Durfort (Ariège)

commune française du département de l'Ariège

Durfort est une commune française, située dans le nord du département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Pédaguès, ancienne appellation remplacée au XXIe siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois, constitué des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège.

Durfort
Durfort (Ariège)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Arize Lèze
Maire
Mandat
Roger Buffa
2020-2026
Code postal 09130
Code commune 09109
Démographie
Gentilé Durfortains
Population
municipale
184 hab. (2021 en évolution de +26,03 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 12′ 26″ nord, 1° 27′ 28″ est
Altitude Min. 245 m
Max. 372 m
Superficie 10,98 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Arize-Lèze
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Durfort
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Durfort
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Durfort

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Jade, le Latou et par divers autres petits cours d'eau.

Durfort est une commune rurale qui compte 184 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Ses habitants sont appelés les Durfortains ou Durfortaines.

Géographie

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Localisation

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Cartographies interactive et OpenStreetMap
 
  La commune dans le département
 
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Avec les communes environnantes
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La commune de Durfort se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 29 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 35 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture, et à 12 km de Lézat-sur-Lèze[3], bureau centralisateur du canton d'Arize-Lèze dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saverdun[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Villeneuve-du-Latou (1,9 km), Marliac (2,8 km), Justiniac (2,9 km), Esplas (4,0 km), Brie (5,0 km), Saint-Martin-d'Oydes (5,1 km), Le Fossat (5,3 km), Gaillac-Toulza (5,5 km).

Sur le plan historique et culturel, Durfort fait partie du Pédaguès, ou Podaguès, ancienne appellation remplacée au XXIe siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois[5], constitué des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège[6].

Durfort est limitrophe de huit autres communes dont une dans le département de la Haute-Garonne. Les communes limitrophes sont Artigat, Brie, Esplas, Le Fossat, Justiniac, Saint-Martin-d'Oydes, Villeneuve-du-Latou et Marliac.

C'est une commune située dans le Piémont pyrénéen entre les vallées de la Lèze et de l’Ariège, limitrophe avec le département de la Haute-Garonne.

Géologie et relief

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La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1035 - Saverdun » et « n°1057 - Pamiers » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[8],[9] et leurs notices associées[10],[11].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 10,98 km2[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 11,08 km2[9]. L'altitude du territoire varie entre 245 m et 372 m[15].

Hydrographie

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Réseaux hydrographique et routier de Durfort.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Jade, le Latou, Rougeal et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[17],[18].

La Jade, d'une longueur totale de 15,2 km, prend sa source dans la commune de Justiniac et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Cintegabelle, après avoir traversé 9 communes[19].

Le Latou, d'une longueur totale de 17,2 km, prend sa source dans la commune de Saint-Michel et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Lèze à Saint-Ybars, après avoir traversé 7 communes[20].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[21]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[22].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 811 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[21]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Ybars à 7 km à vol d'oiseau[23], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 796,5 mm[24],[25]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[26].

Milieux naturels et biodiversité

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Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[27],[28],[29].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Durfort est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[30]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[31],[32].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52,3 %), prairies (45,6 %), forêts (2,1 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 91, alors qu'il était de 84 en 2013 et de 89 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 81,6 % étaient des résidences principales, 16,1 % des résidences secondaires et 2,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 64,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,7 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Durfort en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (16,1 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 62,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (71,9 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 3].

Le logement à Durfort en 2018.
Typologie Durfort[I 2] Ariège[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 81,6 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 16,1 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 2,3 9,7 8,2

Voies de communication et transports

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Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Durfort est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[34],[35].

Risques naturels

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Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Durfort.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[36].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Durfort[37]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[38].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].

Toponymie

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Histoire

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La baronnie appartenait à la famille des Durfort, seigneurs de Verniolle et co-seigneurs de Bonnac, qui était une branche installée au Pays de Foix de la famille languedocienne des Durfort-Deymes, elle-même détachée du tronc quercinois de la grande famille de Durfort qui a donné plusieurs branches ducales, les Duras, les Lorges, les Rauzan.

Le château eut à souffrir des guerres de religion, après quoi il passa en diverses mains dont les Campa, capitouls de Toulouse.

