Esnandes

commune française du département de la Charente-Maritime

Esnandes [ɛnɑ̃d] est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Esnandes
Esnandes
L'église Saint-Martin.
Blason de Esnandes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement La Rochelle
Intercommunalité Communauté d'agglomération de La Rochelle
Maire
Mandat
Rémi Desplantes
2023-2026
Code postal 17137
Code commune 17153
Démographie
Gentilé Esnandais
Population
municipale
2 103 hab. (2021 en évolution de +2,14 % par rapport à 2015)
Densité 282 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 15′ 01″ nord, 1° 06′ 49″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 19 m
Superficie 7,45 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Esnandes
(ville isolée)
Aire d'attraction La Rochelle
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lagord
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Esnandes
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Esnandes
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Voir sur la carte topographique de la Charente-Maritime
Esnandes
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Esnandes
Liens
Site web esnandes.fr

Ses habitants sont appelés les Esnandais[1].

Géographie

modifier

Situation géographique

modifier
 
Position d’Esnandes en Charente-Maritime.

Esnandes est une commune résidentielle située dans la deuxième couronne péri-urbaine de l'aire urbaine de La Rochelle, à 9 km au nord de La Rochelle, au bord de la mer, face à la baie de l’Aiguillon.

Sur un plan plus général, Esnandes est située dans la partie sud-ouest de la France[Note 1], au centre de la côte atlantique dont elle est riveraine, faisant partie du « Midi atlantique »[2].

Localisation géographique

modifier
Communes limitrophes d’Esnandes
Charron
Baie de l’Aiguillon   Villedoux
Marsilly

Le cadre géographique

modifier
 
Panorama d'Esnandes vu depuis l'église. On aperçoit au fond la baie de l'Aiguillon.

Esnandes est avant tout une commune maritime. Son littoral est formé de falaises vives qui surplombent la baie de l’Aiguillon que les eaux de l'océan viennent saper lors des grandes tempêtes hivernales, et de falaises mortes où celles-ci rappellent l'ancien rivage du golfe des Pictons. Ces falaises blanches sont issues du calcaire du Jurassique ancien et terminent la table calcaire de la plaine de l'Aunis à laquelle Esnandes fait partie.

Au nord de cette ligne de falaises calcaires commence la vaste dépression du Marais poitevin où le canal du Curé vient servir de limite communale séparant Esnandes de Charron.

L'histoire d’Esnandes autant que ses origines sont liées depuis le Moyen Âge à la culture des moules dont la pratique fait vivre encore aujourd’hui plusieurs de ses familles.

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Esnandes est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[3]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Esnandes, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[4],[5]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[5]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[8]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[9].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,9 %), zones urbanisées (12,6 %), prairies (12 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), zones humides côtières (0,7 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

modifier

Le territoire de la commune d'Esnandes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].

Risques naturels

modifier

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de la baie de l'Aiguillon, regroupant 16 communes concernées par un risque de submersion marine sur le secteur de La Baie d’Aiguillon (6 en Charente-Maritime et 10 en Vendée), un des 21 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et confirmé en 2018 lors du second cycle de la Directive inondation[13]. Les submersions marines les plus marquantes des XXe et XXIe siècles antérieures à 2019 sont celles liées à la tempête du , à la tempête du , aux tempêtes Lothar et Martin des 26 et et à la tempête Xynthia des 27 et . C’est à la suite de cette tempête que l’État a défini des zones de solidarité où les parcelles considérées comme trop dangereuses pour y maintenir des maisons peuvent à terme être expropriées, sur les communes de La Faute-sur-Mer et de L'Aiguillon-sur-Mer (Vendée), et Charron (Charente-Maritime). Les maisons situées dans ces zones, soumises à enquête publique, ont fait l'objet soit d'un rachat à l'amiable par l'État, soit, au terme d'une enquête publique, d'une expropriation. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[14],[15]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[16],[11].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Esnandes.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[17].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 82,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 912 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 911 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003, 2005 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[11].

Risques technologiques

modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].

Toponymie

modifier

Relatée sous les noms Ebsninda vers 990, Esnenda vers 1098. Sans doute issu de l'anthroponyme Ebnandus, issu de la contraction des éléments germaniques Ebur (sanglier) et Nand (hardi)[21].

Histoire

modifier

La première mention écrite d'Esnandes date de 920. En 1987 des fouilles permettent de remonter dans l'histoire d'Esnandes de plusieurs millénaires. On y trouve un fossé protohistorique et des sites à sel dont un derrière l'église. L'occupation romaine y laissa des traces sous la forme d'une villa gallo-romaine à la pointe Saint-Clément.

 
L'église.
 
Pontons de pêche au carrelet à Esnandes.

Esnandes est célèbre pour son église fortifiée. En 1622 le Conseil de la ville de La Rochelle en ordonne la destruction en tant que place forte catholique.

