Dominique Garat

personnalité politique française

Dominique Garat dit « Garat-Aîné », né le à Ustaritz. Il est décédé à Bassussary le (mais déclaré à Ustaritz). C'est un avocat et homme politique français d'origine basque.

Dominique Garat
Illustration.
Fonctions
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Député du tiers aux États généraux par le bailliage de Labourd (Ustaritz)

(2 ans, 1 mois et 26 jours)
Monarque Louis XVI, Roi de France et de Navarre, puis roi des Français
Député à l'Assemblée nationale constituante

(3 mois et 13 jours)
Coalition Majorité constitutionnelle
Drapeau de la France République française
(Directoire)
Maire d'Ustaritz

(2 ans)
Prédécesseur André Haitze
Successeur Pierre Dassance
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Ustaritz,
Drapeau du Labourd Labourd
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Date de décès (à 63 ans)
Lieu de décès Bassussary (Basses-Pyrénées)
Nationalité française
Fratrie Dominique Joseph Garat
Profession Avocat
Religion Catholique

Dominique Garat
Liste des députés des États généraux de 1789, par ordre, bailliage et sénéchaussée
Liste alphabétique des membres de l'Assemblée constituante de 1789
Liste des maires d'Ustaritz

Il est souvent confondu avec son jeune frère Dominique-Joseph Garat dit « Garat-Cadet » ou « Garat le Jeune ».

Biographie

modifier

Notable bordelais

modifier

Né à Ustaritz, siège, en cette époque, du Biltzar et du tribunal de bailliage de Labourd, Dominique Garat était le fils aîné d'un médecin du pays, Pierre Garat, fermier de la dîme, lequel entretenait aussi un « dépôt de commerce » à Arruntz[1].

Son père ayant suffisamment d'aisance financière pour pouvoir payer des études à ses deux fils, Garat fit ses premières études sous la direction de l'abbé Istiart, prêtre à Ustaritz, puis son droit à Bordeaux et s'y fit recevoir avocat au parlement de Bordeaux en 1755 : il ne tarda pas à devenir un des meilleurs de cette ville et fut même syndic de son ordre.

Grand amateur de musique et de danse, on le vit un soir dans un théâtre s'irriter à la représentation d'une pièce où des artistes exécutaient assez mal un pas appelé « les sauts basques » ou le « muchico », et s'élancer sur la scène pour faire voir au public comment il fallait s'y prendre. Cette incartade, qui fut punie par quelques jours d'interdiction, ne nuisit pas d'ailleurs à ses succès ni à sa renommée.

À l'image de nombreux membres de la bourgeoisie, Dominique fit partie de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux[1]. Participant au mouvement des Lumières, il fit partie de la loge maçonnique « l'Amitié », établie aux Chartrons à Bordeaux, mais en fut expulsé[1]. Il fonda avec quelques autres avocats la loge « l'Harmonie », dont il devint secrétaire.

Il épousa à Bordeaux, en 1762, Mlle Françoise Gouteyron, fille du chirurgien du maréchal de Saxe, musicienne et cantatrice distinguée, et, avec son jeune frère, comme lui avocat à Bordeaux, acquit une réelle popularité dans toute la région : tous deux furent députés du tiers aux États généraux.

États généraux et Constituante

modifier
 
Lettre du Roi
Pour la convocation
Des États généraux
À Versailles le 27 avril 1789
Et Règlement y Annexe,
Pour le Pays des Basques.

Réimpression de 1814, Imprimerie royale.

Élu, le 22 avril 1789, par le bailliage de Labourd (Ustaritz), Dominique prit une part assez active aux travaux de la Constituante.

Garat-Aîné a pris une part active dans la victoire du Tiers lors des journées de juin 1789, dans l'élaboration et la mise en place du nouvel appareillage institutionnel, judiciaire et administratif ; il accéda au secrétariat de l'Assemblée nationale constituante le et assuma cette charge jusqu'au .

Les comptes rendus des interventions de Dominique Garat ont été rapportés aussi bien par Le Moniteur universel que par le Journal des assemblées. On peut ainsi répertorier une quarantaine d'interventions de Dominique Garat entre le et le . Elles ont trait à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, au nouveau découpage départemental[2], à l'organisation judiciaire, à la suppression des privilèges seigneuriaux, comme des ordres religieux, à la constitution civile du clergé, à la peine de mort, à la condition carcérale, au suffrage censitaire qu'il refuse au nom de la démocratie.

Il fut un des commissaires chargés de négocier la réunion des trois ordres (27 juin) ; et, le 17 juillet, après la prise de la Bastille, il fit partie de la députation chargée d'accompagner le roi à Paris.

Départementalisation

modifier

En 1789, il vota pour que les départements pussent élire leurs députés parmi tous les citoyens du royaume. On avait proposé que ces députés ne fussent choisis que parmi les « éligibles » :

« Je ne puis, dit Garat, adopter cet avis parce qu'il me semble que, d'après tous les principes, chaque assemblée de département doit avoir la liberté de fixer ses regards sur les vertus et les lumières partout où elles se trouveront. »

Les deux frères Garat tenaient beaucoup à ce que le Labourd, province qui les avait vus naître, gardât son nom et « sa nationalité, son caractère particulier », et lors du débat (février 1790) sur la division en départements, « l'amour du pays » les porta à combattre vivement le décret « qui allait réunir en un seul département (Basses-Pyrénées) le Béarn, la Navarre et le pays de Labourd[3],[4] » :

« Je réclame, dit Dominique, contre l'avis du comité [de constitution]. Ma réclamation n'intéresse que des peuples pauvres et peu nombreux ; mais n'ont-ils pas, par là même, des droits plus sacrés à votre justice éclairée ? La différence des langues est un obstacle insurmontable. L'assemblage qu'on vous propose est physiquement et moralement impossible. Réunissez des hommes dont les uns parlent une langue, les autres une autre : ce que voulez-vous qu'ils se disent ? Ils finiront par se séparer, comme les hommes de la tour de Babel… Les Béarnais et les Basques ont le même évêque. Mais, de tous les administrateurs, ceux qui voient le moins en détail sont les évêques. Les deux pays ont le même Parlement. C'était un vice de l'ancien ordre judiciaire, et vous ne le consacrerez pas. Je ne sais si quand un peuple a conservé pendant des siècles un caractère excellent et des mœurs patriarcales, il peut être bon, et en morale et en politique, de le mêler avec des peuples policés. »

Garat Aîné réclamait ; Garat jeune alla plus loin encore : il protesta et se fit rappeler à l'ordre. Dominique Garat combattit également la proposition de nommer trente-six administrateurs par département :

« En établissant une administration, on doit toujours avoir devant les yeux l'économie et la célérité de l'expédition des affaires ; or, je demande si les trente-six administrateurs dont on propose d'ordonner la nomination auront une rétribution ? S'ils en ont une, cette dépense deviendra énorme ; s'ils n'en ont pas, ils ne pourront être pris que parmi les gens riches, et l'aristocratie renaîtra. Je demande encore si un aussi grand nombre d'administrateurs n'occasionnera pas une grande lenteur dans les opérations. Je réclame contre l'avis du comité. »

La république de Gênes ayant réclamé contre la réunion de la Corse à la France, Garat Aîné en exprima son étonnement et obtint que l'assemblée déclarât qu'il n'y avait lieu à délibérer et la réclamation fut écartée :

« Il y a lieu de s'étonner, dit Garat-Aîné, que la république de Gênes se prétende encore propriétaire de la Corse, et ne nous considère que comme agents de sa souveraineté, nous par qui cette province a été conquise. On n'a plus ce qu'un autre a conquis. On ne cède pas les hommes, on ne cède pas les nations. Il ne faut laisser aucun doute sur ce principe. La proposition de la république doit être tout-à-fait écartée. »

La religion et ses ministres

modifier

En février 1790, il se prononça pour la suppression des ordres monastiques : il demanda si « la vraie piété, les mœurs publiques et même l'éducation n'avaient pas à gagner dans l'abolition des ordres religieux » ; et il n'hésita pas à donner une triple réponse affirmative. C'est avec un peu d'emphase qu'il établit la nécessité de cette abolition :

« Je jure, s'écria-t-il, que méditant sur les institutions religieuses, je n'ai jamais pu concevoir qu'il fût plus permis à l'homme de se priver de la vie civile que de la vie naturelle. Je jure que je n'ai jamais pu concevoir que Dieu aimât à reprendre de l'homme les dons qu'il a faits à l'espèce humaine, et que ce fût un moyen de lui plaire que de sacrifier la liberté qu'on a reçue de lui. Je jure… »

À ce moment, de violents murmures s'élevèrent du côté droit, et l'abbé Maury cria au « blasphème ». En vain Garat essaya-t-il d'expliquer sa pensée : « Je jure, s'écria-t-il encore... » Il eut beau déclaré que « personne n'était meilleur chrétien catholique que lui », sa voix se perdit dans l'orage qu'il venait d'exciter. Les cris à l'ordre retentirent avec force du côté droit. Ce fut alors que l'évêque de Nancy, Mgr de La Fare, fit la motion que la religion catholique fût déclarée religion nationale ; et dans une autre séance (13 avril), sur la même demande reproduite par le chartreux dom Gerle, l'Assemblée déclara que, sur cette question, elle ne pouvait ni ne devait délibérer.

Il fit un rapport, « empreint de modération », sur les troubles qui s'étaient élevés à Bordeaux contre les Juifs. Il demanda que les possesseurs de dîmes eussent un traitement et que le sort des curés de campagne fût amélioré.

