Emmanuella Blaser
Emmanuella Blaser, née le à Genève (originaire de Langnau im Emmental), est une personnalité politique suisse du canton de Vaud, membre du Parti radical-démocratique (PRD), puis de l'Union démocratique du centre (UDC). Elle est députée au Conseil national de 1995 à 1999.
Emmanuella Blaser | |
Fonctions | |
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Conseillère nationale | |
– (4 ans et 1 jour) |
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Législature | 45e |
Groupe politique | UDC (V) |
Syndique de La Tour-de-Peilz | |
– (7 ans) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Genève |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | PRD, UDC |
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Biographie
modifierEmmanuella Blaser naît le à Genève. Elle est originaire de Langnau im Emmental, dans le canton de Berne. Elle est employée de commerce[1].
Elle préside la Croix-Rouge du Haut-Léman[1].
Parcours politique
modifierEmmanuella Blaser est membre du Parti radical-démocratique (PRD), puis de l'Union démocratique du centre (UDC)[1],[2].
Elle siège au Conseil communal de La Tour-de-Peilz de 1981 à 1984. Elle est ensuite membre de la Municipalité de 1985 à 1989. En 1989, elle est élue syndique face au libéral Marc-Etienne Heller. En 1993, le PRD refuse de la présenter pour une nouvelle législature à la suite d'une rupture de collégialité de sa part. Elle fonde alors un parti politique local, le Renouveau centriste, et obtient sa réélection[2],[3]. Quatre ans plus tard, elle n'est pas réélue à la Municipalité[4].
En 1994, elle est contactée tant par le Parti démocrate-chrétien que par l'UDC pour être candidate lors des élections fédérales de 1995. Elle choisit d'adhérer à l'UDC, tout en soulignant ses différences avec le parti par rapport à l'Union européenne et en restant membre du Renouveau centriste au niveau local. Son choix est notamment dû à l'existence d'une section PDC à La Tour-de-Peilz, opposée au Renouveau centriste[3]. Elle est élue le , devançant la tête de liste de son parti, l'ancien président du Grand Conseil Jean Fattebert[5]. Elle siège au Conseil national de 1995 à 1999[1]. Elle est alors l'une des deux seules membres romandes de l'UDC, avec le conseiller national du Jura bernois Walter Schmied, à siéger aux Chambres fédérales[6]. En 1999, elle renonce à se présenter pour une deuxième législature[4].
Notes et références
modifier- « Biographie de Emmanuella Blaser », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- Pierre-André Stauffer, « Sainte Emmanuella, syndique martyre », L'Hebdo, , p. 16-17 (lire en ligne)
- Clément Dubois, « La syndique de La Tour-de-Peilz a choisi l'UDC », La Presse Riviera-Chablais, , p. 8 (lire en ligne)
- ATS, « Emmanuella Blaser quittera le Conseil national », La Côte, , p. 11 (lire en ligne)
- Roland Ecoffey, « Les électeurs démentent les stratèges », La Côte, , p. 2 (lire en ligne)
- ATS, « UDC. Opération séduction entamée en Suisse romande », L'Express, , p. 17 (lire en ligne)
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :