Ekaterina Svanidzé
Ekaterina « Kato » Svanidzé (géorgien ქეთევან სვანიძე, - calendrier julien ou 14 avril 1885 - 5 décembre 1907 calendrier grégorien), géorgienne, est la première épouse de Joseph Staline. Le mariage a lieu à l'église, à la demande de Kato, le 16 juillet 1906[1].
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Surnom |
Kato |
Nationalité |
géorgienne |
Activité | |
Père |
Svimon Svanidze (d) |
Mère |
Sepora Dvali (d) |
Fratrie |
Alexandre Semionovitch Svanidzé (frère) |
Conjoint |
Joseph Staline (v. 1903 - 1907) |
Enfant |
Après un mariage parsemé des absences de « Koba »[2], surnom que porte alors Staline, elle meurt, probablement du typhus[3], le 22 novembre 1907.
Le 31 mars 1907, Ekaterina donne naissance à un fils, Iakov Djougachvili, qui grandit jusqu'à l'âge de quatorze ans en Géorgie, élevé par sa tante et entouré de sa famille maternelle. Il doit ensuite vivre à Moscou auprès de son père avec qui il a une relation difficile, ce qui le pousse jusqu'à commettre une tentative de suicide.
À la mort de son épouse, Staline aurait confié à un ami : « Cette créature adoucissait mon cœur de pierre ; elle est morte, et avec elle sont morts mes derniers sentiments tendres envers l'humanité[4]. » Pendant les Grandes Purges, une partie de la belle-famille de Staline, après avoir partagé des années son quotidien au Kremlin, fut arrêtée, puis exécutée avec son accord. Son beau-frère Aliocha Svanidzé, compagnon de séminaire de Staline et sa femme Maria Svanidzé étant notamment fusillés en 1941.
Références et notes
modifier- Selon Alfred J. Rieber Stalin, Man of the Borderlands in "The American review", vol 106 No5, dec 2001, la date de 1903 est donnée par Joseph Iremaschwili (Stalin and die Tragödie Georgiens), alors que Robert C Tucker (Stalin as Revolutionary) propose 1902 ou 1904, cette dernière date étant la plus souvent retenue. Un mariage religieux eut lieu en 1906, voir Evan Mawdsley The Stalin years: the Soviet Union 1929-1953 Manchester University Press; Second Edition edition (September 6, 2003) p11.
- Simon Sebag Montefiore (trad. de l'anglais), Staline : La cour du tsar rouge, vol. I. 1929-1941, Paris, Perrin, , 723 p. (ISBN 978-2-262-03434-4).
- L’hypothèse du typhus est proposée par Simon Sebag Montefiore dans Young Stalin The Dictator as a Young Poet-Thug – cité dans "The New York Times", Book Review of Sunday, October 21, 2007.
- Jean-Jacques Marie, Staline, Fayard, , 994 p. (ISBN 978-2-213-60897-6), page 102