Le Roi et l'organisation judiciaire

modifier

Il proposa, avec Fréteau, que l'Assemblée conservât au monarque français le titre de roi de Navarre :

« Ce n'est pas, sans dessein, disait-il, que nos rois ont conservé le titre de roi de Navarre. Cette province n'a pas ici de députés ; elle en a cependant nommé qui sont venus sonder le terrain, et ne se sont pas présentés : elle a prétendu qu'elle pouvait avoir des états-généraux particuliers ; elle se considère comme un royaume séparé : ne favorisons pas les prétentions de l'Espagne, et ne nous opposons pas, sans un mûr examen, aux dispositions connues de la Navarre française. »

Cette proposition ne fut pas adoptée.

Il ne se sépara que rarement de la majorité constitutionnelle, et, tout en se montrant favorable à la cause de la Révolution, jamais il ne fut hostile au gouvernement de Louis XVI à qu'il voulait lui conserver le titre de « roi de Navarre ». Il trouva satisfaisante la réponse du Roi à la demande de sanctionner les articles décrétés de la constitution de 1791. Il s'opposa à ce qu'on lui rappelât que ses demandes devaient être contre-signées des ministres. Il vota pour l'institution des juges par le roi ; il fit observer sur ces mots « établis par la constitution », que l'assemblée, en reconnaissant la suprématie du pouvoir exécutif, avait décidé d'avance que l'établissement des tribunaux appartenait au monarque ; et il s'éleva contre ceux qui voulaient dépouiller la royauté pour se montrer populaires. Il appuya le projet qui portait à cent mille francs le traitement des ministres, et qui accordait cinquante mille francs en sus au ministre des affaires étrangères. Enfin, il fit rejeter, d'un article qui concernait le douaire de la reine, cette condition : « tant qu'elle restera en France » ; et il s'opposa à ce qu'un député pût être élu gouverneur du dauphin.

Garat fut un des secrétaires de l'Assemblée constituante. Il parla plusieurs fois sur les subsistances, sur les affaires de grains, sur les finances, sur le commerce et sur les colonies ; il vota le maintien de la franchise   du port de Bayonne, et s'opposa à la formation d'un comité colonial. Dès 1789, il avait fait décréter une adresse aux Français, relative aux finances ; il réclama contre le décret qui établissait la contribution du marc d'argent. Il parla des services rendus par la caisse d'escompte, et demanda que les billets de cette caisse fussent convertis en promesses d'assignats, et tinssent lieu de ce papier jusqu'à sa fabrication. Il avait annoncé au nom de ses commettants,

« qui tous, disait-il, étaient aussi zélés citoyens que lui, qu'aucun d'eux ne refuserait de faire à la patrie, dans ce moment de crise et de malheur, le sacrifice du quart de son revenu. »

Il prit souvent la parole dans les délibérations sur l'organisation judiciaire, et se montra contraire à l'établissement du jury. Lorsque le jury eut été décrété, il s'opposa à ce que les auteurs d'écrits incendiaires fussent jugés par lui, et demanda qu'on suivît contre eux la marche des affaires ordinaires. Il vota pour que l'instruction des jurés fût faite par des preuves écrites. Il se prononça contre l'ambulance des juges, contre leur éligibilité, et réclama la permanence du tribunal de cassation. Il demanda, pour les militaires traduits devant les conseils de guerre, le droit de récusation et d'appel. Il prit la parole dans les discussions relatives à la durée des fonctions judiciaires, à la haute cour nationale, aux tribunaux d'exception, à la compétence des juges de paix. Enfin ce fut Dominique Garat qui fit la proposition d'ajouter, à la privation de la vie pour le parricide, l'amputation de la main droite, peine qui, passée dans les dispositions du code pénal français, y est restée jusqu'à la modification des rigueurs de ce code en 1833.

On ne connaît d'autre écrit imprimé de Garat qu'une Opinion contre les plans présentés par MM. Duport et Sieyès à l'Assemblée nationale, pour l'organisation du pouvoir judiciaire, Paris, et Bordeaux, 1790, in-8°, 69 p. Cet ouvrage a été attribué par erreur à son frère.

