Edmond Toupet des Vignes
Edmond Édouard Ernest Victor Toupet des Vignes ( - ) est un homme politique français.
Edmond Toupet des Vignes | |
Portrait d'Edmond Toupet des Vignes vers 1876. | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (6 ans, 4 mois et 24 jours) |
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Élection | 30 janvier 1876 |
Circonscription | Ardennes |
Groupe politique | Centre gauche |
Prédécesseur | Nouveau régime |
Successeur | Louis Péronne |
Député français | |
– (5 ans et 28 jours) |
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Élection | 8 février 1871 |
Circonscription | Ardennes |
Législature | Assemblée nationale |
Groupe politique | Centre gauche |
Prédécesseur | Nouveau régime |
Successeur | Première législature |
– (3 ans, 7 mois et 9 jours) |
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Élection | 23 avril 1848 |
Réélection | 26 mai 1849 |
Circonscription | Ardennes |
Législature | Assemblée nationale constituante (1848-1849) Assemblée nationale législative (1849-1851) |
Groupe politique | Républicains modérés |
Prédécesseur | Nouveau régime |
Successeur | Nouveau régime |
Conseiller général des Ardennes | |
– (3 ans, 11 mois et 4 jours) |
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Circonscription | Canton de Givet |
Prédécesseur | Victor Oger |
Successeur | Prosper Sibuet |
Biographie | |
Nom de naissance | Edmond Édouard Ernest Victor Toupet des Vignes |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Givet (Ardennes, France) |
Date de décès | (à 65 ans) |
Lieu de décès | Givet (Ardennes, France) |
Sépulture | Cimetière de Givet |
Nationalité | Française |
Parti politique | Républicain modéré (1848-1870) Républicain opportuniste (1870-1882) |
Père | Pierre Toupet des Vignes |
Mère | Marie Jacobs |
Conjoint | Sans |
Enfants | Sans |
Famille | Famille Toupet des Vignes |
Diplômé de | Collège Charlemagne |
Profession | Homme politique |
Religion | Catholicisme |
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Biographie
modifierIl est né à Givet le [1]. Il fait ses études au collège Charlemagne. Il se prépare à l'École polytechnique, mais finalement ne se présente pas au concours, et revient dans sa ville natale. Il y est l'un des chefs de l'opposition libérale sous la monarchie de juillet[1].
À la révolution de 1848, il est nommé commandant de la garde nationale de Givet. Il est élu, lors des élections législatives françaises du 23 avril 1848, représentant des Ardennes à l'Assemblée constituante, le 5e sur 8, par 29 655 voix sur 72 152 votants et 85 403 inscrits. Il vote avec les républicains modérés. Il se prononce en particulier pour le bannissement de Louis-Philippe Ier et de sa famille en , contre l'abolition de la peine de mort, contre l'amendement Grévy qui s'oppose à l'élection du président de la République au suffrage universel, pour l'ensemble de la Constitution, contre la proposition Râteau, et contre l'expédition de Rome[1].
Il est réélu, le , aux élections législatives françaises de 1849, le 7e et dernier, par 21 092 voix sur 64 318 votants, et 89 708 inscrits). Il se montre hostile à la politique de Louis-Napoléon Bonaparte, devenu président de la République française. Mais il ne s'associe pas aux tentatives de résistance au Coup d'État du 2 décembre 1851, et préfère se retirer provisoirement de la vie politique. En 1863, il se présente aux élections législatives, comme candidat de l'opposition dans la 3e circonscription des Ardennes, et échoue contre le candidat soutenu par l'administration préfectorale, Prosper Joseph Sibuet[1].
La troisième République est proclamée en , à la suite du désastre du siège de Sedan et de la chute du Second Empire. Aux élections législatives françaises de 1871, il est élu député des Ardennes à l'Assemblée nationale, le 1er sur 6, par 44 711 voix sur 57 130 votants, et 90 265 inscrits. Il prend place au centre gauche. Il est nommé questeur le . Il s'exprime pour la paix, pour l'abrogation des lois d'exil, contre le service de trois ans, contre la démission de Thiers, contre le septennat, contre le ministère de Broglie, pour l'amendement Wallon, et pour les lois constitutionnelles[1].
Le , il devient sénateur des Ardennes, avec 439 voix sur 575 votants. Il prend de nouveau place au centre gauche. Il devient nommé questeur du Sénat. Il repousse la dissolution de la Chambre demandée, en , par le ministère de Broglie, mais vote quelquefois avec les conservateurs. Il décède en [1], dans une de ses propriétés à proximité de Givet. Il est inhumé à Givet.
Notes et références
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifier- Biographie des neuf cents députés à l'Assemblée nationale, sous la direction de C. M. Lesaulnier, Paris : aux bureaux de la rédaction & chez Mme Veuve Louis Janet, , p. 31 [1]
- « Nécrologie de Toupet des Vignes, sénateur des Ardennes 1816-1882 », revue de Champagne et de Brie, vol. 13, , p. 149.
- « Edmond Toupet des Vignes », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Articles connexes
modifierLiens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :