Entraygues-sur-Truyère

commune française du département de l'Aveyron
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Entraygues-sur-Truyère (prononcé [ɑ̃ˈtʁajə syʁ tʁy'jɛʁə]) est une commune française, située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Entraygues-sur-Truyère
Entraygues-sur-Truyère
Le bourg d'Entraygues-sur-Truyère avec le Lot au premier plan et la Truyère au second plan.
Blason de Entraygues-sur-Truyère
Blason
Entraygues-sur-Truyère
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Communauté de communes Comtal Lot et Truyère
Maire
Mandat
Bernard Boursinhac
2020-2026
Code postal 12140
Code commune 12094
Démographie
Gentilé Entrayols
Population
municipale
970 hab. (2022 en évolution de −4,62 % par rapport à 2016)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 38′ 50″ nord, 2° 34′ 03″ est
Altitude Min. 222 m
Max. 744 ou 759 m
Superficie 30,15 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lot et Truyère
Législatives Première circonscription
Localisation
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Entraygues-sur-Truyère
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Entraygues-sur-Truyère

De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu d'un canton et de 2002 à 2016 le siège d'une intercommunalité.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : le Pont sur la Truyère, classé en 1927, et la Maison Valette (porte et vantaux), inscrite en 1928.

Géographie

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Généralités

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Dans la moitié nord du département de l'Aveyron, la commune d'Entraygues-sur-Truyère s'étend sur 30,15 km2. Elle est arrosée par le Lot et son affluent la Truyère, et bordée au nord sur 400 mètres par le Goul, un affluent de la Truyère.

L'altitude minimale, 222 mètres, se trouve localisée à l'ouest, là où le Lot quitte la commune et sert de limite entre celles d'Espeyrac et du Fel. L'altitude maximale avec 744 ou 759 mètres[Note 1] est située dans l'est, au nord du lieu-dit Albrespic[1].

Implanté au confluent du Lot et de la Truyère et à l'intersection des routes départementales (RD) 34, 42, 904 et 920, le bourg d'Entraygues-sur-Truyère est situé, en distances orthodromiques, 21 kilomètres au nord-ouest d'Espalion, 23 kilomètres à l'ouest-sud-ouest de Laguiole, et 33 kilomètres au nord de la préfecture Rodez.

La commune est également desservie par la RD 107.

Le sentier de grande randonnée GR 465A, variante du GR 465, traverse le territoire communal sur environ quatorze kilomètres et passe par le bourg et l'église de Ginolhac et à proximité du barrage de Cambeyrac sur la Truyère.

Communes limitrophes

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Entraygues-sur-Truyère est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Campouriez, Le Fel, Espeyrac, Florentin-la-Capelle, Golinhac et Saint-Hippolyte.

Communes limitrophes d’Entraygues-sur-Truyère
Saint-Hippolyte Campouriez
Le Fel  
Espeyrac Golinhac Florentin-la-Capelle

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Réseaux hydrographique et routier d'Entraygues-sur-Truyère.
 
En aval du pont gothique, la Truyère longe le bourg d'Entraygues situé sur la gauche.

La commune est drainée par la Truyère, le Lot, le Goul, la Selves, le ruisseau de Palefer, le ruisseau des Tours, le ruisseau de l'Estampes, le ruisseau de l'Estang, le ruisseau de Solinhac, le ruisseau du Roucan, le ruisseau le moulinet et par divers petits cours d'eau[2].

La Truyère, d'une longueur totale de 167,2 km, prend sa source dans la commune de Monts-de-Randon (48) et se jette dans le Lot à Entraygues-sur-Truyère, après avoir arrosé 39 communes[3].

Le Lot prend sa source à 1272 m d’altitude sur la montagne du Goulet (nord du Mont Lozère), dans la commune de Cubières (48), et se jette dans la Garonne à Monheurt (47), après avoir parcouru 484 km et traversé 129 communes[4].

Le Goul, d'une longueur totale de 52 km, prend sa source dans la commune de Pailherols (15) et se jette dans la Truyère à Campouriez, après avoir arrosé 14 communes[5].

La Selves, d'une longueur totale de 44,5 km, prend sa source dans la commune de Laguiole et se jette dans la Truyère à Campouriez, après avoir arrosé 7 communes[6].