La famille de Cazals l'acheta en 1748 et l'habita jusqu'à la Révolution.

Au XIXe siècle, la ruine du château commença. Quelques paysans y logèrent encore au début du siècle. Finalement, un maquignon de Pamiers l'acquit pour récupérer les bois et les tuiles avec lesquels il réparait ses maisons[40].

Villeneuve-Durfort (nom de la commune depuis la Révolution) devient Durfort (ordonnance du ) ; reprend le nom de Villeneuve-Durfort par ordonnance du .

L’arrêté préfectoral du scinde la commune en deux : Durfort et Villeneuve-du-Latou.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Durfort est membre de la communauté de communes Arize Lèze[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Le Fossat. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[41].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 1].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Arize-Lèze pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[42].

Administration municipale

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Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[43],[44].

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 En cours Roger Buffa DVG Agriculteur retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1931. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].

En 2021, la commune comptait 184 habitants[Note 3], en évolution de +26,03 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
240244235206177167116120111
1999 2005 2006 2010 2015 2020 2021 - -
126163169163146184184--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[49] 1975[49] 1982[49] 1990[49] 1999[49] 2006[50] 2009[51] 2013[52]
Rang de la commune dans le département 179 202 202 183 173 158 162 177
Nombre de communes du département 340 328 330 332 332 332 332 332

Enseignement

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Durfort fait partie de l'académie de Toulouse.

Culture et festivités

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Un foyer rural est actif.

Activités sportives

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Pétanque, randonnée pédestre.

Écologie et recyclage

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Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 58 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 132 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 250 [I 6] (19 820  dans le département[I 7]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 8] 13,6 % 7,4 % 10,1 %
Département[I 9] 8,9 % 11,1 % 11,2 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 103 personnes, parmi lesquelles on compte 68,1 % d'actifs (58 % ayant un emploi et 10,1 % de chômeurs) et 31,9 % d'inactifs[Note 5],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 11]. Elle compte 21 emplois en 2018, contre 26 en 2013 et 28 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 60, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,2 %[I 12].

Sur ces 60 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 81,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 18,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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7 établissements[Note 6] sont implantés à Durfort au [I 15]. Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,6 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 7 entreprises implantées à Durfort), contre 14,4 % au niveau départemental[I 16].

Agriculture

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La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Coteaux de l'Ariège »[53]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 7] sur la commune est l'élevage d'ovins et de caprins[54].

1988 2000 2010
Exploitations 23 20 14
Superficie agricole utilisée (ha) 895 1013 992

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 23 lors du recensement agricole[Note 8] de 1988 à 20 en 2000 puis à 14 en 2010[54], soit une baisse de 39 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations[56]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 895 ha en 1988 à 992 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 39 à 71 ha[54].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Martin de Durfort à clocher-mur[57].
  • Ancien château féodal en ruine (propriété privée), ancienne propriété imposante de la famille de Campa (noblesse parlementaire toulousaine).

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  6. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  7. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  8. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[55].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a b c d e f et g Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Durfort - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Durfort - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Durfort » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 en Ariège » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Durfort » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Durfort » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Durfort » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 en Ariège » (consulté le ).

Autres sources

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  1. Stephan Georg, « Distance entre Durfort et Foix », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Durfort et Saint-Girons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Durfort et Lézat-sur-Lèze », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Durfort », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Conseil général de l'Ariège, « Atlas des paysages d'Ariège-Pyrénées », sur calameo.com, (consulté le ).
  6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 350-351.
  7. Carte IGN sous Géoportail
  8. « Carte géologique de Durfort » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
  9. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Durfort », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  10. « Notice associée à la feuille n°1035 - Saverdun de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  11. « Notice associée à la feuille n°1057 - Pamiers de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Durfort », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  15. voir le répertoire géographique des communes (RGC) 2014 en cliquant ici.
  16. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Fiche communale de Durfort », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  18. « Carte hydrographique de Durfort » sur Géoportail (consulté le 29 octobre 2021).
  19. Sandre, « la Jade »
  20. Sandre, « le Latou »
  21. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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