Elisabeth Jerichau-Baumann
Elisabeth Jerichau-Baumann, née le à Varsovie et morte le à Copenhague, est une peintre danoise d'origine allemande née en Pologne[1].
Naissance | |
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Décès |
(à 61 ans) Copenhague |
Sépulture |
Cimetière du parc Solbjerg (en) |
Période d'activité |
- |
Nom de naissance |
Anna Maria Elisabeth Lisinska Jerichau-Baumann |
Nationalités | |
Activité | |
Formation | |
Maîtres | |
Lieux de travail | |
Conjoint | |
Enfants | |
Distinction |
Médaille Thorvaldsen, 1858 |
Biographie
modifierFamille et formation
modifierAnna Jerichau-Baumann naît à Żoliborz un arrondissement de Varsovie[2]. Elle est la fille d'un fabricant de cartes[1], Philip Adolph Baumann (1776–1863) et de Johanne Frederikke Reyer (1790-1854)[3].
À la suite de son rejet de l’école de Berlin par manque de talent, Elisabeth Baumann vient à Düsseldorf, en 1838, à l'âge de dix-neuf ans, après son mariage à Julius Hübner[4],[5]. Elle étudie à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf auprès de Karl Ferdinand Sohn[1] pendant trois ans[6]. Elle suit les cours de Carl Friedrich Lessing, Hildebrand et Wilhem von Schadow[1].
Carrière artistique
modifierAnna Jerichau-Baumann expose pour la première fois en 1844[3].
En 1845, elle part vivre à Rome et se marie la même année[3].
En 1852, elle visite la Grande-Bretagne puis la Grèce et l'Égypte[6]
Dans ses publications, elle relate de la difficulté d’être femme et artiste, une association particulièrement difficile à vivre à son époque[7].
Vie privée
modifierAnna Jerichau-Baumann se marie en 1845 avec le sculpteur danois Jens Adolph Jerichau[3]. En 1849, le couple s'installe à Copenhague et son mari est ensuite nommée directeur de l'Académie des beaux-arts de 1857 à 1863[3]. Jens et Elisabeth Jerichau ont neuf enfants, dont deux sont morts en bas âge. Harald Jerichau (en) devient peintre.
Œuvre
modifierSon style, influencé par ses voyage en Europe, ne lui donne pas la reconnaissance attendue[7] au Danemark alors sous l'influence de la peinture romantique nationale (Âge d'or danois) de Niels Laurits Høyen[3] ou Christoffer Wilhelm Eckersberg[8]. Elle décide donc de peindre davantage de sujets en rapport avec l'histoire du Danemark telle la Valkyrie inspirée de la première guerre de Schleswig [3].
Au cours de sa carrière d'artiste, de nombreuses œuvres sont produites tels ques des portraits, par exemple Johanne Louise Heiberg ou des scènes de genre[7]. Ses voyages au Maghreb et en Turquie lui inspirent des peintures orientalistes de femmes et de harem[7].
Galerie
modifier-
Danmark (1851), Ny Carlsberg Glyptotek
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Reine Olga de Grèce (1861), Royal Collection
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Un soldat danois blessé (1865), Statens Museum for Kunst
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Égyptienne avec son enfant (1872), Statens Museum for Kunst
Bibliographie
modifier- (da) Nicolaj Bøgh, Elisabeth Jerichau-Baumann, Copenhagen,
- (da) Peter Nørgaard Larsen, Elisabeth Jerichau Baumann, Øregaard Museum,
Références
modifier- (en) « Elisabeth Jerichau-Baumann », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
- Albert Ellery Berg, (1884), The Drama, Painting, Poetry, and Song, P.F. Collier, New York. digitized by Google.
- (da) Tinne Vammen, « Elisabeth Jerichau Baumann (1819 - 1881) Jerichau Baumann, Elisabeth Maria Anna » , sur www.kvinfo.dk, (consulté le )
- Lexikon der Düsseldorfer Malerschule. Band 2, S. 181.
- « Die poln.-dän. Malerin Elisabeth Jerichau-Baumann kommt als erste Schülerin aus Dänemark u. wird Privatschülerin v. C. F. Sohn u. W. v. Schadow », sur web.archive.org, (consulté le )
- Friedrich von Harvard University, Malerwerke des neunzehnten Jahrhunderts, Dresden, , 980 p. (lire en ligne), p. 612
- (en-US) « Elisabeth Jerichau-Baumann | The Royal Danish Collection », sur www.kongernessamling.dk (consulté le )
- Max Bendixen, Elisabeth Jerichau-Baumann, Verdensdamen (ISBN 9788770810319), p. 26
Article connexe
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :