Driencourt
Driencourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Driencourt | |||||
La mairie-école. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Péronne | ||||
Intercommunalité | CC de la Haute Somme | ||||
Maire Mandat |
Cathy Ondicana-Mauguin 2022-2026 |
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Code postal | 80240 | ||||
Code commune | 80258 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Driencourtois | ||||
Population municipale |
83 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 57′ 33″ nord, 3° 00′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 65 m Max. 139 m |
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Superficie | 5 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Péronne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Péronne | ||||
Législatives | 5e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
modifierLocalisation
modifierCe village rural est situé à environ 5 km à l'est de Péronne. Il n'est arrosé par aucun cours d'eau ; la nappe souterraine est malgré tout peu profonde, Driencourt étant située dans une vallée[1].
Aizecourt-le-Haut | Templeux-la-Fosse | |||
Bussu | N | Tincourt-Boucly | ||
O Driencourt E | ||||
S | ||||
Buire-Courcelles |
Hydrographie
modifierLa commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 733 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Estrées-Mons à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Driencourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,6 %), forêts (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %)[12]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
modifierLa localité est desservie par la ligne d'autocars no 48 (Épehy - Villers-Faucon - Péronne) du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France[13].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Adriani curtis ; Driercurt en 1096 ; Drincurt en 1149 ; Driencurt en 1164 ; Drecort en 1204 ; Driencourt en 1226 ; Drencort en 1275 ; Adriencourt en 1308 ; Driancourt[14].
Histoire
modifierDes traces de villa gallo-romaine y ont été retrouvées, ainsi que des souterrains refuges (muches)[15].
À la fin du XIXe siècle, l'exploitation du phosphate à Templeux-la-Fosse fait croître la population du village[1].
Le village a été détruit pendant la Première Guerre mondiale.
Politique et administration
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2021, la commune comptait 83 habitants[Note 3], en évolution de −16,16 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierEn , les écoliers relevant du syndicat intercommunal du secteur de Tincourt-Boucly (Templeux-la-Fosse, Longavesnes, Driencourt, Aizecourt-le-Bas, Marquaix-Hamelet) sont accueillis dans le pôle scolaire, nommé « La Voie verte »[24].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierAprès la destruction pendant la guerre de 1914-1918, les projets de reconstruction de la commune furent étudiés par l'architecte parisien Jacques Debat-Ponsan.
- Reconstruction de la mairie-école
Le 1er projet est un rectangle orienté nord-sud, implanté à l'emplacement de l'école antérieure, à l'angle des rues d'Aizecourt et de Tincourt, sur un îlot où se trouvait l'église provisoire et une mare.
En 1923, un nouvel emplacement est choisi pour la reconstruction de la mairie-école, en accord avec le plan d'alignement en cours d'établissement. La commune acquiert une parcelle appartenant à M. Gustave Lemaire afin de construire le nouvel édifice. Le projet définitif tenant compte de ce nouvel emplacement (dessins et devis, septembre et octobre 1924) propose la même organisation avec la grande salle carrée du conseil de 7,10 m de côté et 2 grandes baies au 1er étage, mais orientée est-ouest parallèlement à la rue. Ce projet reçoit le 11 août 1924, puis le 7 mars 1925, les autorisations préfectorales pour une dépense de travaux de 161 148,55 F. L'adjudication attribue le chantier à l'entreprise générale Hubert Durlet (Driencourt).
La réception définitive des travaux a lieu en 1927[25].
- Reconstruction de l'église Sainte-Radegonde
Construite durant les années 1920, elle est aussi le travail de l'agence Debat-Ponsan[26].
- Constructions particulières
Le village possède un certain nombre de maisons et fermes dont la reconstruction pourrait être attribuée, de par leur style, à l'agence de Jacques Debat-Ponsan qui réalise la plupart des dossiers de dommages de guerre dans la commune. - Bois du Larris de Binard, bois de Buire.
-
Entrée du village. -
La place. -
Sainte-Radegonde.
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Autre vue de l'église.
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Détail architectural de l'église avec ses formes triangulaires. -
Monument aux morts.
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Histoire locale.
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Histoire locale.
Personnalités liées à la commune
modifier- Gustave Devraine (1880-1958), écrivain picard[27].
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Driencourt » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M. Andrieux, 1898, Archives départementales de la Somme, Amiens Lire la notice en ligne sur le site des archives départementales.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Driencourt et Estrées-Mons », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Estrees-mons-inra » (commune d'Estrées-Mons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Estrees-mons-inra » (commune d'Estrées-Mons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Driencourt ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Péronne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 310 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
- « Driencourt »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur 10 août 2008, le site du quid.
- Réélue pour le mandat 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme », sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
- « Liste des maires de la Somme » [PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- « Premier mandat pour Gaston Widiez à Driencourt », Le Courrier picard, « Le maire sortant, Jean Luc Coste, ne se représentant pas (...) Élus dès le premier tour, les sept membres, parmi lesquels cinq nouvelles têtes, ont choisi pour maire, Gaston Widiez, retraité de 71 ans, dont c'est le premier mandat électif. ».
- « Cathy Ondicana-Mauguin élue maire », Courrier picard, , p. 16 C
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Le Courrier picard, 30 juin 2017, « Le nouveau pôle scolaire de Tincourt-Boucly est prêt ».
- « Mairie-école à Driencourt (80) », sur le site de Patrimoine de France (consulté le ).
- « église paroissiale Sainte-Radegonde à Driencourt (80) », sur le site de Patrimoine de France (consulté le ).
- Panneau communal d'informations.
- Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M. Andrieux, 1898, Archives départementales de la Somme, Amiens Lire la notice en ligne s