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Emile Puttaert

Peintre, graveur et aquarelliste belge (1829-1901)

Emile Puttaert, né le à Bruxelles, et mort à Aywaille le , est un peintre, un graveur et un illustrateur belge.

Emile Puttaert
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
AywailleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

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Biographie

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Famille

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François Emile Puttaert, né le à Bruxelles, est le fils de Henri Puttaert (1800), marchand, natif de Bruxelles, et de Anne Catherine Dehaeseleer (1801), native d'Anderlecht, mariés à Bruxelles en 1828[1]. Domicilié à Etterbeek, il épouse à Bruxelles, le Marie Anne Lucie D'Ours, née en 1853[2].

Formation

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Emile Puttaert est étudiant à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, où il se destine à la gravure sur bois, avant de se diriger vers l'aquarelle, formé par le peintre Paul Lauters[3]. Encore élève à l'école de gravure, il expose une gravure et un dessin au Salon de Bruxelles de 1848[4].

Carrière

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Emile Puttaert est membre de la Société royale belge des aquarellistes. Il y expose à partir de 1864[5] ; ses débuts favorablement remarqués lui permettent de former plusieurs aquarellistes à Bruxelles. Il devient secrétaire de la Société. En raison de ses connaissances, il est également membre effectif de la Société d'archéologie de Bruxelles à partir de 1889[3].

Ses talents d'illustrateur lui valent de devenir dessinateur pour la maison d'éditions Bruylant à Bruxelles. Il abandonne dès lors la peinture à l'huile au profit de l'illustration. De 1860 à 1890, il parcourt la Belgique afin de croquer les sites pittoresques ruraux et urbains[3].

Emile Puttaert, toujours domicilié à Etterbeek, meurt inopinément, à l'âge de 72 ans, à Aywaille, le . Ses funérailles ont lieu trois jours plus tard à l'église paroissiale de Etterbeek, commune où il est inhumé[5],[6].

Œuvre

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Caractéristiques

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Peintre de vues de ville et de paysages, Emile Puttaert exerce essentiellement son art en qualité d'illustrateur. Il collabore aux albums La Belgique illustrée, Bruxelles à travers les âges (1884), Anvers à travers les âges (1886), de même qu'aux revues L'Illustration européenne, et le Patriote illustré. Les vues de sites disparus depuis lors constituent un fonds documentaire et patrimonial de valeur[7],[5],[3].

Illustrations de Bruxelles à travers les âges (1884)

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  •  
    La rue Ravenstein, Montagne de la cour.
  •  
    L'église et le bassin Sainte-Catherine.
  •  
    La rue des Sœurs noires.
  •  
    Ancien couvent de Berlaimont, ruines des remparts .

Expositions

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Expositions triennales belges

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Expositions de la Société royale belge des aquarellistes

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  • Exposition VI de 1864 : La Pluie, Boitsfort[18].
  • Exposition VII de 1865 : Études de forêts[19].
  • Exposition VIII de 1866 : quatre dessins, dont Forêt d'Herbeumont et Cascade[20].
  • Exposition IX de 1867 : Intérieur de forêt (dessin)[21].
  • Exposition X de 1868 : Bois de Lorcé (Amblève)[22]
  • Exposition XI de 1870 : Intérieur de forêt avec effet de soleil couchant[23].
  • Exposition XIII de 1872[24].
  • Exposition XIV de 1873 : Vue prise aux environs de Gand et Fragment des ruines de l'abbaye de Villers[25]
  • Exposition XV de 1874[26].
  • Exposition XVI de 1875 : Après l'orage[27].
  • Exposition XIX de 1878 : Étang à Hoeylaert[28].
  • Exposition XXII de 1882 : Tumulus à Koningsheim (Limbourg)[29].
  • Exposition XXIII de 1883[30].
  • Exposition XXIV de 1884 : Tour d'asile à Sichem (Brabant)[31].
  • Exposition XXVII de 1887 : Auderghem, Hiver[32].
  • Exposition XXVIII de 1888 : Vue de Nuremberg et Rue royale extérieure[33].
  • Exposition XXIX de 1889 : Intérieur d'église[34].
  • Exposition XXX de 1889-1890 : À Hoeylaert, acquise par le gouvernement, et Au Bois[35].
  • Exposition (XXXII) de 1891[36].
  • Exposition (XXXV) de 1894[37].
  • Exposition (XXXVII) de 1896 : Étang du Rouge-Cloître à Auderghem[38].
  • Exposition (XXXIX) de 1898 [39].

Autre exposition belge

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Collections muséales

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La veuve de Emile Puttaert lègue plus de 500 dessins concernant la Belgique aux Musées des arts décoratifs et industriels, une partie de ses dessins représentant la capitale à la ville de Bruxelles et de nombreuses lithographies au cabinet des estampes de la bibliothèque royale[3].

Le Musée royal des Beaux-Arts d'Anvers conserve La Lys aux environs de Gand (1870) (inventaire no 1822/17)[41].

