Dominique Geahchan
Dominique Geahchan (1925-1983) est un psychanalyste libanais. Après des études littéraires et philosophiques, il devient médecin et entreprend son parcours psychanalytique à la Société psychanalytique de Paris.
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Biographie
modifierSur le plan médical et psychiatrique, il participe à l’ouverture du centre hospitalier Charcot, dans les Yvelines, donnant une place à la contribution psychanalytique dans la compréhension des pathologies psychiatriques[1]. Animateur de séminaires de réflexion dans les services d’adultes et d’enfants (Hôpital de jour du centre pour enfants de Saint-Cyr-l’École), il favorise les échanges entre des professionnels de différents centres hospitaliers et psychiatriques en France[1].
Il cofonde en 1977 l’association Confrontation avec René Major et Chantal Talagrand[2]. Il en est le président jusqu'en 1983[3] et contribue à l’activité éditoriale des cahiers Confrontation.
En novembre 1981, il dirige le bulletin Psychanalystes[4], édité par le Collège de psychanalystes[5].
Dans le cadre de la Société psychanalytique de Paris, il a une part active dans les différentes commissions administratives et scientifiques, notamment la commission d’enseignement et le conseil d’administration ainsi que dans le Congrès des psychanalystes de langue française[1].
Publications
modifier- « L'érotique anale dans l'organisation libidinale de la fillette », Interprétation, vol. 1, no 3, , p. 111-125.
- « Deuil et nostalgie », Revue française de psychanalyse, vol. 32, no 1, , p. 39-65.
- « La notion de relation d'objet et ses prémisses dans l'œuvre de Freud, Apport de la psychanalyse à la sémiologie psychiatrique », Topique, no 3, , p. 251-264.
- « Haine et identification négative dans l'hystérie », Revue française de psychanalyse, vol. 37, no 3, , p. 337-357.
- « Du début à la fin », Revue française de psychanalyse, vol. 39, no 4, , p. 589-592.
- « Le corps du sujet », dans Comment l’interprétation vient au psychanalyste, Paris, Aubier-Montaigne, , p. 247-250.
- « Une association nouvelle », Psychanalystes, no 1, , p. 9-14.
- « On bat un patient », Études freudiennes, nos 19-20, , p. 131-136.
- « À la mémoire d’Anna Freud », Psychanalystes, no 5, .
- Temps et désir du psychanalyste (préf. Monique Schneider), Paris, InterEditions, coll. « L'analyse au singulier », , 288 p. (ISBN 9782729601218).
Références
modifier- Augustin Jeanneau, « Dominique Geahchan (1925-1983) », Revue française de psychanalyse, , p. 507-510
- Élisabeth Roudinesco, Histoire de la psychanalyse en France 2, Paris, Seuil,
- Monique Schneider, Postface, in Temps et désir du psychanalyste, Paris, InterEditions, (ISBN 9782729601218, lire en ligne), p. 283-288
- Collège de psychanalystes, Encyclopedia.com (mise à jour le 11 septembre 2020)[1]
- « Le collège de psychanalystes », Le Monde, (lire en ligne)
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Jacques Sédat, « L'interrogation majeure (Hommage à D. Geahchan 1925-1983) », Psychanalystes, 1983 (no 8), p. 3-10.
- Michelle Cadoret, « Dominique Geahchan et la question institutionnelle », Psychanalystes, 1994 (no 48), p. 185-193.
Liens externes
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