Gestion des cours d'eau

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La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[7],[8],[9].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 062 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 116,3 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Statistiques 1991-2020 et records ENTRAYGUES SUR (12) - alt : 264m, lat : 44°38'08"N, lon : 2°33'34"E
Records établis sur la période du 01-01-1985 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,5 1,1 3,6 6 10 13,5 15,3 14,7 11,2 9 5,1 2,3 7,8
Température moyenne (°C) 5,2 5,9 9,4 12,2 16,3 20,1 22,3 22 17,8 14 8,9 5,8 13,3
Température maximale moyenne (°C) 8,8 10,6 15,2 18,4 22,5 26,6 29,3 29,3 24,4 18,9 12,6 9,3 18,8
Record de froid (°C)
date du record
−21
09.01.1985
−14
12.02.12
−11,5
01.03.05
−4
04.04.1996
0
06.05.19
4,5
01.06.06
7
22.07.08
4
30.08.1986
2
11.09.01
−3,5
31.10.1997
−8,5
24.11.1998
−14,5
19.12.09
−21
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
18,5
05.01.1999
26
24.02.1990
27,5
24.03.01
31
29.04.05
35,1
21.05.22
41,5
27.06.19
41,5
24.07.19
42,5
12.08.03
36,5
03.09.05
31,3
08.10.23
24,5
07.11.15
19
08.12.10
42,5
2003
Précipitations (mm) 99,4 81,9 80,3 104,4 103,7 79,6 62,2 76,5 98,2 100,1 115,6 114,4 1 116,3
Source : « Fiche 12094002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional de l'Aubrac, créé par décret le [16] et d'une superficie de 220 284 ha. Région rurale de moyenne montagne, l’Aubrac possède un patrimoine encore bien préservé. Son économie rurale, ses paysages, ses savoir-faire, son environnement et son patrimoine culturel reconnus n'en demeurent pas moins vulnérables et menacés et c'est à ce titre que cette zone a été protégée[17] ,[18].

Sites Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[20] :

  • La « Haute vallée du Lot entre Espalion et Saint-Laurent-d'Olt et gorges de la Truyère, basse vallée du Lot et le Goul », d'une superficie de 5 653 ha, comprend une partie de la vallée du Lot ainsi que deux de ses affluents : la Truyère et le Goul. Le site est remarquable d'une part du fait de la présence de deux espèces d'intérêt communautaire, la Loutre d'Europe et le Chabot, et de plusieurs habitats aquatiques et forestiers d'intérêts communautaires qui se rapportent aux trois entités paysagères du site[21].

et un au titre de la « directive Oiseaux »[20] :

  • Les « Gorges de la Truyère », d'une superficie de 16 681 ha, où douze espèces de l'annexe 1 se reproduisent régulièrement sur le site, parmi lesquelles huit espèces de rapaces[22].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal d'Entraygues-sur-Truyère comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 2],[23] :

  • les « Pentes boisées de Banroques » (377,4 ha), couvrant 3 communes du département[24]
  • la « Rivière Lot (partie Aveyron) » (2 552 ha), couvrant 33 communes dont 30 dans l'Aveyron, 2 dans le Cantal et 1 dans la Lozère[25];
  • les « Rivières de la Truyère et du Goul » (714,8 ha), couvrant 11 communes dont 9 dans l'Aveyron et 2 dans le Cantal[26]

et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[23] :

  • la « Vallée de la Truyère, du Goul et de la Bromme » (8 876 ha), qui s'étend sur 18 communes dont 12 dans l'Aveyron et 6 dans le Cantal[27];
  • la « Vallée du Lot (partie Aveyron) » (19 239 ha), qui s'étend sur 47 communes dont 39 dans l'Aveyron, 5 dans le Cantal, 2 dans le Lot et 1 dans la Lozère[28].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Entraygues-sur-Truyère est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[29]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[30],[31].

Occupation des sols

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Infrastructures et occupation des sols de la commune d'Entraygues-sur-Truyère.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (57,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,7 %), prairies (25,2 %), zones agricoles hétérogènes (15,3 %), zones urbanisées (2,9 %)[32].

Planification

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La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[33].

Voies de communication et Transports

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Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Entraygues-sur-Truyère est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[34],[35].

Risques naturels

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Zones inondables de la commune d'Entraygues-sur-Truyère.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Lot et de la Truyère. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans le bassin du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[36]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Lot amont[37], approuvé le 21 décembre 2007[38].

