Emma Santos
écrivaine française
Emma Santos (nom de plume de Marie-Annick Le Goff[1], née à Paris le , où elle est morte le [2],[3],[4]) est une écrivaine française.
Emma Santos
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Marie Annick Françoise Le Goff |
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Biographie
modifierÀ seize ans, Emma Santos se lie avec un peintre de dix ans son aîné. Elle mène alors une « vie de bohème », doit effectuer des avortements clandestins répétés, et effectue des suppléances en tant qu'institutrice. Elle connaît des problèmes de santé avant de faire des séjours contraints dans un hôpital psychiatrique[5] à l'Institut Marcel Rivière.
Elle fait son entrée en littérature en 1971 avec L'Illulogicienne, refusé par une vingtaine d'éditeurs. Elle se fait connaître avec La Malcastrée, paru en 1973[6],réédité par les éditions des femmes, en 1976[4].
Œuvres
modifier- L'Illulogicienne, Flammarion, 1971.
- La Malcastrée, éd. Maspero, 1973[5],[7].
- rééd. éditions des femmes, 1976.
- La Loméchuse, éd. Kesselring, 1974.
- rééd. éditions des femmes, 1978.
- Le Mensonge - Chronique des années de crise, Ed. Encres (ISBN 9782862220055)
- La Punition d'Arles, Stock, 1975.
- rééd. Stock, 2001.
- J'ai tué Emma S., éditions des femmes, 1976[8],[9].
- Le Théâtre d'Emma Santos, éditions des femmes, 1976[10].
- L'Itinéraire psychiatrique, éditions des femmes, 1977.
- Écris et tais-toi, Stock, 1978.
- rééd. Stock, 2001.
- Effraction au réel, éditions des femmes, 2006.
Théâtre
modifier- J'ai tué Emma S., mise en scène par Claude Régy, Théâtre de la Gaîté Lyrique, 1976-1977.
- Le Théâtre d'Emma Santos, Théâtre des Osses, mise en scène par Gisèle Sallin, 1978-1980[11].
- J'ai tué Emma S., mise en scène de Monica Mojica, Le Colombier, 2012[12].
Sur Emma Santos
modifier- Elsa Polverel, « De la coupure à la cicatrice : répétition, nomination et synthome. Lecture de l'oeuvre d'Emma Santos », thèse de doctorat en littérature française, Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, 2013.
- Marie Eve Bradette,« Mise en scène d'un corps-texte chez Emma Santos, Écrire (sur) la marge : folie et littérature, Postures, no 11, 2009.
- Franck Frame, « Emma Santos, entre écriture et folie », Les Rares, no 1, éd. La Clé sous la porte, [13].
- Roger Gentis, « Éloge de l’hystérie », La Quinzaine littéraire, no 219, 16-, p. 7-8.
- Bruno Villien, « Emma l’obstinée », Le Monde, .
- Françoise Tilkin, Écrire sa folie. Recherches sur l'œuvre d'Emma Santos, mémoire de licence en philologie romane, Liège, Université de Liège, 1979-1980.
Notes et références
modifier- Emma Santos, Babelio, consulté le 21 mars 2012.
- Relevé généalogique sur Filae
- Notice d'autorité personne : Emma Santos, BnF, consulté le 21 mars 2012.
- Selon le Dictionnaire littéraire des femmes de langue française (éd. Karthala, 1997), Emma Santos est née en 1946. Erreur corrigée dans la publication posthume du roman Effraction au réel (éditions des Femmes, 2006), ou la date de naissance est bien 1943.
- Elsa Polverel, « "Le prolongement d'un symptôme" : Emma Santos au mot à mot », Sens public, 3 mars 2011.
- François Bott, « Emma Santos, " la Malcastrée " », sur Le Monde,
- Sarah-Anaïs Crevier Goulet, « "Malcastrée" et "médiquée". Emma Santos, entre folie et dépression », Frontières, vol. 21, no 2, printemps 2009
- Françoise Collin, « Emma SANTOS, J'ai tué Emma S. », Les Cahiers du GRIF, no 12, 1976.
- [vidéo] Apostrophes, Ina.fr, 14 mai 1976.
- Pierre Lavoie, « Le Théâtre d'Emma Santos », Jeu : revue de théâtre, no 17, 1980.
- Le Théâtre d'Emma Santos, archives.theatreosses.ch, consulté le 21 mars 2012.
- J'ai tué Emma S., d'après Emma Santos, lecolombier-langaja.com, consulté le 21 mars 2012.
- Les Rares, août 2013.