Références

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  1. ↑ « État-civil de Bruxelles », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
  2. ↑ « État-civil de Bruxelles », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
  3. ↑ a b c d et e A.V.G., « Emile Puttaert », Annuaire de la Société d'archéologie de Bruxelles, vol. 13-14, no 1,‎ , p. 115-116 (lire en ligne, consulté le ).
  4. ↑ a et b Catalogue, Exposition nationale des Beaux-Arts : explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, dessin et lithographie exposés au Salon de 1848, Bruxelles, J-B-J De Mortier, , 120 p. (lire en ligne), p. 80.
  5. ↑ a b et c « État-civil de Aywaille », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
  6. ↑ Rédaction, « Nécrologie », Le Soir,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  7. ↑ Boudewijn Goossens, « Emile Puttaert », sur kikirpa.be (consulté le ).
  8. ↑ Catalogue, Exposition nationale des Beaux-Arts de 1851, catalogue explicatif, Bruxelles, G. Stapleaux, , 145 p. (lire en ligne), p. 108.
  9. ↑ Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1854, catalogue explicatif, Bruxelles, G. Stapleaux, , 163 p. (lire en ligne), p. 91.
  10. ↑ Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1857, catalogue explicatif, Bruxelles, Charles Lelong, , 141 p. (lire en ligne), p. 101.
  11. ↑ Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, J.P. Van Dieren, , 186 p. (lire en ligne), p. 136.
  12. ↑ Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1863, catalogue explicatif, Bruxelles, Charles Lelong, , 150 p. (lire en ligne), p. 105.
  13. ↑ Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1866, catalogue explicatif, Bruxelles, Charles Lelong, , 195 p. (lire en ligne), p. 132.
  14. ↑ Rédaction, « Arts, sciences et lettres », L'Écho du parlement, no 270,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  15. ↑ Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1872, catalogue explicatif, Bruxelles, Adolphe Mertens, , 205 p. (lire en ligne), p. 114,167.
  16. ↑ Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1875, catalogue explicatif, Bruxelles, Adolphe Mertens, , 236 p. (lire en ligne), p. 122.
  17. ↑ Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1881, catalogue explicatif, Bruxelles, Adolphe Mertens, , 171 p. (lire en ligne), p. 138.
  18. ↑ Rédaction, « Exposition de la Société des aquarellistes », L'Indépendance belge, no 363,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  19. ↑ Rédaction, « Exposition de la Société des aquarellistes », L'Émancipation, no 19,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  20. ↑ Rédaction, « Exposition de la Société des aquarellistes », L'Indépendance belge, no 87,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  21. ↑ Rédaction, « Exposition de la Société des aquarellistes », L'Indépendance belge, no 138,‎ , p. 1-2 (lire en ligne, consulté le ).
  22. ↑ Rédaction, « Exposition de la Société des aquarellistes », L'Écho du parlement, no 203,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  23. ↑ Jules Nollée de Noduwez, « Exposition des aquarellistes de 1870 », L'Émancipation, no 163,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  24. ↑ Rédaction, « Exposition de la Société des aquarellistes », L'Écho du parlement, no 122,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  25. ↑ Rédaction, « Exposition de la Société des aquarellistes », L'Écho du parlement, no 139,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  26. ↑ Rédaction, « Exposition de la Société des aquarellistes », L'Écho du parlement, no 171,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  27. ↑ Rédaction, « Exposition de la Société des aquarellistes », L'Indépendance belge, no 136,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  28. ↑ Rédaction, « Exposition de la Société des aquarellistes », Journal de Bruxelles, no 90,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  29. ↑ Rédaction, « Exposition de la Société des aquarellistes », Journal de Bruxelles, no 99,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  30. ↑ Rédaction, « Exposition de la Société des aquarellistes », L'Indépendance belge, no 107,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  31. ↑ Rédaction, « Exposition de la Société des aquarellistes », L'Écho du parlement, no 131,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  32. ↑ F.B., « Exposition de la Société des aquarellistes », La Société nouvelle revue internationala, vol. 3, no 131,‎ , p. 560 (lire en ligne, consulté le ).
  33. ↑ Rédaction, « Exposition de la Société des aquarellistes », Journal de Bruxelles, no 203,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  34. ↑ Rédaction, « Exposition de la Société des aquarellistes », Journal de Bruxelles, no 121,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  35. ↑ Rédaction, « Exposition de la Société des aquarellistes », Journal de Bruxelles, no 363,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  36. ↑ Rédaction, « Exposition de la Société des aquarellistes », Le Soir, no 347,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  37. ↑ Rédaction, « Exposition de la Société des aquarellistes », Le Soir, no 329,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  38. ↑ Rédaction, « Exposition de la Société des aquarellistes », Journal de Bruxelles, no 313,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  39. ↑ Rédaction, « Exposition de la Société des aquarellistes », L'Indépendance belge, no 322,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  40. ↑ Rédaction, « L'exposition de La Louvière », Gazette de Charleroi, no 325,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  41. ↑ « François Charette », sur kmska.be, (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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