Ensifera

sous-ordre d'insectes orthoptères
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Ensifera (les Ensifères) est un sous-ordre d'insectes de l'ordre des orthoptères, l'autre sous-ordre étant celui des Caelifera (caelifères ou criquets).

Les Ensifères se caractérisent par la tarière de la femelle, souvent en forme de sabre (d'où leur nom, du latin ensis épée, et ferre porter) et les longues antennes filiformes des mâles comme des femelles. Les ensifères comprennent les sauterelles, les grillons et les courtilières (ces dernières ont des antennes plus courtes).

Morphologie

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Tarière

La tarière, oviscapte ou ovipositeur, est composée de six valves chez les sauterelles et de quatre chez les grillons. Les œufs sont pondus isolément, sans oothèque.

Les pattes postérieures sont, comme chez tous les orthoptères, très développées et adaptées au saut, les autres pattes étant marcheuses. Près de l'articulation avec le fémur, les tibias antérieurs portent des organes de l'audition, les tympans; les tibias postérieurs sont ornés d'épines robustes. Les représentants de ce sous-ordre volent généralement mal et se déplacent principalement en marchant ou en sautant.

Le pronotum est robuste. La tête est dotée d'yeux de taille modeste ainsi que de deux ocelles chez la plupart des sauterelles, trois chez les grillons. La vision est médiocre. On observe aussi la présence de fortes pièces buccales de type broyeur.

Les élytres du mâle permettent la stridulation: l'élytre gauche comporte une râpe qui frotte sur le grattoir de l'élytre droit[1]. Chez les grillons, l'organe stridulant est situé sur le champ dorsal de l'élytre.

Le développement post-embryonnaire comprend de 5 à plus de 10 stades larvaires. Les juvéniles ressemblent de plus en plus aux adultes au fur et à mesure des mues.

Comportement

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À l'exception des grillons, les ensifères sont généralement solitaires. Certains sont nocturnes et hygrophiles, d'autres diurnes et héliophiles.

Leur régime alimentaire est varié, constitué de végétaux et souvent d'insectes et autres invertébrés[2]

La stridulation, produite par le frottement des élytres, est très généralement le propre des mâles. Elle précède la rencontre des deux partenaires, en attirant les femelles.

Certaines espèces sont qualifiées de nuisibles, comme les courtilières.

Taxonomie

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Selon Orthoptera Species File (février 2017)[3] :





Notes et références

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  1. André-Jacques Andrieu et Bernard Dumortier, "Stridulations" in Entomophononia édité par INRA Éditions. Voir inra.fr
  2. Michael Chinery, Insectes de France et d'Europe occidentale, Paris, Flammarion, , 320 p. (ISBN 978-2-08-128823-2), p. 48-59
  3. Orthoptera Species File, consulté le février 2017

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Chopard, 1920 : Recherches sur la conformation et le développement des derniers segmentes abdominaux des Orthoptères. Thèse, Faculté des Sciences de Paris, Oberthur, Rennes.

Liens externes

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