Epsilon Canis Majoris

étoile binaire de la constellation du Grand Chien

Epsilon Canis Majoris (ε Canis Majoris / ε CMa) est la seconde étoile la plus brillante de la constellation du Grand Chien, et l'une des plus brillantes du ciel nocturne. Sa magnitude apparente est de +1,50[2]. Son nom traditionnel est Adhara, parfois orthographié Adara. Il provient de l'arabe عذارى aðāra, « les vierges ».

Adhara
ε Canis Majoris
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 06h 58m 37,549s[1]
Déclinaison −28° 58′ 19,51″[1]
Constellation Grand Chien
Magnitude apparente +1,50[2]

Localisation dans la constellation : Grand Chien

(Voir situation dans la constellation : Grand Chien)
Caractéristiques
Type spectral B1,5II[3]
Indice U-B −0,93[2]
Indice B-V −0,21[2]
Indice R-I −0,21[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +27,3 ± 0,4 km/s[4]
Mouvement propre μα = +3,24 mas/a[1]
μδ = +1,33 mas/a[1]
Parallaxe 8,05 ± 0,14 mas[1]
Distance 405 ± 7 al
(124 ± 2 pc)
Magnitude absolue −3,97[5]

Désignations

Adhara, ε CMa, 21 CMa, HD 52089, HIP 33579, HR 2618, CD-28 3666, CPD-28 1586, FK5 268, SAO 172676 ADS 5654, CCDM J06586 -2858[6]

Le nom propre d'Adhara a été officialisé par l'Union astronomique internationale le [7].

Adhara est une étoile binaire[8], située à environ 405 années-lumière du système solaire[1]. L'étoile principale est une géante lumineuse bleue appartenant à la classification spectrale B1,5II[3]. Elle a une température de surface de 25 000 K et émet un rayonnement 20 000 fois supérieur à celui du Soleil avec un rayon environ égal à 8 fois celui du Soleil. Son compagnon, de magnitude +7,5, est situé à 7,5 secondes d'arc[8], mais il ne peut être observé que par les très grands télescopes, l'étoile principale du système étant environ 250 fois plus lumineuse.

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) L. Fossati et al., « B fields in OB stars (BOB): on the detection of weak magnetic fields in the two early B-type stars β CMa and ɛ CMa. Possible lack of a "magnetic desert" in massive stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 574,‎ , article no A2 (DOI 10.1051/0004-6361/201424986, Bibcode 2015A&A...574A..20F, arXiv 1411.6490)
  4. (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  5. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. (en) * eps CMa -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. IAU Catalog of Star Names
  8. a et b (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Annexes

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Article connexe

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Liens externes

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