Ernest Victor Hareux
Ernest Victor Hareux , né le à Paris et mort le à Grenoble, est un peintre paysagiste français.
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Décès |
(à 61 ans) Grenoble |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Hareux (d) |
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Médaille de 3e classe au Salon de 1880, chevalier de la Légion d'honneur |
Nuit d'août (d) |
Biographie
modifierÀ 10 ans il dessine déjà. C'est un admirateur d'Alexandre Calame et Gustave Doré. Il étudie à Paris auprès de Charles Busson, Émile Bin, Léon Germain Pelouse, Trottin et Levasseur[1]. Il présente sa première œuvre au Salon de 1868 et obtient une médaille de 3e classe lors de celui de 1880. Il se spécialise dans le paysage et devient membre de la Société des artistes français en 1883.
Il peint en Normandie et dans la Creuse, où il rejoint l'École de Crozant et rencontre Laurent Guétal, qui l'invite à Grenoble en 1887. Le mauvais temps qui l'empêche de peindre semble le décourager, mais il revient dès l'année suivante[2]. Il finit par devenir un peintre de montagne, ami de Théodore Ravanat et des autres peintres de l'école de Proveysieux.
Il intègre ainsi l'école dauphinoise, qui compte aussi parmi ses membres Charles Bertier, Jean Achard et quelques autres. Ils furent parfois appelés paysagistes dauphinois.
Il publie sept traités de peinture qui font référence (cours complet de peinture à l'huile, l'art, la science, le métier du peintre, etc.) Il illustre des livres de montagne.
Hareux est surtout connu pour ses peintures de montagne. Membre fondateur de la Société des peintres de la montagne, il voyait dans les paysages alpestres une puissance décorative très imposante qui se prête admirablement aux peintures théâtrales ou panoramiques.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le [3].
Il est élu le au fauteuil 48 de l'académie Delphinale[4].
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise[5] à Paris (82e division) auprès de sa première épouse Éléonore Druy et de sa belle-mère Annette Victoire Dissoubret veuve Morand. Sa 2e épouse Anna Marguerite Morand dite Jack (ou Jacqueline) Morand, femme de lettres, née le 30 décembre 1855 à Paris (2e) est décédée à Crozant (Creuse) le [6].
Une rue de Grenoble porte son nom.
Parmi ses œuvres, on peut citer :
- Le chemin du Petit Séminaire (Grenoble)
- Le torrent des Étançons
- Crépuscule d'hiver à Grenoble
- La Romanche à Livet
- Une mare à Fresselines (Creuse)
- Crépuscule dans la vallée de la Grave, huile sur bois; 27 x 41 cm, Gray (Haute-Saône), musée Baron-Martin
André Albertin fut son élève.
Iconographie
modifier- Henri-Constantin Renard-Brault, Portrait d'Ernest Hareux, huile sur toile. Coll. musée de Grenoble.
Notes et références
modifier- Maurice Wantellet, Deux siècles et plus de peinture dauphinoise, édité par l'auteur.
- Le sentiment de la Montagne, Glénat / Musée de Grenoble, 1998, (ISBN 2-7234-2614-9)
- Dossier LH/1267/85 sur la base Léonore
- Académie Delphinale.
- Domenico Gabrielli, Dictionnaire Historique du cimetière du Père-Lachaise XVIIIe et XIXe siècles, Ed. de l'Amateur, 2002.
- Dell'accio Pierre, « Non, Ernest Hareux n'est pas enterré avec ses deux épouses », Généalogie et Histoire CEGRA ed., no 165, (ISSN 0180-5886)
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Maurice Wantellet, Deux siècles et plus de peinture dauphinoise, Grenoble, édité par l'auteur, , 269 p. (ISBN 2-9502223-0-7)
- Christophe Rameix (préface de Maurice Sérullaz), L'école de Crozant, Les peintres de la Creuse et de Gargilesse. éd. Lucien Souny ,Limoges 1991 (ISBN 2-905262-53-2) et réédition 2002.
- Christophe Rameix, Impressionnisme et postimpressionnisme dans la vallée de la Creuse. éd. Christian Pirot - La Simarre Joué les Tours 2012 (ISBN 978-2-36536-008-1)
- Émile Bellier de La Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'école française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours, Paris, Librairie Renouard, tome 1, 1882
- Valérie Huss (dir.), Grenoble et ses artistes au XIXe siècle (catalogue de l'exposition du 27 mai au 25 octobre 2020), Grenoble, Musée de Grenoble, , 272 p. (ISBN 9461615949).
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Œuvres de Hareux sur la base Joconde