« On voit que si Dominique Garat ne fut pas un de ces grands talents qui brillèrent dans la première assemblée nationale, il s'y rendit utile par ses travaux, et s'y montra souvent honorable par ses opinions en général sages et modérées[5]. »

— Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne

Il semblait avoir pris, pour règle de conduite, ces paroles qu'il dit un jour à la tribune : « Instruire les peuples et les conduire à l'obéissance par la raison, c'est leur rendre le plus grand de tous les services. »

Après la session

modifier

La constitution de 1793 fut élaborée en huit jours, texte très démocratique et inapplicable, d'ailleurs jamais appliqué. Garat le Jeune, alors ministre de l'Intérieur, fut chargé de sa diffusion. Il rapportait alors à la Convention nationale l'accueil enthousiaste qu'il recevait, mais il ne parla pas du Pays basque, où à Ustaritz, son frère Dominique et le maire avaient refusé de le diffuser alléguant qu'il n'était pas traduit en basque. Cette réponse fut très mal perçue par les représentants du peuple en mission, Monestier et Pinet, qui, le 2 octobre 1793, envoyèrent les organisateurs de la réunion méditer dans les prisons de Montauban. Garat-Aîné ne fut libéré qu'après la chute de Robespierre (9 thermidor an II : 27 juillet 1794), le 2 septembre 1794[1]. Voulant éviter un nouveau séjour en prison, il se réfugia à Urdax, en Navarre, dans un monastère des Prémontrés où de nombreux Labourdins, dont l'évêque de Bayonne, Mgr Pavée de Villevieille, s'étaient réfugiés[6].

 
Le château de la Motte à Ustaritz, actuelle mairie et ancienne demeure des vicomtes du Labourd et desducs d'Aquitaine, accueillait les réunions du Biltzar.

En décembre 1795, Dominique Garat devint président de l'administration municipale d'Ustaritz dont l'aire s'étendait, outre Ustaritz, sur Arbonne, Villefranque et Jatxou. C'est à ce titre que, le 30 ventôse an IV (20 mars 1796), Dominique Garat présida le jury qui devait procéder à la nomination du nouvel instituteur le citoyen Pierre Claverie. On vérifia sa connaissance de la « Dernière Loi constituant de la République », mais aussi sa maîtrise de la grammaire basque, car, « dans les communes basques, un instituteur doit savoir très bien le basque et le français, autrement les écoliers pourroient oublier le basque, sans apprendre le français[7] ». Il fut remplacé par M. Dassance, depuis juge de paix du canton.

« Il vécut en philosophe chrétien[8] » dans ses montagnes chéries, et mourut à Ustaritz, le 16 novembre 1799, quelques jours après le coup d'État du 18 brumaire.

Quand la Restauration française vint après la chute de l'Empire, Garat jeune écrivit dans le « pays des Basques » :

« Si mon frère vivait encore, comme il serait content ! »

Dominique laissa quatre fils, le chanteur Pierre-Jean Garat, M. Fabry-Garat, chanteur aussi, et compositeur distingué. Les deux autres, suivant avec honneur différentes carrières, y ont trouvé moins de célébrité.

Le bicentenaire de sa mort, en 1999, a fait l'objet d'une commémoration à l'Université Basque d'Été.

Notes et références

modifier
  1. a b c et d (eu) Manex Goyhenetche, « Dominique Garat : 1735-1799 : Traduction au français de l'original en basque », sur www.euskonews.com, Euskonews & Media, (consulté le )
  2. Par quatre fois, il a réclamé un département propre au Pays basque.
  3. a et b « Dominique Garat », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  4. Plus précisément, le département des « Basses-Pyrénées » (futures Pyrénées-Atlantiques) fut constitué du Béarn, des trois provinces basques (Labourd, Basse-Navarre et Soule), des terres gasconnes de Bayonne et de Bidache ainsi que de quelques paroisses du Soubestre rattachées administrativement à la subdélégation de Saint-Sever.
  5. Un jour l'abbé Grégoire descendait de chez M. de Talleyrand, Garat montait :

    « — Adieu, aristocrate ! dit l'évêque de Blois ;
    — Adieu, beau masque ! répliqua l'avocat et les rieurs furent de son côté. »

  6. Maité Lafourcade, « Encyclopédie « Auñamendi » », Les frères Garat, sur www.euskomedia.org, (consulté le )
  7. L'acte, signé de la main de Garat Aîné président, est conservé aux archives d'Ustaritz.
  8. « Dominique Garat », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, 1843-1865 [détail de l’édition]
  9. Archives municipales de Bordeaux, paroisse Saint-Eloi, acte de mariage Garat / Gouteyron, cote BORDEAUX GG 327, vue 69 / 74
  10. « Dominique Garat », Garat l'Aîné, sur roglo.eu (consulté le )
  11. Sur l'œuvre de Jacques-Louis David, Les Sabines, elle donne ses traits à Hersilie, à genoux, les bras en croix, au centre de la toile, s'interposant entre son époux Romulus à droite, qui s'apprête à lancer son javelot contre Tatius le père d'Hersilie, qui se protège avec son bouclier. Voir « Adélaïde Victoire Noyel de Bellegarde », dame de Chenoise, dite « Adèle de Bellegarde », sur roglo.eu (consulté le )

Annexes

modifier

Bibliographie

modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes

modifier