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[39].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés à la présence de cavités souterraines localisées sur la commune[40],[41].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[42].

Dans le département de l'Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[43].

Risques particuliers

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La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[44].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune d'Entraygues-sur-Truyère est classée à risque moyen à élevé[45]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[46] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[47].

Toponymie

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Le toponyme Entraygues est basé sur la position de la ville, située au confluent de deux rivières : le Lot et la Truyère. Entraygues signifie entre deux eaux[48].

Histoire

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Moyen Âge

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Entraygues dépendait de la vicomté de Carlat. Puis le bourg est acquis par les comtes de Rodez avant la fin du XIIIe siècle.

En 1278, le comte de Rodez fait construire un château. La ville possède alors deux ponts, sur la Truyère et le Lot, et se trouve au croisement des routes d'Auvergne et de la route de la vallée du Lot. Entraygues devient le chef-lieu d'une châtellenie comtale. Il y avait une aula, ou hospicium comitale, qui aurait été érigée entre 1278 et 1290 à l'emplacement d'un ancien donjon. Ayant doté sa fille Isabelle de la vicomté de Carlat, il retient[Qui ?] Entraygues qu'il rattache au comté de Rodez. Après la fin de la construction du château, au XIVe siècle, le castrum est ceint de murailles et possède un caractère urbain avec un marché couvert et un consulat.

En 1444, Jean IV d'Armagnac ayant été accusé de plusieurs griefs auprès du roi Charles VII, le roi envoie le Dauphin, futur Louis XI pour lui faire la guerre. Le Dauphin prend Entraygues, Rodez et Séverac-le-Château et soumet toutes les places du comté. Jean IV retrouve la confiance du roi et meurt en 1450. Après l'affrontement entre Jean V d'Armagnac qui était seigneur d'Entraygues, et le roi, Louis XI confisque la seigneurie d'Entraygues en 1469. La famille de Balzac devient seigneur d'Entraygues avec Guillaume de Balzac au XIVe siècle.

Époque moderne

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Pendant les guerres de Religion, la ville est prise par ruse par les protestants en 1558. Henri IV disait que « la prise d'Entraygues était le plus émerveillable dessein qu'on eut exécuté depuis les guerres civiles »[49]. Le château est repris et pillé en 1587. Il est détruit en partie en 1604.

Au XVIIe siècle, Henri de Montvallat est le nouveau seigneur d'Entraygues. Il fait construire un nouveau corps de bâtiment du château. En octobre 1678, les consuls de la ville demandent aux Ursulines de créer une école de filles. Une lettre patente du roi approuve cet établissement en 1679 et trois religieuses s'installent dans la ville en septembre[50], dans la chapelle Notre-Dame-du-Pontet[51].

Époque contemporaine

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En 1833, la commune du Fel fusionne temporairement avec Entraygues puis reprend son autonomie en 1851[52].

En 1850, le Lot est navigable vers l'aval à partir d'Entraygues.

Créée sous le nom d'Entraigues qui a ensuite évolué vers Entraygues, la commune a pris officiellement le nom d'Entraygues-sur-Truyère le [I 2]

Politique et administration

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La commune fait partie de l'association de développement local « Pays du Haut Rouergue ».

Rattachements administratifs et électoraux

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Dès 1790, la commune est le chef-lieu du canton d'Entraygues-sur-Truyère — d'abord nommé canton d'Entraigues puis canton d'Entraygues — qui dépend du district de Mur-de-Barrez[52] jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement d'Espalion[52]. En 1926, cet arrondissement étant supprimé, le canton est rattaché à l'arrondissement de Rodez[52].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[53]. La commune est alors rattachée au canton de Lot et Truyère, dont le bureau centralisateur se trouve à Espalion.

Intercommunalité

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En janvier 2002, Entraygues-sur-Truyère intègre dès sa création la communauté de communes d'Entraygues-sur-Truyère dont elle est le chef-lieu. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2016 et remplacée au 1er janvier 2017 par la communauté de communes Comtal Lot et Truyère.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
2001 2008 André Marty DVD  
2008 2014 Fernand Nicolau    
mars 2014 En cours Bernard Boursinhac[54],[55]   Ancien cadre

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[57].