Les noms des syndics de la paroisse sont parvenus jusqu'à nous :

  • 1737 François Dugas, boucholeur ;
  • 1754 Mathurin Michelon, aubergiste ;
  • 1754-1759 François Maudet ;
  • 1759-1765 Jacques Blanchard, marchand, élu le  ;
  • 1766 Jean-Baptiste Mesnard, marchand, élu le  ;
  • 1781 Jacques Choyau ;
  • 1782-1787 Jean Maudet, décédé le à 56 ans ;
  • 1787-1789 Charles Valton, boucholeur.

Son activité principale est la mytiliculture ou élevage des moules dont l'origine remonte, dit-on, à Patrice Walton, un Irlandais échoué sur son rivage au XIIIe siècle. Ce fut la naissance des premiers bouchots.

Administration

modifier

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1949 1950 Camille Brisset    
1950 1953 Frédéric Belin    
1953 1959 Jeanne Guillard    
1959 1989 Jean Audineau[22] MRG Mytiliculteur, maire honoraire
1989 1990 Christian Vignaud   Enseignant
1990 1995 Patrice Raillot    
1995 2001 Vladimir Gabas    
2001 2014 Yann Juin PRG Instituteur, ancien adjoint au maire
Conseiller général de la Rochelle-5 (2011 → 2015)
Vice-président de la CA de La Rochelle (2001 → 2014)
2014 2023[23]
(démission)
Didier Geslin UMP puis UDI
puis DVD
Cadre
2023 En cours
(au 8 novembre 2023)
Rémi Desplantes[24]   Anciennement premier adjoint

Intercommunalité

modifier

La commune d'Esnandes fait partie de la communauté d'agglomération de La Rochelle dont elle est l'une des 28 communes. C'est l'intercommunalité la plus peuplée de la Charente-Maritime mais aussi de la région Poitou-Charentes.

Esnandes fait partie d'un syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU) éducatif, un établissement public de coopération intercommunale[25].

Jumelages

modifier

Esnandes est jumelée avec Thorens-Glières.

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Évolution démographique

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].

En 2021, la commune comptait 2 103 habitants[Note 3], en évolution de +2,14 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
650616633665770724734737750
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
730815832793845911907842826
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
857849789638607602633633700
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
7137197811 3701 7301 8361 9331 9882 063
2015 2020 2021 - - - - - -
2 0592 0792 103------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

modifier

Sports et loisirs

modifier

Vie associative

modifier

Médias

modifier

Économie

modifier
 
Vue d'un carrelet depuis les falaises d’Esnandes. Juillet 2015.
  • 23 mytiliculteurs produisent des moules de bouchot, la « Charron »[30].
  • 8 exploitations agricoles sont encore en activité.
  • 5 entreprises dans l’industrie et 12 dans la construction.
  • Dans le secteur dit tertiaire, Esnandes a 6 commerces et 8 services. Dans le détail, ces activités sont les suivantes :
    • plusieurs commerces de détail sont en exercice dans le bourg dont une boulangerie, une épicerie ;
    • un café/tabac/presse/jeux de loterie, une auto-école ;
    • sur le plan des services de la santé, la commune est dotée de deux médecins, un chirurgien-dentiste, une infirmière, un masseur-kinésithérapeute et une orthophoniste. Une pharmacie est également présente ;
    • un bureau de poste.

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier

Patrimoine civil

modifier
  • Table d'orientation sur la pointe Saint-Clément.
  • Maison d'Alcide d'Orbigny.

Patrimoine religieux

modifier

Le prieuré Saint-Martin ou église Saint-Martin, dépendait dès 1029 de l'abbaye royale de Saint-Jean-d'Angély. L'édifice primitif construit aux XIe et XIIe siècles a été reconstruit, fortifié au XIVe siècle puis remanié encore plusieurs fois. Il a été inscrit monument historique en 1840.

La façade garde sa base romane du XIIe siècle qui est surmontée d'un crénelage et encadré par deux échauguettes qui forment un ensemble complet de mâchicoulis sur consoles. Le clocher est une tour carrée percée d'étroites fenêtres. Un escalier à vis en donne l'accès ainsi qu'au chemin de ronde muni de crénelages, de mâchicoulis et de bretèches. Le mur Est est percé de trois fenêtres[31].

Il s'ajoute à ce dispositif de défense une poterne et un fossé.

La nef est voûtée d'ogives qui reposent sur des colonnes et forme trois vaisseaux et cinq travées avec chevet plat.

Les deux sacristies sont derrière les autels latéraux, de style gothique flamboyant.

