Elaeagnus latifolia

Elaeagnus latifolia est une espèce de plante à fleurs de la famille des Elaeagnaceae. Il est communément dénommé bastard oleaster[1],[2] ou soh-sang[3]. Il est originaire de l'Inde et de l' Asie du Sud Est[1].

Description

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Fleurs
 
Fruits et graine

Elaeagnus latifolia est un arbuste à feuilles persistantes qui peut atteindre 3 m de haut. Il possède des feuilles composées pennées alternées. La plante produit une baie rose foncé ou rouge vif et mouchetée, de forme oblongue et de la taille d'un raisin. Le fruit mûr est pulpeux et a un goût sucré et légèrement acide[1]. Le fruit ne reste sur l'arbre que pendant une courte période de 4 à 5 semaines entre septembre et octobre[4].

Habitat

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Elaeagnus latifolia est largement répandu du sud-est de l'Asie jusqu'aux pentes de l'Himalaya. On la trouve également dans le nord-est de l'Inde, en Thaïlande et au Vietnam[5].

Elaeagnus latifolia vit dans des marécages denses à environ 50 m au-dessus du niveau de la mer, dans l'Himalaya, ainsi que dans de vastes ouvertures forestières au Népal[1]. Comme E. latifolia peut se développer aussi bien dans des conditions humides que sèches, il peut tolérer les sécheresses les plus intenses. E. latifolia partage une relation symbiotique avec des bactéries vivant dans le sol qui fixent l'azote[2].

Utilisation

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Le fruit est considéré comme « inhabituel » parce qu'il contient plusieurs « bons » acides gras et a été étudié pour une utilisation possible contre le cancer[3]. Le fruit de l'espèce végétale est utilisé pour la fabrication de chutney, de confiture, de gelée et de boissons rafraîchissantes[6].

Cultivation

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Il peut être cultivé dans un sol humide, quel que soit le pH, et peut également s'adapter à la culture dans des régions où le sol est sec[2]. La culture de Elaeagnus latifolia se fait principalement dans des sols bien drainés. E. latifolia préfère les sols moyennement fertiles, ce qui lui permet de réussir dans les sols pauvres et les sols secs[3]. E. latifolia a besoin de pousser dans un endroit bien ensoleillé. En dehors de ses régions d'origine, E. latifolia est également cultivé au Royaume-Uni, mais il est peu probable qu'il réussisse à l'extérieur dans les régions les plus douces du pays. E. latifolia est connu pour être résistant à l'Armillaire couleur de miel, et il peut également pousser dans les vergers, et augmenter alors le rendement des arbres fruitiers[2].

Systématique

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Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Elaeagnus latifolia L.[7].

Ce taxon porte en français les noms vernaculaires ou normalisés suivants : Chalef à feuilles larges, Chalef à larges feuilles[7], Chalef à feuilles larges[8], Chalef à larges feuilles[8].

Elaeagnus latifolia a pour synonymes[7] :

Liens externes

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Références

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  1. a b c et d « Elaeagnus latifolia », sur www.mygarden.net.au
  2. a b c et d « Elaeagnus latifolia Bastard Oleaster PFAF Plant Database », sur pfaf.org
  3. a b et c Patel, Ramkishor. (2008). SOH-SHANG (ELAEAGNUS LATIFOLIA): AN UNDER-UTILIZED FRUIT OF NORTH EAST REGION NEEDS DOMESTICATION. ENVIS Bulletin : Himalayan Ecology. 16. 1-2
  4. B. Basumatary, S. Bhattacharya et A.B. Das, « Olive (Elaeagnus latifolia) pulp and leather: Characterization after thermal treatment and interrelations among quality attributes. », Journal of Food Engineering, vol. 278,‎ , p. 109948
  5. S. Panja, D. Chaudhuri, N.B. Ghate, H. Le Minh et N. Manda, « In-vitro assessment of phytochemicals, antioxidant and DNA protective potential of wild edible fruit of Elaeagnus latifolia Linn. », Fruits, vol. 69, no 4,‎ , p. 303–314.
  6. Archana Bachheti, Deepti, Rakesh Kumar Bachheti, Anjita Singh, Meseret Zebeaman, Yilma Hunde et Azamal Husen, « Bioactive constituents and health promoting compounds of underutilized fruits of the northern Himalayas of India: a review », Food Production, Processing and Nutrition, vol. 5, no 24,‎
  7. a b et c GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 18 octobre 2024
  8. a et b MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 18 octobre 2024