Essertenne
Essertenne est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Essertenne | |||||
Vue aérienne du bourg de la commune. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Autun | ||||
Intercommunalité | Communauté urbaine Le Creusot Montceau-les-Mines | ||||
Maire Mandat |
Marc Mailliot 2020-2026 |
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Code postal | 71510 | ||||
Code commune | 71191 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Essertennois | ||||
Population municipale |
479 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 37 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 48′ 46″ nord, 4° 32′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 243 m Max. 381 m |
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Superficie | 12,82 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Le Creusot (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Chagny | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | http://essertenne71.fr/ | ||||
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Géographie
modifierC'est une petite commune verdoyante et vallonnée à une quinzaine de kilomètres à l'est de la ville du Creusot et à 15 kilomètres au sud-ouest de la commune de Saint-Léger-sur-Dheune ; à sa frontière sud, elle borde le canal du Centre et la rivière de la Dheune. Située aussi à 5 km de la gare de Saint-Berain-sur-Dheune, à 3 km de la halte de Perreuil.
Elle borde également l'étang de Montaubry, réserve d'alimentation pour le canal du Centre.
Communes limitrophes
modifierSaint-Pierre-de-Varennes | Saint-Jean-de-Trézy | Perreuil | ||
N | ||||
O Essertenne E | ||||
S | ||||
Le Breuil | Saint-Julien-sur-Dheune | Morey |
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Lorraine, plateau de Langres, Morvan » et « Bourgogne, vallée de la Saône »[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 758 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St-Maurice-lès-Couches_sapc », sur la commune de Saint-Maurice-lès-Couches à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 803,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,7 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Essertenne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Creusot, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (78,8 %), forêts (10,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), zones urbanisées (4,2 %), terres arables (1,8 %), eaux continentales[Note 3] (0,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierHistoire
modifier- Le nom Essertenne vient probablement du terme essert utilisé autrefois pour désigner les zones qui avaient été volontairement défrichées par le feu. Elle a porté le nom d'Essertaine.
- Ancien bailliage de Montcenis, diocèse d'Autun, archiprêtré et baronnie de Couches.
- Les premières maisons ont été construites avec la roche extraite de la montagne dans l’ancienne carrière (Les Trians, point coté 369).
Politique et administration
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2021, la commune comptait 479 habitants[Note 4], en évolution de +2,35 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
modifier- Foires : 14 mars, 14 mai.
- Fête patronale : le 15 août.
Économie passée
modifier- Aubergistes : Pallot, Rousseau, Brugneault Joseph
- Bétail (Court.) : Bonnard, Michelot.
- Bouilleur de cru : Bouthenet.
- Cabaretiers : Marillonnet, Nomblot.
- Cafetiers : Beney, Devilard, Pelletier, Tissier.
- Cantonnier : Vollot.
- Coquetier : Pelletier.
- Épiciers-merciers : Juzot, Michelot, Tissier.
- Garde-champêtre : Pariat J.B.
- Laitier : Pelletier.
- Receveur buraliste, Tabac : Jusot.
Ressources et productions
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église romane du XIIe siècle pour le cœur et les cloches, elle fut restaurée au XVe, puis au XXIe. Son clocher est coiffé en bâtière[17].
- Monument en mémoire des morts de la Grande Guerre et de la Seconde Guerre mondiale.
- Passage d'une ancienne voie romaine.
- Maison à pignon de lauze en escalier, au Musseau.
-
Vue aérienne de l'étang de Montaubry.
Personnalité liée à la commune
modifier- Benoît Broutchoux (1879-1944), syndicaliste anarchiste né à Essertenne.
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Essertenne et Saint-Maurice-lès-Couches », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « St-Maurice-lès-Couches_sapc », sur la commune de Saint-Maurice-lès-Couches - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St-Maurice-lès-Couches_sapc », sur la commune de Saint-Maurice-lès-Couches - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Creusot », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Clochers en bâtière », article de Fernand Nicolas paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 132 de décembre 2002 (pages 2 à 5).