Ed Alcock
Ed Alcock est un photographe portraitiste et artiste de nationalité française et britannique né le [1] à Norwich.
Biographie
modifierInstallé à Paris depuis 2000, il collabore à la presse française et internationale (Le Monde, Libération, Télérama, The New York Times, The Guardian, The Observer, El País...). Il est membre de l'Agence MYOP depuis 2011[2].
L'intime, la famille et l'identité sont au cœur de son œuvre. Il publie Hobbledehoy[3] (éditions Terre Bleue, 2013, (ISBN 978-2-909953-30-4)) en collaboration avec l'écrivain français Emmanuel Carrère. Des tirages issus de cet ouvrage ont été exposés lors du festival photographique des Rencontres d'Arles (2014)[4], à la galerie Le Château d'Eau à Toulouse (2015)[5], au Lentos Kunstmuseum à Linz en Autriche (2015-2016)[6] et au Monat der Fotographie à Berlin (2014)[7].
Dans ses séries photographiques, Love Lane (2015) et The Wait (2015-2016), Ed Alcock explore les ravages engendrés par les secrets de famille. Ses travaux ont été exposés au Point Éphémère à Paris lors du festival Myop in Paris[8] (2015) et lors de Photo London par la galerie Seenfifteen (2015)[9].
Son travail sur la relation entre l'homme et l'animal, Entre chien et loup[10], a été exposé au Festival Photo La Gacilly, Baden Photo Festival et Myop in Arles 2019[11].
Dans sa dernière série Home, sweet home, initiée par le Brexit, Ed Alcock engage une réflexion sur sa mutation identitaire et celle de son pays d’origine, le Royaume-Uni. Il interroge le sentiment d’appartenance à une nation, celle que l’on appelle “Home”. Se sentant exclu par un pays de plus en plus replié sur lui-même, le photographe a obtenu la nationalité française en 2018. Home, sweet home est paru dans un Myopzine[12] (Myop Editions, 2018, (ISBN 979-10-97503-12-3)), et a été exposé au 104 à Paris lors du Festival Circulation(s) (2019)[13],[14],[15],[16],[17],[18] et aux Rencontres International de la Photographie d'Arles (2019)[19].
Notes et références
modifier- « Ed Alcock », sur Polka Magazine (consulté le )
- « Ed Alcock », sur myop.fr (consulté le ).
- Olivier Laffargue, « Photo : "Hobbledehoy", le récit paradoxal de l'adolescence », sur bfmtv.com, (consulté le ).
- https://archive.wikiwix.com/cache/20160505000000/http://www.arte.tv/arte_vp/index.php?json_url=http%3A%2F%2Fcreative%2Earte%2Etv%2Fde%2Fplayer%2F179471%3Flanguage%3Dfr&lang=de_DE&config=arte_creative.
- J.-M. L.S., « Toulouse. Ed Alcock, tendre famille, au Château d'Eau », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
- « "Rabenmütter": Morgens Hillary Clinton, abends Mary Poppins », Der Standard, (lire en ligne, consulté le ).
- (en-GB) « Personal utopias », British Journal of Photography, (lire en ligne, consulté le )
- « « Love Lane », peinture à la fois personnelle et universelle d'une petite ville anglaise », sur BFMTV, BFMTV (consulté le ).
- (en) « Ed Alcock : The Wait », sur Photomonitor (consulté le ).
- (en-GB) « Follow that bee! Brittany's animal obsessives – in pictures », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
- « Myop in Arles 2019 du 1 au 7 juillet : communion des êtres », sur Fisheye Magazine, (consulté le )
- MYOP, « MYOPZINE - Ed Alcock / Home sweet home », sur MYOP (consulté le )
- « Ed Alcock: «Je vis le Brexit comme un rejet de moi-même» », sur RFI, (consulté le )
- « « L’Angleterre est un énorme mensonge » | Ed Alcock », sur Fisheye Magazine, (consulté le )
- « ALCOCK Ed », sur Circulations (consulté le )
- (en-GB) Jon Henley, « Home, sweet home: an emigrant's view of Brexit – photo essay », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
- (en) « Perspective - Home, sweet home: An emigrant's view of Brexit », sur France 24, (consulté le )
- « Invité du jour - Ed Alcock : "Le Brexit m’a donné envie de devenir Français" », sur France 24, (consulté le )
- Les Rencontres d'Arles, « Home Sweet Home », sur www.rencontres-arles.com (consulté le )