En 2022, la commune comptait 970 habitants[Note 4], en évolution de −4,62 % par rapport à 2016 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4001 7482 9172 9152 8852 9683 0003 0641 860
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8341 8741 8461 8601 9231 8812 0981 9031 860
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9031 9441 7711 5961 6551 5891 5592 0801 713
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 5821 5081 5101 5231 4951 2671 1951 1821 059
2017 2022 - - - - - - -
996970-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Manifestations culturelles et festivités

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  • Carnaval intercommunal (février ou mars), saison culturelle de la Communauté de communes de janvier au printemps (concerts, théâtre, humoristes, ...), randonnées organisées les week-ends, Festival Rastaf'Entray' (reggae) à l'Ascension, Fête de la Musique, feu de la Saint-Jean, repas de quartier, vide-grenier en juin, les Mercredis soir d'Entraygues (participation de la Communauté de communes) avec un marché d'artisans alimentaires et de producteurs et animations à partir de 18h juillet et août, fête d'Entraygues (fin août, fête des châtaignes, Halloween, quines, concours de belote, tournoi de volley, concours d'illuminations des maisons par quartier, ...
  • Association de jeunes : « Jeunesse Motivée d'Entraygues » (JME) a pour but de créer des animations inter-générationnelles tout au long de l'année : Festival Rastaf'Entray' (reggae) à l'Ascension, tournoi de volley et concours d'illuminations des maisons par quartier à la Noël.
  • Club du 3e âge : « Soleil d'automne ».
  • Pêche.
  • Club de macramé.
  • Chorale « Au chœur des flots ».
  • Troupe des chanteurs d'Entraygues.
  • Chasse.
  • Quilles de huit : « Sport Quilles Entraygues » (SQE), association créée en 2009, sport aveyronnais qui se joue en équipes (par 4 pour les hommes et 2 pour les filles).
  • Équitation : la Ferme équestre du Badour crée en 1996 compte six équipes de horse-ball et deux titres de champions de France en 2009 et 2012.
  • Tennis de table : Le club pongiste Entraygues (CPE), club fondé en 1993. L'équipe première évolue au niveau régional 2.
  • Basket : Basket Club Entraygues (BCE), équipe féminine qui évolue en ALOA (loisirs).
  • Football : Le club « Jeunesse sportive d'Entraygues » (JSE) évolue en promotion de ligue saison 2008/2009.
  • Pétanque.
  • Remise en forme, musculation.
  • Canoë kayak.
  • Natation.
  • Aquagym.
  • Pêche.
  • Gymnastique.
  • Club de randonnée « Entre Lot et Truyère ».
  • « Vélo Club Lot et Truyère » (route et VTT).
  • Groupe de danses folkloriques.
  • Danse Country.

Économie

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Revenus

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En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 471 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 883 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 130 [I 3] (20 640  dans le département[I 4]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 5] 5,4 % 6,7 % 8,4 %
Département[I 6] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 7] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 463 personnes, parmi lesquelles on compte 68,4 % d'actifs (60 % ayant un emploi et 8,4 % de chômeurs) et 31,6 % d'inactifs[Note 6],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.

La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 8]. Elle compte 436 emplois en 2018, contre 475 en 2013 et 515 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 290, soit un indicateur de concentration d'emploi de 150,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 36 %[I 9].

Sur ces 290 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 205 travaillent dans la commune, soit 71 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 71,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 15,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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129 établissements[Note 7] sont implantés à Entraygues-sur-Truyère au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 12].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 129 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
20 15,5 % (17,7 %)
Construction 17 13,2 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
37 28,7 % (27,5 %)
Information et communication 1 0,8 % (1,5 %)
Activités financières et d'assurance 3 2,3 % (3,4 %)
Activités immobilières 7 5,4 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
18 14 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
19 14,7 % (12,7 %)
Autres activités de services 7 5,4 % (7,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,7 % du nombre total d'établissements de la commune (37 sur les 129 entreprises implantées à Entraygues-sur-Truyère), contre 27,5 % au niveau départemental[I 13].

Entreprises

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Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[59] :

  • La Riviere, hôtels et hébergement similaire (392 k€)
  • Financiere Baldet, activités des sociétés holding (17 k€)

Agriculture

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La commune est dans la « Viadène et vallée du Lot », une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aveyron[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 74 41 29 26
SAU[Note 10] (ha) 1 217 1 218 967 1 120

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 74 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 41 en 2000 puis à 29 en 2010[62] et enfin à 26 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 65 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[63],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 217 ha en 1988 à 1 120 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 43 ha[62].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine civil

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Patrimoine religieux

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  • La chapelle Notre-Dame-du-Pontet d'Entraygues-sur-Truyèreest composée de deux bâtiments accolés : un ermitage dont la construction pourrait dater du XIe siècle[66] et une chapelle qui au XVIIe siècle servait de couvent des Ursulines avant de devenir le lieu de réunion des Pénitents noirs jusqu'au début du XXe siècle[51].
  • Chapelle Saint-Georges d'Entraygues-sur-Truyère (au cimetière)[68].
  • Église Saint-Georges d'Entraygues-sur-Truyère bâtie vers 1860, remplaçant une chapelle datant de 1680[69].
  • Église Saint-Jean de Ginolhac[68].
  • Porte romane de l'ancienne chapelle de l'Espital[70].

Patrimoine culturel

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  • Bibliothèque.
  • Cinéma.
  • Antenne de l'École nationale de Musique de l'Aveyron.

Personnalités liées à la commune

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  • L'Abbé Sauri ou Saury (1741-1785), né à Entraygues, professeur de philosophie et de médecine de l'université de Montpellier, essayiste ; on lui doit plusieurs livres de mathématiques et de physique.
  • Mgr François Lacroix, né le 16 novembre 1793, évêque de Bayonne de 1837 à 1878. Mort à Bayonne en 1882.
  • Jean Augustin Carrié de Boissy (1764-1848), né à Entraygues[71], militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.
  • Émile Just Bachelet (1892-1981) sculpteur et céramiste français a vécu dans la commune et travaillé sur le barrage de Maury à sa construction.

Héraldique

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Les armes de la commune d'Entraygues-sur-Truyère se blasonnent ainsi :
Parti de sinople et de gueules au chevron renversé brochant d'argent, accompagné en chef d'une tour du même brochant sur la partition, et de deux ponts aussi d'argent, brochant sur le chevron, l'un en chef à dextre, l'autre en pointe à senestre.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Bernard-Henri Serieys, Le chant des rivières : souvenirs d'un Entraygol, Rodez, Musée du Rouergue, coll. « Témoignages » (no 2), , 84 p., couv. ill. ; 24 cm (ISBN 2-9505089-1-X, ISSN 1245-1096, BNF 35631541)
  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Jacques Blanc), Entraigas : Enguialés-Lo Fèl, Espeirac, Golinhac, Sent-Ipòli / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton d'Entraigas, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 240 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-22-X, ISSN 1151-8375, BNF 36688566)
  • Zefir Bòsc (Éditeur scientifique), Racontes del país ribieiròl : légendes, contes, récits de la vallée d'Òlt, Aurillac, Gerbert, coll. « Colleccion del Grelh roergàs », , 253 p., ill., couv. ill. en coul. ; 22 cm (ISSN 0768-519X, BNF 34949193)
  • Zefir Bòsc, Pescas d'Olt : la pêche ancienne en rives d'Olt, Espeyrac, Z. Bosc, , 56 p., ill., couv. ill. ; 30 cm (BNF 35082072)
  • A. (abbé) Ginisty, Histoire d'Entraygues-sur-Truyère, Saint-Maixent-l'Ecole, Garnier et Cie, , 518 p., in-8° (BNF 34116072)
  • Fédération française de la randonnée pédestre et Communauté de communes d'Entraygues-sur-Truyère, Le pays d'Entraygues, entre Lot et Truyère, lo Camin d'Olt, Aveyron, Paris, FFRP, , 63 p., ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 21 cm (ISBN 2-85699-966-2, BNF 39013172)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Deux valeurs différentes pour l'IGN, 759 mètres sur la carte et 744 sur son ancien site
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  2. Commune d’Entraygues (12094), Insee, consulté le 28 octobre 2017.
  3. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Entraygues-sur-Truyère » (consulté le ).
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  5. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Entraygues-sur-Truyère » (consulté le ).
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  9. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Entraygues-sur-Truyère » (consulté le ).
  10. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  11. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Entraygues-sur-Truyère » (consulté le ).
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Autres sources

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  3. Sandre, « la Truyère »
  4. Sandre, « le Lot »
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  6. Sandre, « la Selves »
  7. « EPAGE Aveyron amont », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
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  9. site officiel du SMB2
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