son parti ne bénéficiait d'aucune alliance[4]. Elle est le premier Vert'libéral à y accéder et le deuxième sur le plan suisse après Verena Diener à Zurich[n 1],[9]. Elle prend ses fonctions le , à la tête du département des constructions et des transports[10].
Autres activités
modifierElle est coprésidente du club de volleyball Smaesch Pfeffingen de 2019 à 2021[5].
Ouvrages
modifier- (de) Mein Name ist Bont, Bâle, Verlag Friedrich Reinhardt, , 184 p. (ISBN 9783724517825)
- (de) Ernst Beyeler : von Kunst bewegt, Bâle, Verlag Friedrich Reinhardt, , 236 p. (ISBN 9783724519935)
Notes et références
modifierNotes
modifier- Verena Diener est toutefois élue alors qu'elle est encore membre des Verts.
Références
modifier- (de) « Mitglieder A-Z - Esther Keller », sur site officiel du Grand Conseil du canton de Bâle-Ville (consulté le )
- « Élection du Conseil national 2019 - Canton de Bâle-Ville - Liste 10 Mitte – Grünliberale GLP », sur site officiel de la Chancellerie fédérale suisse, (consulté le )
- (de) Dina Sambar, « Regierungsratskandidatin im Porträt – Niemand will mit Esther Keller wandern gehen »
, Basler Zeitung, (consulté le ), p. 21
- Ariane Gigon, « Esther Keller est prête à smasher », La Liberté, (consulté le )
- (de) « Mitglieder. Esther Keller », sur site officiel du Conseil d'État du canton de Bâle-Ville (consulté le )
- Noémie Guignard, « Esther Keller, conseillère d’État en colocation », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )
- (de) Katrin Hauser, « Wenn eine Journalistin in die Politik geht », sur primenews.ch, (consulté le )
- (de) ck, « Wechsel bei der GLP: Aeneas Wanner geht, Esther Keller kommt », sur primenews.ch, (consulté le )
- (de) « Wahlen - Neue Basler Regierung: Jung, weiblicher und ohne FDP », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
- (de) Silvana Schreier, « Basler Regierungsrat - Schlüsselübergabe erfolgt: Die neuen Regierungsräte starten in die Legislatur », sur bz Basel, (consulté le )
Liens externes
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