Les guerres de Religion ont été à l'origine d'importants dégâts. Dès la chute de La Rochelle () des travaux de réparation furent envisagés. Ils débutèrent en 1629 et devaient se poursuivre jusqu'en 1740. Les réparations portèrent sur l'ensemble du bâtiment et de la voûte de la nef et du chœur. L'église a été restaurée à nouveau au XIXe siècle à partir de 1864. La couverture est refaite en 1996. 2010 -Des travaux de réfection de la toiture[32] ont été achevés.

Patrimoine culturel

modifier

La Maison de la Baie du Marais poitevin

modifier

La Maison de la Baie du Marais poitevin qui a été labellisée Musée de France est le reflet du patrimoine local et du savoir-faire de l'élevage de la moule.

Afin de découvrir la mytiliculture et l’environnement dans lequel évolue la moule, la Maison de la Mytiliculture propose une muséographie dynamique et interactive et une scénographie originale sur la baie de l'Aiguillon ainsi que des expositions temporaires.

Patrimoine environnemental

modifier

La pointe Saint-Clément, le chemin côtier dit des Douaniers et ses carrelets, attirent les flâneurs.

Esnandes et le cinéma

modifier

En 2013, a été tourné dans la commune le téléfilm Les François de Jérôme Foulon.

En 2011, Esnandes a accueilli Bernard Giraudeau et l'équipe de tournage local pour son téléfilm « Un été glacé ».

En , Esnandes a reçu l'équipe de tournage de la série allemande qui s'inspire du film "Das Boot" de Wolfgang Petersen.

Personnalités liées à la commune

modifier
  • Les seigneurs Guy et Amaury de Vivonne (croisades de 1129 et 1194) qui devinrent rois de Chypre et de Jérusalem ;
  • la famille d'Alcide d'Orbigny, zoologiste français, vécut dans une maison à Esnandes ;
  • Georges Simenon dont plusieurs ouvrages ont pour cadre Esnandes et les communes voisines.

Héraldique

modifier
  Blasonnement :
Écartelé : au 1er et 4e fascé d’argent et d’azur de huit pièces, au 2e et 3e à cinq points d’or équipolés à quatre d’azur.

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier

Publications de la Société d'Archéologie et d'histoire de l'Aunis :

  • Jean Claude Bonnin, Les seigneurs d'Esnandes, 1974 ;
  • Jean Claude Bonnin, Histoire du Prieuré et de l'église Saint Martin d'Esnandes, 1976 ;
  • Jean Claude Bonnin, L'Église d'Esnandes in Revue Le Collibert, no 6, 1982 ;
  • Luc Bucherie, Graffiti des XVIIe et XVIIIe siècles à Esnandes, 1980 ;
  • Mme François Lafon, Esnandes Village d'Aunis, 1992 ;
  • Mme François Lafon, L'Église de Saint-Martin d'Esnandes, 1987 ;
  • Jean Louis Mahé, Essai pour une histoire de la culture des moules en baie de l'Aiguillon, 1992.

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Certains y voient une appartenance géographique au Midi de la France — en référence au « Midi atlantique » cher au géographe Louis Papy - ainsi Esnandes comme le département de la Charente-Maritime peuvent être rattachés à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. Les gentilés de Charente-Maritime.
  2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984, p. 21.
  3. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  4. « Unité urbaine 2020 d'Esnandes », sur insee.fr (consulté le ).
  5. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Rochelle », sur insee.fr (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  9. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  11. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Esnandes », sur Géorisques (consulté le ).
  12. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  13. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Loire-Bretagne, actualisée par arrêté du préfet coordonnateur en date du 22 octobre 2018. », sur centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  14. « cartographie des risques d'inondations du TRI de la baie de l'Aiguillon », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le ).
  15. « La cartographie du risque d’inondation sur les Territoires à Risque Important (TRI) du bassin Loire-Bretagne », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  19. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Esnandes », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  21. Pierre Gauthier, « Toponymie spécifique du Marais poitevin », Actes des colloques de la Société française d'onomastique, vol. 9, no 1,‎ , p. 75–100 (lire en ligne, consulté le )
  22. Yannick Picard, « Esnandes (17) : Jean Audineau, maire honoraire, s'en est allé », Sud Ouest,‎ (lire en ligne  ).
  23. Yannick Picard, « Esnandes : Didier Geslin démissionne de son mandat de maire », Sud Ouest,‎ (lire en ligne  ).
  24. Yannick Picard, « Esnandes : Rémi Desplantes est le nouveau maire de la commune »  , sur Sud Ouest, (consulté le ).
  25. Projet Educatif Local SIVU L'ENVOL.
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. La marque Charron est réservée aux moules de bouchots de la baie de l'Aiguillon, centres mytilicoles de Marsilly, Esnandes, Charron et l'Aiguillon-sur-Mer.
  31. Yves Blomme, L'Architecture gothique en Saintonge et en Aunis, éditions Bordessoules, (ISBN 2-90350-433-4).
  32. « Église Saint-Martin », notice no PA00104683, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.